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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 10:34

Jamais je ne verrais tes seins
Je le sais bien mais c'est anodin
Jamais je ne gouterais tes lèvres
Rien que de le savoir, ça me fout la fièvre
Jamais tes doigts ne glisseront sur mes couilles
Pas grave, du moment que tu mouilles
Jamais tu ne reniffleras mes aisselles
Comptes plus sur moi pour la vaisselle
Jamais dans tes cheveux je n'éjaculerais
Même si en vrai je rêve de le faire dans ta raie
Jamais  sur tes seins blancs, on ne verra mes dents
Normal puisque tu me les a cassé depuis longtemps
Jamais je ne lècherai tes poils pubiens
M'en fous, tu m'as dit qu'il n'y avait rien
Jamais de ta belle bouche tu me lapperas la pine
Après tout, tu n'es qu'une prude lapine
Jamais je n'entendrais ton cri animal
Vois-tu, je ne m'en sors pas si mal
Jamais tes jolies fesses ne s'offriront à mes mains
Je trouve ça dommage pour une petite catin
Jamais tu ne me lècheras le poitrail avec envie
Pourtant j'avais cru que tu m'avais choisi
Jamais tu ne te branleras devant moi
J'aurai pourtant regardé cela avec émoi
Jamais tu n'extrairas de ma bite mon sperme
Chaud pourtant, c'est bon pour l'épiderme
Jamais tu ne me montreras comment tu uses ton gode
Si j'étais toi, j'aurai pourtant expliqué ta méthode
Jamais devant mes yeux, en toi, tu enfonceras tes doigts
Bien que comme ça, je ne t'approcherais même pas
Jamais tu me m'offriras une vue de toi en levrette
C'est con, je t'aurais donné ma semence en brouette
Jamais avec toi de toupie thaïlandaise
Je suis sûr que ça m'aurait mis à l'aise
Jamais je ne sentirais ta langue en moi tournoyer
Dommage, pour ça j'aurais escalader un peuplier
Jamais comme une princesse tu ne m'auras branlé
C'est pourtant ce que j'étais venu chercher
Jamais dans un champ, ta croupe tu ne m'auras montré
Alors qu'à tous, à l'école, tu l'as exhibé
Jamais au coeur de la nuit, je n'entendrais ton cri primal
A jamais, rien que pour ça, j'aurai mal
Jamais tu ne me diras entre deux râles que tu m'aimes
Rien que ça, y'a de quoi foutre la haine
Jamais, o grand jamais, tu ne me feras jouir
M'en fous, c'est de toi, que je souhaitais jouir
Jamais tu n'existeras dans mes nuits
Putain, ça sent l'ennui...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 10:28

Jim Morrison, grâcié aux Etats-Unis pour exhibitionnisme, 40 ans après...

 

Quarante ans après les faits, le légendaire et charismatique leader des "Doors", le chanteur Jim Morrison, décédé à Paris en 1971, a été blanchi jeudi à titre posthume par l'Etat de Floride d'une accusation d'exhibitionnisme lors d'un de ses plus fameux concert.

 

Cette grâce posthume a été accordée à l'unanimité par les quatre membres du Comité des grâces de Floride (sud-est) à l'initiative du gouverneur sortant Charlie Crist, un républicain devenu indépendant.

 

Le mythique chanteur-compositeur des Doors avait été poursuivi, dans son Etat natal en 1969, pour indécence, exhibitionnisme, outrage aux bonnes moeurs et ivresse publique à la suite d'un concert donné le 1er mars à l'auditorium Dinner Key de Miami.

Jeudi, le gouverneur explique dans un communiqué que Jim Morrison a le droit d'être considéré innocent puisqu'il est décédé avant que l'appel qu'il avait fait de sa condamnation n'ait été entendu.

 

"Quand la mort empêche l'accusé de faire appel d'un jugement, la condamnation est déclarée nulle", dit le gouverneur.

 

"Dans ce cas, coupable ou innocent, c'est entre les mains de Dieu et non entre les nôtres. C'est pourquoi j'ai demandé à mes collègues de pardonner à Jim Morrison", conclut-il.

