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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 15:50

Mesdames et messieurs ... Je vous signale tout de suite que je vais parler pour ne rien dire. Oh ! je sais ! Vous pensez : "S'il n'a rien à dire ... il ferait mieux de se taire !"Evidemment ! Mais c'est trop facile ! ... c'est trop facile !Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n'ont rien à dire et qui le gardent pour eux ?

 

Eh bien non ! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache !Je veux en faire profiter les autres !Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n'avez à rien dire, eh bien, on en parle, on en discute !Je ne suis pas ennemi du colloque.Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire, de quoi allons-nous parler ?Eh bien, de rien ! De rien ! Car rien ... ce n'est pas rien. La preuve c'est qu'on peut le soustraire.Exemple : Rien moins rien = moins que rien !Si l'on peut trouver moins que rien c'est que rien vaut déjà quelque chose !On peut acheter quelque chose avec rien !En le multipliant Une fois rien ... c'est rien Deux fois rien ... c'est pas beaucoup !Mais trois fois rien ! ... Pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose ! ... Et pour pas cher !Maintenant si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien :Rien multiplié par rien = rien.Trois multiplié par trois = neuf.Cela fait rien de neuf !Oui ... ce n'est pas la peine d'en parler !Bon ! Parlons d'autres choses ! parlons de la situation, tenez !Sans préciser laquelle !Si vous le permettez, je vais faire brièvement l'historique de la situation, quelle qu'elle soit !Il y a quelques mois, souvenez-vous la situation pour n'être pas pire que celle d'aujourd'hui n'en n'était pas meilleure non plus !Déjà nous allions vers la catastrophe nous le savions ... Nous en étions conscients !Car il ne faudrait pas croire que les responsables d'hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d'aujourd'hui !

 

Oui la catastrophe, nous le pensions, était pour demain !C'est-à-dire qu'en fait elle devait être pour aujourd'hui ! Si mes calculs sont justes !Or, que voyons-nous aujourd'hui ?Qu'elle est toujours pour demain !Alors je vous pose la question, mesdames et messieurs :Est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nos l'éviterons ? D'ailleurs je vous signale entre parenthèses que si le gouvernement actuel n'est pas capable d'assurer la catastrophe, il est possible que l'opposition s'en empare !

 

[Raymond Devos]

 

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 14:37
Mes meilleurs copains (Jean-Marie Poiré) - 1989

Cinq potes approchant la quarantaine (Richard, Jean-Michel, Guido, Antoine et Dany) se retrouvent dans la maison de Richard, à l'occasion de la venue à Paris de Bernadette Legranbois, l'ancienne chanteuse du groupe qu'ils formaient tous les six au début des années 1970, et qui les avait quittés vingt ans auparavant pour faire carrière à Montréal.

 

Entre éclats de rire, souvenirs des années 70, flash back, et remises en questions, quelques vieilles rancunes et histoires ressurgissent.

[Le film ne rencontre pas un grand succès lors de sa sortie en salle (seulement près de 360 000 entrées), mais est devenu culte au fil des rediffusions à la télévision.]

 

Jean-Pierre Darroussin interprète Daniel Pécoud dit Dany : guitariste du groupe, il est découvert par les autres membres lorsqu'il joue un solo en pleine rue. Doté d'un véritable génie musical, son attitude très zen et désinvolte lui confère quelques problèmes en société, société qu'il qualifie d'ailleurs de "flippée". Personnage lunaire, il est hébergé avec son fils par Richard, et lui rend quelques services en qualité de livreur, au lieu de faire carrière dans le monde musical... 
 
 
 
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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 14:08

 Les Anglais ont inventé le foot, les Français l'ont organisé, les Italiens le mettent en scène.

 

Tout être différent, sortant de la norme, est considéré comme fou.

 

Quand on ne sait pas, on a peur.

 

Je ne joue pas contre une équipe en particulier. Je joue pour me battre contre l'idée de perdre.

