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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 13:42

Le mouvement hippie est un courant de contre-culture apparu dans les années 1960 aux États-Unis, avant de se diffuser dans le reste du monde occidental. Les hippies, issus en grande partie de la jeunesse nombreuse du baby boom de l'après-guerre, rejetaient les valeurs traditionnelles, le mode de vie de la génération de leurs parents et la société de consommation.

 

L'ouverture à d'autres cultures, un besoin d'émancipation et la recherche de nouvelles perceptions sensorielles, les amenèrent aux expressions artistiques du psychédélisme. Dans leurs communautés, ils tentèrent de réaliser leur aspiration à vivre librement, dans des rapports humains qu'ils voulaient plus authentiques.

 

En rupture avec les normes des générations précédentes, le mouvement a eu une influence culturelle majeure, en particulier dans le domaine musical. L'assimilation de nombreuses valeurs issues de ce courant a apporté une évolution des mœurs de la société dans son ensemble même si le mouvement lui-même a perdu progressivement son ampleur.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippie

 

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 10:42

Elle avait un drole d'air

Sur la cote Ouest de la France

Elle avait sur ses deux paupières

L'Eye-liner en abandonce

 

Elle avait de quoi

Faire fuir tout les gars

 

Elle avait la malchance

Qui courait toujours derrière

Elle n'avait jamais d'expériences

En amour, mais en amertume

 

Elle avait le choix

Pour une fois

 

La fille du bord de mer

N'avait rien fait pour ça

Et même dans l'annuaire

Elle n'y était pas

On ne sait pas pourquoi

 

Elle était locataire

Dans un hotel, une chambre

C'était juste son pied à terre

Pour les grands froids de Décembre

 

Elle avait la voix

Aigue comme un chat

 

Elle avait un drole d'air

Comme ci c'était perdu d'avance

Et l'été tout comme l'hiver

Elle restait toujours très blanche

 

Dans sa robe à pois

Elle perdait du poids

 

La fille du bord de mer

N'avait rien fait pour ça

Et ses droles de manieres

N'interessaient pas, à part moi

 

La fille du bord de mer

N'avait rien fait pour ça

La fille du bord de mer

La fille du bord de mer

------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Je me souviens du bord de mer avec ses filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière c'était pas fait pour me déplaire
Naïves autant qu'elles étaient belles on pouvait lire dans leurs prunelles
Qu'elles voulaient pratiquer le sport pour garder une belle ligne de corps
Et encore, et encore, z'auraient pu danser la java


Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient chouettes pour qui savait y faire

Y'en avait une qui s'appelait Eve c'était vraiment la fille d'mes rêves
Elle n'avait qu'un seul défaut elle se baignait plus qu'il ne faut
Plutôt qu'd'aller chez le masseur elle invitait le premier baigneur
A tâter du côté de son cœur, en douceur, en douceur
En douceur et profondeur

Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient chouettes pour qui savait y faire

Lui pardonnant cette manie j'lui proposes de partager ma vie
Mais dès que revint l'été je commençe à m'inquiéter
Car sur les bords d'la Mer du Nord elle se remit à faire du sport
Je tolérais ce violon d'Ingres sinon elle devenait malingre

Puis un beau jour j'en ai eu marre c'était pis que la mer à boire
J'lai refilée à un gigolo et j'ai nagé vers d'autres eaux
En douceur, en douceur

Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient bêtes pour qui savait leur plaire

 

 
 
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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 10:14
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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 09:29
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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 08:57