 

 Info AFP - 09/12/2010 à 22:31

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 20:46

Entrées

Regattoni, truffe de Bourgogne  

Saint Jacques poêlées, mousseline de panais, Boudin de chez M. Ospital, jus de persil  

Thon cuit saignant servi froid, ravioles de jarret de veau, émulsion roquette  

Cuisses de grenouilles façon tempura, huître en tartare, pomelo chinois, vert de cresson  

Tartare de boeuf, caviar d'Aquitaine  

 

Viandes

Faisan rôti sur carcasse, choux farçi au foie gras et truffe, jus court  

Ris de veau croustillant, cappucino de cèpes au lard quelques cèpes poêlés  

Boeuf normand, mousseline de potimarron et noisette, sauce vierge  

Grousse pochée, bouillon au houblon, les cuisses confites, quelques racines d'hiver  

 

Poissons

Dorade royale de pêche, fenouil confit  

Bar rôti, déclinaison sur le cèpe, jus de persil  

Turbot rôti, coulant de topinambour, tartine moëlle de boeuf et turbot à la truffe  

Saint Pierre cuit vapeur, truffe blanche  

 

Desserts

Compote de figues en craquant noisette, sorbet émulsion fruits rouges  

Nem de poire caramélisé et gingembre, sorbet gingembre  

Sabayon passion sur lit de fruits exotiques, glace vanille  

Duo de chocolat et violette sur sablé cacao, crème glacée violette  

Parfait pistache, crémeux nougat

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 15:02

Je serais Anselme Simpsons, cousin français d'Homer, poète raté, écrivain alcoolique, misanthrope, célibataire sans enfant, (qui détesterait Bart mais aimerait bien Lisa, la seule qui soit suffisament cultivée dans cette famille), imbu de lui même avec un complexe de supériorité, qui persifflerait sans arrêt la vacuité et l'esprit beauf de son cousin. Je me serai tapé Marge une nuit de faiblesse en l'hypnotisant de poésie et en lui donnant un orgasme qu'elle découvrait alors, ce qui n'arrangera pas les rapports tendus avec mon cousin...

jk simpsons  

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 13:24

1 L'Étranger Albert Camus 1942

"Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : "Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués". Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier."

 

2 À la recherche du temps perdu Marcel Proust 1913-1927

Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : « Je m'endors. »

 

3 Le Procès Franz Kafka 1925

L’un des soirs suivants, comme K. passait dans le corridor qui séparait son bureau de l’escalier principal – il avait été l’un des derniers à s’en aller et il ne restait plus à la banque que deux domestiques en train de liquider les dernières expéditions dans le petit rond de lumière d’une lampe...

 

4 Le Petit Prince Antoine de Saint-Exupéry 1943

Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toutes les terres habitées. J'étais plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait: - S'il te plaît... dessine-moi un mouton!

 

5 La Condition humaine André Malraux 1933

« Lentement empli du long cri d'une sirène, le vent qui apportait la rumeur presque éteinte de la ville en état de siège et le sifflet des vedettes qui rejoignaient les bateaux de guerre, passa sur les ampoules misérables allumées au fond des impasses et des ruelles ; autour d'elles, des murs en décomposition sortaient de l'ombre déserte, révélés avec toutes leurs taches par cette lumière que rien ne faisait vaciller et d'où semblaient émaner une sordide éternité. Cachés par ces murs, un demi-million d'hommes : ceux des filatures, ceux qui travaillaient seize heures par jour depuis l'enfance, le peuple de l'ulcère, de la scoliose, de la famine. Les verres qui protégeaient les ampoules se brouillèrent et, en quelques minutes, la grande pluie de Chine, furieuse, précipitée, prit possession de la ville. »

 

6 Voyage au bout de la nuit Louis-Ferdinand Céline 1932

« Allez-vous-en tous ! Allez rejoindre vos régiments ! Et vivement ! qu’il gueulait.— Où qu’il est le régiment, mon commandant ? qu’on demandait nous...— Il est à Barbagny.— Où que c’est Barbagny ?— C’est par là ! »   Par là, où il montrait, il n’y avait rien que la nuit, comme partout d’ailleurs, une nuit énorme qui bouffait la route à deux pas de nous et même qu’il n’en sortait du noir qu’un petit bout de route grand comme la langue.