 

Un artiste, c'est celui qui a le don d'éclairer une chambre noire.

 

Quand les gens parlent de toi, c'est que tu existes.

 

C'est seulement à l'instant de les quitter que l'on mesure son attachement à un lieu, une maison, ou à sa famille.

 

Le ballon, c'est comme une femme, il aime les caresses.

 

On dit d'un bon vin que c'est la Vierge qui vous pisse dans le gosier.

 

When the seagulls follow the trawler, it is because they think sardines will be thrown into the sea.

[Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines.]

 

Raymond Domenech est l’entraîneur le plus nul du football français depuis Louis XVI.

 

L'idéal, ce serait d'être un ermite et d'avoir de temps en temps une femme...

 

L'identité nationale c'est quoi ? C'est ... devoir parler français, c'est ... chanter la Marseillaise, c'est ... lire la lettre de Guy Môquet, c'est surtout être con tout ça. 

[Eric Cantona] 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 11:05

Un coup de foudre est une expression francophone qui désigne le fait de tomber subitement en admiration amoureuse pour une personne ou pour une chose. C'est un phénomène presque mythique des notions amoureuses, et considéré comme un idéal romantique.

  

Les plus belles passions ne sont que la rencontre de deux égoïsmes.

[Jean-Yves Soucy]

 

Deux êtres qui s'aiment se rencontrent toujours.

[Proverbe danois]

 

L'avantage du coup de foudre, c'est qu'il fait gagner du temps.

[Pierre Doris]

 

Le coup de foudre est facile à comprendre ; c'est quand deux personne se sont regardées toute leur vie que cela tient du miracle.

[Sam Levenson]

 

La plus extraordinaire femme qu'on ait jamais rencontrée est celle qu'on vient de quitter.

[Jules Renard]

 

Au fond, ce fameux coup de foudre dont on fait si grand cas n'est sans doute qu'un choc de cymbales. La simple percussion de deux disponibilités urgentes.

[Alexandre Millon]

 

 

 

 

 

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 10:20

C'était l'histoire de ma vie ou plutôt de la sienne. Elle avait toute juste seize ans et déjà s'ennuyait. Elle s'ennuyait comme une personne qui avait tout vu, tout vécu, tout vaincu, tout fait avec son cul. Elle s'ennuyait, c'était tout vu. Elle était jeune, plutôt bien belle et très foutue. Elle était riche, elle était sarcastique et cérébrale, probablement bien plus lucide que la plupart des gens ne le sont à l'avènement de leur existence. Elle s'ennuyait depuis un moment déjà. Ses seuls petits plaisirs étaient de faire tourner les hommes en bourrique mais, même ça, ça lui était passé. Faut dire qu'elle s'était rendue compte très tôt qu'avec son petit cul, elle pouvait rendre dingue des bonshommes à peine croisé furtivement. Ce pouvoir de séduction l'avait séduit elle-même quelques temps mais à faire tourner les têtes sans passion, on se rend vite à l'évidence de son propre ennui. L'ennui est quelque chose de terrible à partir du moment où l'on en a absolument conscience, lorsqu'on ne se cache plus derrière le divertissement ou les sentiments falsifiés par nos âmes corrompues. Y'a rien de plus consternant de se rendre compte, en toute lucidité, au milieu d'une soirée sociale, de la vacuité des rapports humains, basés sur un enchaînement de faits et situations pré-établis et sur la passivité complice de nos bas instincts primaires. A partir de ce moment précis, chaque geste, sourire, parole, regard des autres vous paraissent être un Algeco jaune, une cabane préfabriquée, un couloir d'hôpital qui sent l'éther, un bonjour de commercial. Une fadeur délicieusement amère vous envahit. Vous lévitez au dessus de la foule sans aucune vodka au compteur. Vous êtes au dessus du lot et cette sensation vous rend irrémédiablement triste. Triste de ne vous en être pas rendu compte plus tôt, et triste de comprendre qu'à partir de maintenant, vous ne trouverez votre bonheur et votre salut que dans les moments où vous serez livrés à vous-même. Cette fille qui ne me voyait pas, je l'aimais. Je l'aimais comme une soeur, comme une fée, comme un rayon de lumière, comme un ange gardien, comme un alter ego. Pourtant, elle ne m'avait rien dit, elle ne m'avait rien fait, je me demande même si elle m'avait regardé vraiment un jour tout au fond du coeur (parce que au fond des yeux, on s'en fout un peut. Le fond des yeux, c'est bon pour la queue, pas pour les aveux). Je suis tombé en amour pour elle parce qu'elle représentait pour moi la force sûre et la faiblesse absolue. Elle incarnait à elle seule la dichotomie du monde. C'était une métaphore de la cyclotimie de notre société. C'était un élastique qui pouvait s'étirer à l'infini pour revenir à son point initial. Je suis tombé très vite sous son charme malsain et c'est à partir de là que j'ai commencé à me faire très mal...

