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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 09:29

Le mouvement raëlien a été fondé par le français Claude Vorilhon, dit Raël, en 1974. À l'origine, la doctrine du mouvement se base sur le contact qu'aurait eu Raël avec des extraterrestres techniquement avancés, les « elohim », qui auraient créé la vie sur Terre et plusieurs religions du monde comme le catholicisme, le judaïsme ou encore l'islam. Par la suite, les croyances des adeptes se sont fondées sur l'importance des avancées scientifiques et techniques et en particulier sur le fait que le clonage et le transfert de la conscience permettraient d'accéder à l'immortalité. Le mouvement promeut également la géniocratie, il prône une certaine forme de libération sexuelle et une pratique qu'il appelle « méditation sensuelle ».

 

La croyance raélienne se fonde entièrement et uniquement sur le témoignage de Claude Vorilhon appelé maintenant Raël. La doctrine est clairement reportée dans les différents ouvrages qu'il a écrits. Le mouvement raélien se présente comme une religion athée. Les raéliens pensent qu'il n'y a pas de Dieu et pas d'âme.

 

Les raéliens croient que le développement de la science est une des clés essentielles (avec celui de la conscience) de l'amélioration du sort d'une humanité promise à l'âge d'or et à la vie éternelle au moyen du clonage.

 

Selon les raéliens, la science serait de nos jours essentiellement au service des politiques et des militaires, mais devrait être mise à terme au service de l'humanité dans son ensemble. Ils considèrent les politiciens et les militaires comme les plus dangereux de tous les humains. L'élévation du niveau de conscience de l'humanité serait la seule alternative possible afin d’éviter l'autodestruction. Pour cela, Raël enseigne des valeurs telles que l'amour des différences, le respect, la maîtrise des émotions, la liberté, la différence, l'indépendance, l'intérêt pour les sciences nouvelles, les OGM, la méditation, l'harmonie par l'éveil des cinq sens, la délicatesse, la non-violence, la résistance pacifique, le plaisir, l'épanouissement de l'être (dont la sexualité entre « adultes consentants »), la créativité…

 

Le 13 décembre 1973, au cœur du puy de Lassolas (un volcan éteint près de Clermont-Ferrand) en France, Claude Vorilhon prétend avoir rencontré un extra-terrestre qui, à cette occasion, lui aurait donné le nom de « Raël ». Il lui aurait également transmis un message expliquant l'origine de la vie sur la Terre. L'année suivante, Claude Vorilhon décide de se consacrer à la promotion de ce message pour l'humanité et à la construction d'une ambassade destinée à accueillir les extra-terrestres.

 

Le 7 octobre 1975, toujours selon Claude Vorilhon, une nouvelle délégation d'extraterrestres, les Elohim l'auraient emmené sur une planète où il aurait vu des choses prodigieuses. Il aurait, entre autres, rencontré différentes personnalités religieuses comme Bouddha, Moïse, Jésus-Christ et Mahomet, maintenus artificiellement en vie en attendant de revenir un jour sur Terre.

 

Avec les 25 000 ans d'avance technologique sur notre civilisation, les Elohim auraient conçu la vie en laboratoire. Eux-mêmes auraient été créés de façon identique, formant ainsi une chaine infinie dans le temps et dans l'espace. Raël soutient que ces extraterrestres lui auraient prédit la destruction de l'humanité par un conflit nucléaire mondial et que certains êtres (tels les non-violents et ceux qui auraient contribué au progrès de l'humanité), seraient sauvés par les Elohim et recevraient ainsi les connaissances qui leur permettraient d'atteindre l'âge d'or, durant lequel la science serait au service de l'homme.

 

Raël emploie souvent le terme Elohim, mot hébreu pluriel injustement traduit, selon lui, par Dieu au singulier, alors qu'il devrait - toujours selon lui - se traduire par « ceux qui sont venus du ciel ».

 

la méditation sexuelle pour accéder à l'orgasme cosmique...
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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 09:08

It's a big blue spanish sky,

Lay on my back and watch clouds roll by.

I've got the time to wonder why,

She left me.

 

It's a slow sad spanish song,

I knew the words but I sang them wrong.

The one I love has left and gone,

Without me.

 

Now she's gone, our world has changed.

Watching a blue sky, thinking of rain.

 

It's a slow sad spanish song,

I knew the words but I sang them wrong.

The one that I love has left and gone,

Without me.

 

It's a big blue spanish sky,

I Lay on my back and watch clouds roll by.

I only wish I could make you cry,

Like I do.

Like I do.

Like I do.

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 08:42

Enola Gay est le nom de l'avion Boeing B-29 Superfortress qui largua sur la ville de Hiroshima le 6 août 1945 la première Bombe A utilisée comme arme de guerre : Little Boy, lors de la mission Dimples 82.