 

7 Les Raisins de la colère John Steinbeck 1939

Le soleil se leva derrière eux, et alors... Brusquement, ils découvrirent à leurs pieds l'immense vallée. Al freina violemment et s'arrêta en plein milieu de la route. - Nom de Dieu ! Regardez ! s'écria-t-il. Les vignobles, les vergers, la grande vallée plate, verte et resplendissante, les longues files d'arbres fruitiers et les fermes. Et Pa dit : - Dieu tout-puissant ! ... J'aurais jamais cru que ça pouvait exister, un pays aussi beau.

 

8 Pour qui sonne le glas Ernest Hemingway 1940

Il saisit à deux mains sa jambe gauche et la tira fort, toujours adossé contre l'arbre. Puis, étendu de tout son long et tirant fort sur sa jambe pour que le bout d'os cassé ne sortît pas et ne lui déchirât pas la cuisse, il vira lentement sur ses reins jusqu'à ce que le derrière de son crâne surplombât la pente. Puis, tenant sa jambe cassée à deux mains et, d'une poussée du pied droit, il se trouva là où il voulait aller, tout en sueur. Il tâta du doigt sa cuisse tout en roulant sur sa poitrine, face contre terre. Il dégagea ses coudes, allongea sa jambe gauche derrière lui avec ses deux mains et, d'une poussée du pied droit, il se trouva là où il voulait aller, tout en sueur. Il tâta du doigt sa cuisse gauche : tout allait bien. Le bout d'os n'avait pas déchiré la peau, et l'extrémité cassée était enfoncée dans le muscle.

 

9 Le Grand Meaulnes Alain-Fournier 1913

Dès qu’ils eurent disparu, l’écolier sortit de sa cachette. Il avait les pieds glacés, les articulations raides ; mais il était reposé et son genou paraissait guéri.

"Descendre au dîner, pensa-t-il, je ne manquerai pas de le faire. Je serai simplement un invité dont tout le monde a oublié le nom. D’ailleurs, je ne suis pas un intrus ici. Il est hors de doute que M. Maloyau et son compagnon m’attendaient…"

Au sortir de l’obscurité totale de l’alcôve, il put y voir assez distinctement dans la chambre éclairée par les lanternes vertes.

 

10 L'Écume des jours Boris Vian 1947

Le vent se frayait un chemin parmi les feuilles etressortait des arbres tout chargé d'odeurs de bourgeons etde fleurs. (...)Le soleil dépliait lentement ses rayons et les hasardait, avecprécaution, dans des endroits qu'il ne pouvait atteindredirectement, les recourbant à angles arrondis et onctueux,mais se heurtait à des choses très noires et les retiraittrès vite, d'un mouvement nerveux et précis de poulpe doré.Son immense carcasse brûlante se rapprocha peu à peu,puis se mit, immobile, à vaporiser les eaux continentales etles horloges sonnèrent trois coups.

 

11 Le Deuxième Sexe Simone de Beauvoir 1949

« La femme se perd. Où sont les femmes ? Les femmes d’aujourd’hui ne sont pas des femmes » ; on a vue quel était le sens de ces mystérieux slogans. Aux yeux des hommes – et de la légion de femmes qui voient par ces yeux – il ne suffit pas d’avoir un corps de femme ni d’assumer comme amante, comme mère, la fonction de femelle pour être une « vraie femme » ; à travers la sexualité et la maternité, le sujet peut revendiquer son autonomie ; la « vraie femme » est celle qui s’accepte comme Autre. Il y a dans l’attitude des hommes d’aujourd’hui une duplicité qui crée chez la femme un déchirement douloureux ; ils acceptent dans une assez grande mesure que la femme soit une semblable, une égale ; et cependant ils continuent à exiger qu’elle demeure l’inessentiel ; pour elle, ces deux destins ne sont pas conciliables ; elle hésite entre l’un et l’autre sans être exactement adaptée à aucun et c’est de là que vient son manque d’équilibre.