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 09:47

J'adore cette chanson, voila... Elle est un peu longue mais si tu as le courage et la foi, peut-être aussi qu'elle te parlera, peut-être aussi que toi tu l'aimeras... Hallelujah...

 

 

 

 

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 09:35

Lilac Wine est une chanson écrite et composée par James Shelton en 1950. Elle est interprétée pour la première fois par Hope Foye dans l’éphémère revue musicale, "Dance Me a Song."

 

Jeff Buckley considérait que Nina Simone en avait fait une interprétation de référence : « J’ai juste entendu la version de Nina Simone. Et c’est là qu’est le problème. Il y a celle d’Eartha Kitt. Il y a celle d’Elkie Brooks, que je n'ai jamais, jamais entendue. Il y en a d’autres. Elles sont toutes correctes, mais Nina a fait la meilleure. Il n’y a plus rien à faire ensuite. C’est la version indépassable. Elle est la reine. »

 

Le seul artiste à avoir eu un succès avec cette chanson est Elkie Brooks en 1978, et au Royaume-Uni, la chanson lui reste étroitement associée.

 

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 09:25
Le premier album de Melissmell sera disponible non pas pour Noël (snif) mais en janvier 2011... Voila, un peu de promo gratuite et bien intentionnée pour cette fille (que je connais pas du tout et avec qui je n'ai eu aucun rapport séminal, je tenais à le préciser)...

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 09:08

Melissmell ne fait pas la grève: 

« C’est plus intéressant d’aller foutre le bordel et chier devant L’Elysée ! »

 

Elle chante un peu comme Damien Saez mais sent plus fort

Interview Une rage à la Bertrand Cantat, une voix faite pour le rock, Melissmell chante la contestation. Artiste engagée, elle explique à StreetPress que la lutte finale est pour bientôt et que le monde serait mieux sans le fric.

 

Salut Melissa.

Ah, non ! Mon nom, c’est Mélanie !

Ah ! Désolée ! Et Melissmell ça vient d’où alors ?

De plusieurs choses. Dans Melissmell, tu retrouves la mélisse, une plante qui pousse partout en France où il y a du soleil. C’est une plante très tonique qui soulage les maux de tête et les mots de ventre. Après il y a «smell» pour l’odeur. Moi par exemple, je ne me lave que les dimanches. Ensuite, on retrouve le « Smell », comme Smell Like Teen Spirit, en hommage à Nirvana. Enfin, il y a le mot mélisme. C’est une technique vocale qu’on utilise dans tous les chants religieux et un mot grec qui veut dire mélodie.

Comment as-tu réussi à mixer tous ces mots ?

Au départ, j’ai cherché dans le dictionnaire un mot qui commençait par «mel» parce que Mel existait déjà, elle habite à Nancy, et fait de la chanson française. Je suis tombée sur la mélisse et j’ai pensé à smell. Trois ans après, on m’a parlé de mélisme et je me suis dit que c’était une belle coïncidence.