 

Enola Gay était un B-29-45-MO de l'U.S. Army Air Force's 509th Composite Group construit par l'usine Glenn L. Martin d'Omaha, numéro de série 44-86292. Il avait pris son envol pour Hiroshima depuis Tinian, l'une des îles Mariannes. Le pilote de l'avion, le Colonel Paul Tibbets, l'avait baptisé ainsi en hommage à sa mère, Enola Gay Hazard Tibbets, pour que l'avion soit « sous une bonne étoile » (dixit Tibbets).

 

Trois jours après, Bockscar, un autre B-29 piloté par le major Charles Sweeney, largua une bombe A au plutonium surnommée Fat Man sur Nagasaki. Suite à des problèmes techniques, Sweeney dût laisser son appareil habituel, le Great Artiste, pour emprunter celui habituellement piloté par Frederick Bock. Little Boy et Fat Man sont à ce jour les seules armes nucléaires à avoir été utilisées en temps de guerre sur des populations civiles. Enola Gay sera également déployé durant le raid sur Nagasaki avec George William Marquadt aux commandes. Sa mission durant cette seconde attaque sera la reconnaissance météorologique au-dessus de Kokura, cible principale dont la couverture nuageuse empêcha le bombardement.

 

Deux heures après la réussite de l'essai Trinity, les bombes Fat Man et Little Boy prirent le départ depuis San Francisco en direction de Tinian à bord du croiseur USS Indianapolis. Les Américains avaient prévu deux attaques si la première ne s'avérait pas suffisante. Le 26 juillet 1945, elles arrivèrent sur la base américaine.

 

Little Boy fut installée dans le B-29 mais ne fut pas armée comme cela était initialement prévu. On craignait en effet que le B-29 s'écrase et que la bombe se déclenche accidentellement, pulvérisant immédiatement l'île. Les accidents avec ces bombardiers étaient courants et les militaires ne voulaient pas prendre ce risque. Il fut décidé que l'armement se ferait après le décollage, une des phases les plus délicates de la mission. L'équipe s'entraîna sans relâche pour peaufiner la mission et plus particulièrement le capitaine William Parsons qui était chargé d'armer la bombe en vol avec toutes les responsabilités que cela impliquait.

 

Tibbets décida ensuite de nommer le B-29 avec un nom unique, celui de sa mère. Peu avant le décollage, des journalistes s'étaient amassés autour du bombardier pour immortaliser l'évènement.

 

À 2 h 45, le matin du 6 août 1945, Enola Gay prit difficilement son envol à cause du poids important de la bombe (environ 4 tonnes).

Le bombardier ne rencontra aucune résistance ennemie et atteignit sans encombre les côtes japonaises. Précédé par Straight Flush qui provoqua une alarme à Hiroshima, Enola Gay eut le feu vert pour l'attaque. Les Japonais levèrent l'alerte car seuls trois avions s'approchaient à haute altitude et semblaient se diriger vers une autre ville.

 

Armée en vol par Parsons et Jeppson, la bombe fut larguée à 8 h 15 min 17 s sur Hiroshima avec seulement 17 s de retard sur l'horaire prévu. À 8 h 16 min 2 s (heure locale), après 43 secondes de chute libre, elle explosa à 580 mètres au-dessus de la ville occasionnant immédiatement 70 000 victimes, nombre porté à 200 000 suite aux conséquences des radiations. Enola Gay s'était déjà éloigné après avoir effectué un virage serré de 158 °. Les membres de l'équipage, protégés par des lunettes, purent assister à l'explosion et rentrèrent à Tinian où ils furent décorés pour leur mission.

 

L'opérateur chargé des liaisons radio à Tōkyō, un employé de la Nippon Hōsō Kyōkai, remarqua que la station de Hiroshima ne répondait plus. Il tenta de rétablir la communication via une autre ligne téléphonique, celle-ci s'était également tue. Environ vingt minutes plus tard, le centre ferroviaire qui gérait les télégraphes à Tōkyō réalisa que la ligne principale avait cessé de fonctionner jusqu'au nord de Hiroshima. Tous ces problèmes furent l'objet d'un rapport auprès du poste de commandement japonais.

 

 

Le commandement principal tenta à plusieurs reprises d'appeler le centre de commandement de l'armée à Hiroshima. Le silence qui s'ensuivit laissa dubitatifs les responsables de Tōkyō. Ils savaient qu'aucun raid ennemi avec un grand nombre d'avions n'avait eu lieu, les radars n'avaient signalé que quelques avions ici et là. De plus, aucun stock important d'explosifs ne se trouvait à Hiroshima à ce moment-là. Un jeune officier du quartier général japonais fut alors envoyé d'urgence à Hiroshima par avion pour constater les dégâts et retourner à Tōkyō avec des informations sur des destructions potentielles. On pensait qu'il s'agissait juste de quelques lignes coupées par un bombardement isolé.