Elle s'est brusquement effondrée le long du mur, sur le sol de la cuisine, et s'est mise à pleurer dans ses genoux comme une petite fille de quatre ans et en m'implorant, ses yeux, ses joues, son nez et sa bouche pleins de larmes : "Mais pourquoi tu ne m'aimes pas ? Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu ne m'aimes pas, comme ça ?" Et moi, en la voyant si vulnérable et si seule, en comprenant très bien que ce désespoir venait de très loin, de bien avant moi, de bien avant toutes ces années ensemble, en comprenant que ce n'est pas à moi qu'elle s'adressait en priorité comme j'avais parfaitement compris que ce n'est pas ma gueule à moi qu'elle avait en priorité lacérée au fil électrique dans la salle de bains six mois auparavant, je me suis dit que je n'avais pas le droit de l'abandonner, que c'était inhumain de quitter quelqu'un de désemparé comme ça, qu'une solitude et une fragilité pareilles, ça n'avait pas de prix, pas même celui de ma propre recherche du bonheur, recherche de bonheur dont je finissais même, devant tant de souffrance, à douter de la légitimité. [...] 

 

Nicolas Fargue - J'étais derrière toi

 

 
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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 08:39

Romain, Catherine, Mathieu, ... : ils étaient une vingtaine de jeunes UMP d'Orléans, dimanche matin, à prendre le car pour aller assister au meeting pour la jeunesse de Nicolas Sarkozy, au Zénith de Paris. Choses vues et entendues.

 

Le car jaune du conseil général du Loiret affrété par les Jeunes Populaires – le mouvement des jeunes UMP – du département peine à se remplir. Il est déjà 9 heures et ils ne sont qu'une grosse vingtaine à avoir répondu présents à l'invitation. "Certains militants étudient ou travaillent sur Paris", temporise Caroline Le Meur, responsable locale du mouvement. "Ils auront préféré rester sur place". Le car démarre, direction: le Zénith de Paris, où Nicolas Sarkozy tient un meeting pour les jeunes. À l'avant, quelques adultes chahutent. Au milieu, il y a les jeunes travailleurs, peu bavards. Et au fond, les plus jeunes militants, MP3 vissés aux oreilles. Lorraine n'a que 16 ans. Elle est venue avec Capucine, sa sœur aînée. Toutes deux ont adhéré récemment d'un commun accord : "Papa est à l'UMP, mais maman préfère Bayrou. Alors chez nous, ça discute". Il s'agit de leur premier meeting de

campagne. Elles se disent "en route vers l'aventure".

 

À quelques rangs de là, il y a Romain et Mathieu. Ils sont parmi les plus anciens militants d'Orléans. "Sur les questions de la jeunesse, Sarkozy a déjà développé la majeure partie de son programme. Nous y allons pour le soutenir et nous motiver". Ils profitent du voyage pour commenter l'actualité. Leur cible fétiche : la candidate socialiste. Étrangement, ils l'appellent par son prénom, presque avec une affection coupable : "Ségolène fait appel aux éléphants quand ça va mal et les lâche dès que les sondages remontent".

 

Derrière eux, Catherine, une étudiante en marketing bancaire de 24 ans fait part de son intérêt pour les meetings : "On y va pour se stimuler. Pour la vraie confrontation d'idées, il y a les débats publics".

 

Vers 11 heures, le car approche enfin du Zénith. Il croise les Jeunes Populaire du Bas-Rhin. "Il est super mieux leur car, t'as vu ?", lance une lycéenne. Chacun enfile son tee-shirt  "J'aime la France, je vote Sarko" distribué par Caroline. "Tu crois qu'à la fin on pourra

les échanger avec les autres fédérations, comme au football ?", s'amuse une étudiante.

 

Devant le Zénith, le groupe se trouve rapidement confronté aux mouvements de foule qui "animent " l'entrée de la salle. L'agacement se fait sentir. Chrystelle, une jeune avocate adhérente depuis un an, essaye de raisonner ses petits camarades. Une autre militante compressée s'écrie: "Je suis prête à mourir pour Nicolas !". Romain, lui, est déçu par

l'organisation : "D'habitude, c'est le bordel, mais là, ils méritent le podium…"

 

Arrivés dans la salle, les jeunes Orléanais réservent leur place avec vue plongeante sur la scène. "C'est pas grand, en fait, le Zénith ", regrettent deux militants.

 

La mayonnaise ne prend pas tout de suite. Il faut attendre le troisième intervenant pour que les mains fassent la claque et que les premiers cris jaillissent.