 

Melissmell – Ze StoryMaintenant qu’on connaît la naissance de Melissmell, dis-nous en plus sur Mélanie…

 

Juillet 2007 : Mon tout premier festival Chauffer dans la noirceur (conduire la nuit en québécois) en Bretagne.

 

2008 : Elle bosse sur le festival C’est dans la vallée. Elle est notamment chargée de déposer Rodolphe Burger à la gare!

 

16 janvier 2009 : Première partie de Peps. Elle chante “Je me souviens” pour la première fois. Dans la salle, tout le monde se met à pleurer.

 

Mai 2009 : Elle gagne le 2e Prix Public aux Découvertes de Montauban

 

Je suis née en Ardèche et j’ai un peu fait le tour de France pour trouver des musiciens en exerçant pas mal de métiers différents. Je suis arrivée à Paris en 2006 et je jouais dans la rue, dans les bars, dans de toutes petites salles, sans jamais trouver de musiciens. Quelqu’un m’a proposé de travailler en collaboration sur mes chansons et je suis partie à Strasbourg. C’est finalement là-bas que j’ai trouvé des musiciens et je m’y suis installée.

Et ça te plait ?

Ce que j’aime beaucoup à Strasbourg, c’est que même si c’est petit, c’est très dense au niveau culturel. C’est une porte ouverte sur l’Europe. La musique, elle, vient d’Angleterre, d’Allemagne, des Pays-Bas, de l’Europe de l’est…toutes les musiques arrivent à Strasbourg.

Ta chanson « aux armes » est-elle un clin d’œil à Gainsbourg ?

Bien sûr !

Pour le côté subversif ?

C’était un clin d’œil à plusieurs choses. Je l’ai écrite en mai 2008 parce que notre cher président nous disait que mai 68 n’avait pas existé, que c’était de la merde, que ce n’était rien. Un petit clin d’œil à Gainsbourg ne fait pas de mal, et en même temps, j’avais envie de jouer sur le second degré.

 

C’est-à-dire ?

Quand je dis Faites entrer l’accusé , c’est au peuple que je parle. C’est vous qui avez choisi ce merdier, maintenant démerdez-vous, ce n’est pas moi qui ai voté pour ce truc. C’était aussi une référence aux Inconnus quand ils font des parodies sur des groupes. L’idée était de reprendre l’Internationale, de mettre la Marseillaise au milieu, de se foutre de la gueule du foot et de mettre le tout à ma sauce.

A la première écoute, c’est quand même super violent !

Moi je le vois comme du second degré. Mais c’était à double tranchant. Si je faisais tout au second degré, on ne m’aurait pas pris au sérieux. Alors je l’ai fait à fond. Je voulais parodier et foutre le bordel dans cette Marseillaise. Je suis très engagée, pour les plus pauvres, ceux qui viennent de là d’où je viens, c’est-à-dire de rien.

Et comment se manifeste cet engagement ?

Pour l’instant, c’est à ma petite échelle. Quand je serais plus connue, je pourrais peut-être faire plus de choses. Mais je ne fais jamais grève. Je trouve qu’il est plus intéressant d’aller prendre le paillasson de là où ça nous emmerde, d’aller foutre le bordel directement à l’Elysée, et d’aller chier devant ! Il faut avoir des idées un peu plus poussées plutôt que de simplement gueuler sa rage dans la rue.

 

 « L’idée était de reprendre l’Internationale, de mettre la Marseillaise au milieu, de se foutre de la gueule du foot et de mettre le tout à ma sauce. »

 

Tu crois que la lutte finale est pour bientôt ?

Oui. On a assez de sang chaud, on est suffisamment d’enfants d’immigrés pour se dire « ouais, on peut le renverser ». Aujourd’hui, les femmes ont assez de force pour aller faire des choses, et assez d’hommes sont avec ces femmes là. Mais ce n’est que mon avis. On est quand même une majorité à penser la même chose et à ne pas vouloir cette société-là.