 

L'officier se rendit à l'aéroport et prit son envol en direction du sud-ouest. Après trois heures de vol, son pilote et lui distinguèrent un immense nuage de fumée au-dessus de Hiroshima. L'appareil se trouvait pourtant à 160 kilomètres et ne tarda pas à survoler la zone. Ils ne cessèrent de tourner autour de la ville dévastée, les deux membres à bord ne pouvaient croire ce qu'ils voyaient : des incendies à des kilomètres à la ronde, un épais nuage entourant la ville et plus que des ruines. L'avion atterrit au sud de la ville et l'officier prit des mesures après en avoir informé Tōkyō.

 

La capitale ne sera informée de la cause exacte du désastre que seize heures plus tard. C'est à ce moment que la Maison blanche fit l'annonce publique à Washington.

 

Pendant ce temps à Hiroshima, les secours tardaient à venir et nombreux furent ceux qui périrent durant les premières heures. Une intense soif gagna les habitants, les victimes cherchaient désespérément de l'eau, mais les soldats avaient reçu l'ordre de ne pas donner à boire aux grands brûlés.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_atomiques_d%27Hiroshima_et_Nagasaki

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 21:47

La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette

De flèches et de tours à jour la silhouette

D'une ville gothique éteinte au lointain gris.

La plaine. Un gibet plein de pendus rabougris

Secoués par le bec avide des corneilles

Et dansant dans l'air noir des gigues nonpareilles,

Tandis, que leurs pieds sont la pâture des loups.

Quelques buissons d'épine épars, et quelques houx

Dressant l'horreur de leur feuillage à droite, à gauche,

Sur le fuligineux fouillis d'un fond d'ébauche.

Et puis, autour de trois livides prisonniers

Qui vont pieds nus, un gros de hauts pertuisaniers

En marche, et leurs fers droits, comme des fers de herse,

Luisent à contresens des lances de l'averse.

 

Paul VERLAINE (1844-1896) - Effet de nuit

 

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 21:35

Oh Yes

 

there are worse things than

being alone

but it often takes decades

to realize this

and most often

when you do

it's too late

and there's nothing worse

than

too late.

 

Charles Bukowski

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 21:05

Le Coyote Ugly Saloon

153 First Avenue
between 9th and 10th streets

New York, NY 10009

 

31.jpg 
32.jpg 
48.jpg 
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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:40
Ca gigote, ça s'agite, ça bouge de la cuisse, de la bonne cuicuisse américaine, ça remue du popotin, ça tournicote du gigot, ça ne laissera pas froid un agneau...
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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 16:35
Noyés dans la masse
qu'est-ce que tu crois
on ne fait pas le poids
noyés dans la masse
on boit la tasse
noyés dans la masse
dis-moi
que je ne suis pas la seule que ça tracasse
noyés dans la masse
pourtant
on était loin d'imaginer
qu'un jour ou l'autre
on ne pourrait plus compter
pourtant
on était loin d'imaginer
qu'un beau matin
on se retrouverait
noyés dans la masse
grand rendement
petit espace
noyés dans la masse
on boit la tasse
noyés dans la masse
dis-moi
que je ne suis pas la seule que ça tracasse
noyés dans la masse...
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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 16:14
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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 15:34

Nous marchons nous marchons d’un immobile pas

Nous buvons au bidon à la fin du repas

Le dernier arbre en fleurs qu’avant Dijon nous vîmes

(Car c’est fini les fleurs des environs de Nîmes)

Etait tout rose ainsi que les journaux

D’hier et nous aimons ô femmes vos images

Sommes dans nos wagons comme oiseaux en cages

Te souvient-il encor du brouillard e Sospel

Une fillette avait ton vice originel

Et notre nuit de Vence avant d’aller à Grasse

Et l’hôtel de Menton Tout passe lasse et casse

Et quand tu seras vieille ô ma jeune beauté

Lorsque l’hiver viendra après ton bel été

Lorsque l’hiver viendra ô ma jeune beauté

Lorsque mon nom sera répandu sur la terre

En entendant nommer Guillaume Apollinaire

Tu diras Il m’aimait et t’enorgueilliras

Allons ouvre ton cœur Tu m’as ouvert tes bras.

                                 

Les souvenirs ce sont des jardins sans limites

Où crapaud module un tendre cri d’azur

La biche du silence éperdu passe vite

Un rossignol meurtri par l’amour chante sur

Le rosier de ton corps où j’ai cueilli des roses

Nos cœurs pendent ensemble au même grenadier

Dont les fleurs de grenade entre nos cœurs écloses

En tombant une à une ont jonché le sentier.

                        

Les arbres courent fort les arbres courent courent

Et l’horizon vient à la rencontre du train

Et les poteaux télégraphiques s’énamourent

Ils bandent comme un cerf vers le beau ciel serein

Ainsi beau ciel aimé chère Lou que j’adore

Je te désire encore ô paradis perdu

Tous nos profonds baisers je me les remémore

Il fait un vent tout doux comme un baiser mordu

Après des souvenirs des souvenirs encore.

 

Guillaume Apollinaire - Le train militaire

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