Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 10:34

J'ai rencontré un homme voilà deux ans que j'aime plus que tout, mais qui, par son comportement, me rend malheureuse. Le pire c'est que j'en suis consciente. Seulement, je n'arrive pas à me démordre de lui ! Je ne suis pas maso. Simplement amoureuse. Mon entourage tâche de m'ouvrir les yeux mais en vain. Pourquoi suis-je si malheureuse ? Parce qu'il ne communique pas, ou très peu, ne partage rien de ce que je fais, critique chacun de mes agissements… J'ai tenté à plusieurs reprises de le sortir de ce silence et de sa vilaine habitude de me critiquer, mais je n'ai rien vu venir.

 

Je me persuade qu'il m'aime, il ne me reste plus que ça... Vais-je continuer à subir cela ? Non. J'ai pris la grave décision de le quitter même si ce ne sera pas la première fois. Il m'a toujours retenue, mais cette fois-ci il ne pourra pas. Cet amour m'étouffe, m'empêche de vivre. C'est dur à dire, mais je ne veux pas gâcher ma vie à vingt-quatre ans pour une histoire branlante. Autant arrêter de suite. Moi qui croyais au prince charmant...

 

Je n'en demandais pas tant, bien sûr, mais je ne pensais pas tomber aussi bas en amour. C'est grave ! Je ne dois pas avoir de chance, c'est tout. Je préfère me dire que c'est un mal pour un bien puisque je vais enfin m'occuper de moi, pouvoir faire ce que j'ai envie… M'épanouir ! L'amour, ça peut être beau comme ça peut être destructeur... C'est cela le danger. Alors au lieu de s'enfoncer dans une spirale où règne le mal-être, le mépris pour l'autre, il faut avant tout s'occuper de soi-même. Ce n'est pas être égoïste : c'est juste éviter d'être esclave d'un amour qui peut vous réduire à néant.

 

49670434

 

49670449

 

Partager cet article
Repost0
4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 08:45

... c'est pas facile de tout foutre en l'air, ça coûte, ça goûte très chair.

  

Il y a des rayons dans ma caboche, j'ai une tête de gondole sous l'essor vénitien.

Je fugue en prenant le bac, par delà les abysses, par dessus les vergers.

Je te sens au bout du rouleau, patissière, deviens ma boulange, erre.

Il faut que je me calme...

 

66618859

 

Partager cet article
Repost0
4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 08:10

Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge !

Sinon là-bas, vers le milieu

De l'étang clair et radieux,

Pareils à des langues de feu,

Des poissons rouges.

 

Ce sont nos souvenirs jouant en nos pensées

Calmes et apaisées

Et lucides - comme cette eau

De confiance et de repos.

 

Et l'eau s'éclaire et les poissons sautillent

Au brusque et merveilleux soleil,

Non loin des iris verts et des blanches coquilles

Et des pierres, immobiles

Autour des bords vermeils.

 

Et c'est doux de les voir aller, venir ainsi,

Dans la fraîcheur et la splendeur

Qui les effleure,

Sans crainte aucune et sans souci,

Qu'ils ramènent, du fond à la surface,

D'autres regrets que des regrets fugaces.

 

Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge - Émile VERHAEREN (1855-1916)

 

47403753

 

Partager cet article
Repost0
3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 08:51
2442003pboothnyc
24403photobooths
271104chicago
2742003chicagopho
30403chicagohotel
352003photobooth
352003photobooth7bno
6blackwhiterealbo
chicago28403empty
752003%20photobooth
emptybottlechicago
fake%20black%20photobooth
newyorkvv2004junejuly
photobooth1oct12004nyc
photobooth21oct2004nyc
151642003tucson2
Partager cet article
Repost0
3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 08:33

Dans cette mascarade immense des vivants

Nul ne parle à son gré ni ne marche à sa guise ;

Faite pour révéler, la parole déguise,

Et la face n'est plus qu'un masque aux traits savants.

 

Mais vient l'heure où le corps, infidèle ministre,

Ne prête plus son geste à l'âme éparse au loin,

Et, tombant tout à coup dans un repos sinistre,

Cesse d'être complice et demeure témoin.

 

Alors l'obscur essaim des arrière-pensées,

Qu'avait su refouler la force du vouloir,

Se lève et plane au front comme un nuage noir

Où gît le vrai motif des oeuvres commencées ;

 

Le coeur monte au visage, où les plis anxieux

Ne se confondent plus aux lignes du sourire ;

Le regard ne peut plus faire mentir les yeux,

Et ce qu'on n'a pas dit vient aux lèvres s'écrire.

 

C'est l'heure des aveux. Le cadavre ingénu

Garde du souffle absent une empreinte suprême,

Et l'homme, malgré lui redevenant lui-même,

Devient un étranger pour ceux qui l'ont connu.

 

Le rire des plus gais se détend et s'attriste,

Les plus graves parfois prennent des traits riants ;

Chacun meurt comme il est, sincère à l'improviste :

C'est la candeur des morts qui les rend effrayants.

 

Dernière solitude - René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

 

62284049

 

59195374

 

gg

 

Partager cet article
Repost0
3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 07:39

J'aime le souvenir de ces époques nues,

Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues.