C’est quoi le problème de cette société ?

C’est l’argent le problème. On est dans une société où c’est le fric qui prime, et qui coince tout le monde. S’il n’y avait pas le fric, ce serait l’être vivant qui primerait, avec autre chose comme des échanges de services, du troc…

Communiste, alors ?

Pire que ça ! J’ai un drapeau noir sur la tête. Après je ne peux pas mettre mes idées en application. Ca serait bien de rassembler les personnes qui pensent la même chose et qu’elles arrêtent de se tirer dans les pattes.

La poésie, ça a de l’importance dans ta musique ?

C’est justement par là que je peux arriver à donner des images. L’important, c’est la poésie. C’est l’un des plus beaux arts, un des plus durs à pratiquer.

 

Sur un de tes anciens blogs, j’ai écouté une chanson «Liberté j’écris ton nom sur…»

Je n’ai plus le droit de l’interpréter. C’est un texte de Paul Eluard qui a été écrit en 1953. Pour sa famille, soit je l’interprète en entier, soit je ne l’interprète pas. Mais ce poème fait 84 vers, ce qui donnerait une chanson de 12 minutes, et ce n’est pas possible. En fait, je voulais piocher dans ce texte pour lui donner le goût d’aujourd’hui. Je voulais qu’il soit compréhensible aussi par les illettrés, parce que je suis dyslexique. J’avais envie de faire comprendre ce texte aux gens qui ne savent pas lire.

Le titre de ton album « Ecoute s’il pleut », c’est une question, une affirmation, une invitation ?

Les trois à la fois. C’est une question : est-ce que tu écoutes la pluie, est-ce que tu restes sous cette pluie ? J’adore me mettre sous la pluie et écouter s’il pleut. C’est une proposition : écoute cet album s’il pleut dans ton cœur, dans ton âme, ça te soulagera peut-être un petit peu.

C’est de ça dont parle ton album ?

Ca traite de sujets globaux. Je n’avais pas envie d’aller dans le détail parce qu’on ne me connaît pas. Je voulais présenter une palette où on sent la féministe, la tendresse, la femme de 30 ans, la révoltée, la pseudo-adolescente que j’ai été.

Ça a été dur de tout mélanger ?

Ça a été dur de mettre un lien entre tout ce que je suis, entre mes différents « moi ». Généralement quand tu écoutes un album, c’est un peu la même chanson tout du long et là ce n’est pas du tout le cas. On passe du coq à l’âne au niveau des émotions et c’est ça qui me plait.

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 08:52

Aujourd'hui, c'est la fin des banques et du système capitaliste et tout ça puisque tout le monde va suivre l'appel d'Eric Cantona et va aller vider son compte bancaire, et de ce fait rendre l'économie actuelle moribonde, voire obsolète. Moi, j'ai écrit à Monsieur Eric Cantona, pour lui dire que je portais, plus jeune, mes maillots de foot à sa manière (le col relevé) et que je serai bien allé vider mon compte en banque aujourd'hui pour suivre son appel à la révolution. Je lui ai dit que je viderai volontiers mon compte à condition de m'envoyer un petit chèque au préalable afin qu'il y ait sur mon compte, une somme à retirer. Et oui, encore une fois, cette révolution financière du troisième millénaire était de la science-fiction pour moi, ou tout du moins, un truc de riches. Vous y croyez, vous, à une révolution de riches ? Ca fait tout drôle non ? Parce que, comme moi, il y a à mon avis, bon nombre de personnes qui n'ont rien à vider sur leur compte à part leur petit pécule mensuel (salaire miséreux, pension misérable, assedic de miséricorde, rmi de misère). Maintenant, il faut même être riche pour participer aux révolutions ! Le monde est tombé sur la tétine. Le monde n'est pas si fou. Le monde est complètement con, oui...

 

   

 

 

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