 

Lorsqu'à 14 heures 15, le candidat de l'UMP fait son apparition, toute la délégation se lève comme un seul homme. Quand il parle d' "amour " et de " rêves ", Chrystelle reste bouche bée. Elle semble véritablement émue. Ses camarades, eux, reprennent rapidement leur

posture de départ. Sage, posée, polie et attentive.

 

Ce qui devait être un exercice de stimulation collective – pour les militants du Loiret – se sera transformé, au fil du meeting, en un moment de recueillement quasi religieux. L'émotion d'approcher Sarkozy d'aussi près, sans doute…

 

Libération - 18/03/2007

 

 

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 08:25
Mais m'as-tu connue vraiment ? Que sais-tu de moi, au juste ? Qu'as-tu cherché à savoir ? Si je suis parfaitement lucide, je dois confesser que tu ne t'es jamais véritablement intéressé à moi. Tu m'aimais, oui, mais à ta manière. Avec un peu de distance, sans te livrer complètement. Tu m'aimais, tu me le disais quelquefois, mais c'était comme une ritournelle, comme le refrain d'une chanson, tu n'y accordais pas plus d'importance que ça. Tu faisais l'amour avec moi, tu aimais mon corps, le creux de mes hanches, le rebond de mes fesses, tu en parlais très bien. Je te dois d'ailleurs de ne plus détester mes fesses, ce n'est pas si mal.
 

Ce n'est pas rien, tu sais, de m'efforcer de ne plus t'attendre. Quand j'y songe, je me rends compte que j'ai passé le plus clair de notre temps à cela, t'attendre. J'ai d'abord attendu que tu me remarques, alors que ton regard glissait sur moi sans jamais s'y fixer. Puis que tu veuilles bien faire un pas vers moi, juste un pas en avant, ce n'était pas difficile, pourtant cela t'a pris du temps. Tu m'a avoué après coup que je t'impressionnais alors, que j'étais le genre de femme qui tient à distance, sans avoir besoin d'un geste. Je n'y ai jamais vraiment cru mais je me suis gardée de te le dire. Plus tard, je t'ai attendu chez moi, dans mon appartement, j'enfilais des robes claires et légères, dont je changeais trois fois avant que tu surgisses enfin, essoufflé et penaud, t'excusant pour ton retard, et pour le peu de temps que tu aurais à me consacrer. Une autre femme t'attendait, elle aussi, dans Paris. Tu irais la rejoindre après moi. Elle était rentrée dans ta vie deux ans plus tôt. Elle s'imaginait y être la seule. J'ai attendu que tu la quittes, que tu tiennes ta promesse de la quitter. Pourtant, moi, je ne t'avais rien demandé. C'est toi qui, un jour, sans prévenir, avais proposé cela. Je t'avais écouté sans répondre. J'aurais sans doute dû exprimer ma joie, te féliciter pour ce sacrifice. Tu escomptais des bravos, des encouragements, une récompense. Je ne voyais pas les raisons de te les donner. Un soir, tu t'es présenté en disant juste : c'est fait. Je t'ai laissé entrer dans l'appartement, je t'ai enlacé, tu désirais que je te serre fort, j'ai serré du plus fort que j'ai pu, cela ne t'a pas suffi. Quelques semaines plus tard, tu retournais au bercail. Là, j'aurais pu décider de ne plus t'attendre. Jeanne me conjurait de renoncer à toi. Je ne l'ai pas écoutée. J'étais amoureuse encore, prête à tout te pardonner. J'ai recommencé à t'attendre. Je n'avais pas entièrement tort puisque tu es revenu. Mais tu as fini par repartir. Cette fois, tu as pris soin de préciser que tu ne reviendrais pas. J'étais convaincue que tu te tiendrais à ta décision. Cela ne m'a pas empêchée de persister à croire en ton retour. J'y ai cru pendant près de six mois. Et puis, je me suis envolée pour La Havane.