Alors l'homme et la femme en leur agilité

Jouissaient sans mensonge et sans anxiété,

Et, le ciel amoureux leur caressant l'échine,

Exerçaient la santé de leur noble machine.

Cybèle alors, fertile en produits généreux,

Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux,

Mais, louve au coeur gonflé de tendresses communes,

Abreuvait l'univers à ses tétines brunes.

L'homme, élégant, robuste et fort, avait le droit

D'être fier des beautés qui le nommaient leur roi ;

Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures,

Dont la chair lisse et ferme appelait les morsures !

 

Le Poète aujourd'hui, quand il veut concevoir

Ces natives grandeurs, aux lieux où se font voir

La nudité de l'homme et celle de la femme,

Sent un froid ténébreux envelopper son âme

Devant ce noir tableau plein d'épouvantement.

Ô monstruosités pleurant leur vêtement !

Ô ridicules troncs ! torses dignes des masques !

Ô pauvres corps tordus, maigres, ventrus ou flasques,

Que le dieu de l'Utile, implacable et serein,

Enfants, emmaillota dans ses langes d'airain !

Et vous, femmes, hélas ! pâles comme des cierges,

Que ronge et que nourrit la débauche, et vous, vierges,

Du vice maternel traînant l'hérédité

Et toutes les hideurs de la fécondité !

 

Nous avons, il est vrai, nations corrompues,

Aux peuples anciens des beautés inconnues :

Des visages rongés par les chancres du coeur,

Et comme qui dirait des beautés de langueur ;

Mais ces inventions de nos muses tardives

N'empêcheront jamais les races maladives

De rendre à la jeunesse un hommage profonde,

- A la sainte jeunesse, à l'air simple, au doux front,

A l'oeil limpide et clair ainsi qu'une eau courante,

Et qui va répandant sur tout, insouciante

Comme l'azur du ciel, les oiseaux et les fleurs,

Ses parfums, ses chansons et ses douces chaleurs !

 

J'aime le souvenir de ces époques nues - Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

 

ddb47eca67a0

 

Partager cet article
Repost0
2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 08:34

Qui peut vous oublier, blondes filles du Nord,

Au teint pâle, aux yeux bleus, si pures et si belles

Qu'il nous semble toujours qu'aux voûtes éternelles

Comme des séraphins, vous allez prendre essor !

 

De vos yeux abrités sous vos longs cheveux d'or,

Parfois, à votre insu, sortent des étincelles.

C'est que le feu caché qui couve en vos prunelles

N'a dans aucun climat fait battre un coeur plus fort.

 

Pendant les courtes nuits de juin, ô jeunes filles !

Quand vous veniez, le front caché dans vos mantilles,

Fouler d'un pied léger les prés de Djurgarden,

 

Je croyais voir au ciel scintiller plus d'étoiles ;

L'air était embaumé, la nuit était sans voiles,

Et mon rêve enchanté durait jusqu'au matin.

 

Les jeunes filles de Stockholm - Armand de FLAUX (1819-1883)

 

52256070

 

53885087

 

54133729

 

55442838

 

55442842

 

55862296

 

56025909

 

56203411

 

57217887

 

57383163

 

58495495

 

62093968

 

 

62447853

 

62782620

 

Partager cet article
Repost0
2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 08:04

The girl on a Motorcycle [1968]

MBDGIMO EC005

 

Girl on a Motorcycle 8

‘Skin.. it’s like skin. I’m like an animal..’

Girl on a Motorcycle 2

 

Girl on a Motorcycle 3

 

Girl on a Motorcycle 4

‘Timid little mice, caught in traps.. I’m caught, I run round my little cage..’

Girl on a Motorcycle 5

 

Girl on a Motorcycle 6

  

Girl on a Motorcycle 7

 

Girl on a Motorcycle 9 

 

Girl on a Motorcycle 15

  

Girl on a Motorcycle 10

 

Girl on a Motorcycle 11

 

Girl on a Motorcycle 12

 

Girl on a Motorcycle 13

   

Girl on a Motorcycle (1968) Colour Promotional 1

 

 
Partager cet article
Repost0
2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 08:03

 

Partager cet article
Repost0
2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 07:40

Sois pure comme la rosée,

Comme le ciel que tu reflètes ;

Sois légère aux herbes brisées,

Ame tremblante du poète.

 

Colore-toi du sang de l'aube,

Scintille en larme aux cils des feuilles ;

Et si des roses te recueillent,

Qu'une vierge cueille ces roses.

 

Sois lumineuse et résignée,

Rafraîchis le pied qui te foule ;

Souris au soleil hostile, ourle

Les rosaces des araignées :

 

Comme la froide et radieuse

Rosée enivre les cigales,

Tristesse du poète, abreuve

L'harmonieux concert des âmes !

 

Sois pure comme la rosée - Charles GUÉRIN (1873-1907)

 

62490161

 

59438111

 

55442825

 

56203323

 

56242844

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Sans blog !?!
  • : Une quintessence de futilité ambiante avec des reminiscences variables de secousses telluriques, atmosphériques, éthyliques...
  • Contact

Recherche

Liens