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 10:13

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 09:48

Dans une enquête récente dont on se fout de savoir à quel point elle peut être sérieuse, j'ai lu que Jacques Chirac, ce grand homme qui n'a pas fait grand chose pour la France, restait cependant la personnalité politique préférée des Français, surtout depuis qu'il ne fout vraiment plus rien. Ceci grace à son amour des vaches, sa bonhommie et son côté sympathique. Qu'est ce qu'il est sympathhique tout de même ! Moi, je me souviens de ces propos outrancieux, haineux et racistes que Zebda avait mis en musique, un bien bel hommage d'ailleurs pour un homme de talent qui le mérite... Ecoutons ensemble les extraits de ce discours de 1991 à la fin de la chanson. Jacques Chirac est un gros con !

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 09:28

L'eau déborde, il y a des crues. Les digues sont cuites, les digues du cul. De Nantes à Montaigu, les filles seront mouillées jusqu'au petit Lu. Et personne n'avait rien vu, rien prévu, pas même Lustucru. En attendant la décrue, écoutons donc un peu de Motley Crüe, et pardons pour les mots crus...

 

 

(Tin, je me souvenais plus que c'était pourri à ce point Motel Crew... C'est vraiment de la merde!)

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 09:02

Hier au soir, j'ai regardé une émission de télévision sur France Télévisions. Faut dire que je n'ai plus moi-même la télé donc cela faisait bien longtemps. Il s'agissait d'un documentaire culinaire où quelques grands noms de notre gastronomie nationale préparaient un plat de Noël en mettant en valeur l'authenticité de leur terroir et de leurs produits. Habituellement coincée et pauvrement décadente, l'ambiance habituelle et la convention des restaurants gastronomiques m'ont touours fait fuir. Cependant, hier soir, j'ai découvert un type, un cuistot, Benoit Bertrand, dont la bouille, la philosophie, le look, le discours, la dégaine m'ont bien plus. Un mec qui ne ressemble pas aux autres grands noms de ce métier. Un bonhomme girond, mal rasé, avec des nems et des nids d'hirondelle dans les cheveux, qui aime la bière, privilégie l'épicurisme, aime bien quand ça braille ou ramasser des moules sur la côte d'Opale, souvenirs d'enfance. Et ben, j'ai décidé illico d'aller bouffer chez lui (j'ai bien dit bouffer) un de ces quatre. Ca se passe à Lambersart, à côté de Lille et pour ceux que ça intéresse, voilà ce qu'on peut y trouver : http://www.lalaiterie.fr/. Pour ce repas de fin d'année, notre olibrius nous proposait hier soir un pigeon à la bière et au pain perdu, huhuhu. Et pis, y nous a fait visiter son boulanger attitré avec qui il travaille et ça m'a tout de suite donné envie de me taper une grosse tartine avec n'importe quoi dessus, comme par exemple de la cancoïllote au Maroilles. Benoit Bertrand, prépare toi, je suis en marche vers toi. Bon, quelqu'un a envie de m'accompagner à Lambersart, ce serait mieux à deux ce bazar...

 

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 08:44

... et on a l'impression qu'il y a eu un tremblement de terre d'amplitude 7. Il neige sur Paris et ça bloque le pays de Paris. Hihihi. Quelques flocons et y z'ont l'air tout concons. Pourquoi 10 cms de neige et la vie s'arrête à Paris, avec 80 cms la vie continue ici, dans mon pays l'Alsacie ? Pourquoi la neige est-elle plus féroce, plus vorace ailleurs ? Il y avait 20 cms de neige ici la semaine passé et personne sur RTL n'en a parlé (en même temps, y'avait pas de quoi). Là, RTL modifie ses programmes hier soir et fait une édition spéciale consacré aux gens bloqués comme des nazes dans leurs voitures. C'est beau la civilisation, l'organisation, la prévision, l'anticipation (oui, il était prévu qu'il neige autant hier). Moi, je trouve ça cool la neige surtout si ça peut foutre les boules...

 

 

 

 

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