 

As-tu remarqué qu'on plaint les êtres quittés le plus souvent dans le but - illusoire - de se tenir à l'écart de la maladie, leur maladie ? C'est sans doute la peur de leur ressembler qui provoque la sympathie. D'un côté, les épargnés sont bien heureux d'avoir évité la balle meurtrière et, de l'autre, ceux qui s'en sont sortis s'arrangent pour ne pas être touchés à nouveau. Mais, en réalité, on ne plaint pas tant que ça les abandonnés. Leur peine peut même faire plaisir à voir, quand bien même on ne l'avouera jamais, elle donne du relief au bonheur présent. Ce qu'on ressent tout au plus, c'est de la pitié. Normal, les gens quittés sont pitoyables.

 

Je connais par cœur la sonorité de ton rire, les inflexions de ta voix, j'étais capable de déterminer quand tu me mentais, mais je ne disais rien. J'ai passé mon temps à ne rien te dire, pour ne pas te blesser, pour ne pas te perdre.

  

 Philippe Besson - Se résoudre aux adieux

 

 
 
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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 08:11
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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 14:37
Pas besoin de longs discours,
donnes moi simplement un peu de ton amour...
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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 13:47

Jamais il n'aurait pensé que leurs échanges pourraient atteindre un tel degré de froideur. Comment deux personnes qui avaient été si proches pouvaient-elles en arriver à se comporter en véritables étrangers ? Comment cela était-il possible ? Il s'installa dans le canapé du salon et laissa errer son regard au plafond. Quel naïf il était ! Bien sûr que c'était possible ! Il n'avait qu'à regarder autour de lui : divorces, tromperies, lassitude...

 

"On est souvent trompés en amour, souvent blessé et souvent malheureux. Mais on aime, et quand on se retourne pour regarder en arrière, on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé."

 

Guillaume Musso - Et après

 

Rarement je suis rentré seul chez moi le soir : combien de femmes ont-elles partagé mes nuits, me permettant d'entretenir l'illusion que la vie reprenait ses droits, le désir aussi, après tout j'étais resté un homme, le même qu'avant, ou presque, qui aurait pu m'empêcher de ne pas m'éprouver vivant ? J'ai oublié le nom, le visage, de presque toutes ces femmes avec lesquelles j'ai essayé de gagner le large. Certains détails me reviennent, mais ce sont des images isolées : je ne peux pas les rattacher à la femme qui les possédait. Mes compagnes, mes "accompagnatrices", ne sont jamais restées longtemps : très vite elles s'en allaient, dès qu'elles comprenaient que ce qu'elles avaient d'abord pris chez moi pour du détachement était du vide ; or les femmes savent que le vide engendre le vide, alors elles me quittaient, avec douceur, sans oser me dire quoi que ce soit : car que peut-on dire à un naufragé ? Combien de fois suis-je rentré chez moi le soir en découvrant un appartement vide... Je m'étais habitué à ces désertions, je devrais même dire : elles me soulageaient, car depuis que Clara n'était plus là plus personne ne m'était essentiel, je ne parvenais pas à m'attacher aux femmes avec lesquelles je passais mes nuits. Elles étaient là, à mon côté, souvent attentionnées, elles me distrayaient, je m'accommodais de leur présence, mais celle-là ou une autre... Il n'y avait plus de sens à rien. Je n'étais nulle part, ou plutôt, en dehors de tout. Devant moi la vie passait comme un rêve.

Seule Pascale est restée. Je ne sais pas pourquoi. Elle aussi, très vite, a compris que je n'avais pas grand chose à lui offrir. Pourtant elle est restée. Elle a été formidable. Si la vie avait été différente, sans doute aurions-nous pu être heureux.

 

 Laurence Tardieu - Puisque rien ne dure

 

"Les enfants savent tout, très jeunes. Ils savent la gravité, la peur, l'abandon. Ils savent le bonheur, aussi ; la plénitude. Plus tard, l'expérience ne fait que confirmer les manques et les promesses."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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