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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 10:07
Pas grave ! Allez vous procurer un flacon de Jack Daniel's dans votre supérette privilégiée. Installez-vous dans votre fauteuil le plus vautrant possible (celui d'où il est toujours délicat et ambitieux de vouloir s'en relever). Allumez-vous une p'tite clope ou un p'tit pet d'herbe, mettez votre vinyl de John Lee Hooker qui craque, buvez quelques rasades de votre bourbon du Tennessee à même la bouteille (c'est mieux) et laissez vous aller tout en répétant à haute voix ou dans votre tête : "Allez tous vous faire foutre", "Fuck ze boulot", "Seize the day", "Ca fait du bien de glander dans son canap sans culpabiliser alors que la France travaille", '"Today, je poivrote, et alors ?".
Si vous ne vous sentez toujours pas mieux, continuez...
 
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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 09:45

O Captain! My Captain!

 

O Captain! My Captain! our fearful trip is done;

The ship has weather'd every rack, the prize we sought is won;

The port is near, the bells I hear, the people all exulting,

While follow eyes the steady keel, the vessel grim and daring

But O heart! heart! heart!

O the bleeding drops of red,

Where on the deck my Captain lies,

Fallen cold and dead.

 

O Captain! My Captain! rise up and hear the bells;

Rise up-for you the flag is flung-for you the bugle trills;

For you bouquets and ribbon'd wreaths-for you the shores a-crowding;

For you they call, the swaying mass, their eager faces turning

Here Captain! dear father!

This arm beneath your head;

It is some dream that on the deck,

You've fallen cold and dead.

 

My Captain does not answer, his lips are pale and still;

My father does not feel my arm, he has no pulse nor will;

The ship is anchor'd safe and sound, its voyage closed and done;

From fearful trip the victor ship comes in with object won

Exult, O shores, and ring,

O bells!But I with mournful tread,

Walk the deck my Captain lies,

Fallen cold and dead.

  

 

 

Ô Capitaine ! Mon Capitaine !

  

Ô Capitaine ! Mon Capitaine !

Notre voyage effroyable est terminé

Le vaisseau a franchi tous les caps, la récompense recherchée est gagnée 

Le port est proche, j'entends les cloches, la foule qui exulte,

Pendant que les yeux suivent la quille franche , le vaisseau lugubre et audacieux.

Mais ô cœur ! cœur ! cœur !

Ô les gouttes rouges qui saignent

Sur le pont où gît mon Capitaine,

Étendu, froid et sans vie.

 

Ô Capitaine ! Mon Capitaine !

Lève-toi pour écouter les cloches.

Lève-toi: pour toi le drapeau est hissé, pour toi le clairon trille,

Pour toi les bouquets et guirlandes enrubannées, pour toi les rives noires de monde,

Elle appelle vers toi, la masse ondulante, leurs visages passionnés se tournent:

Ici, Capitaine ! Cher père !

Ce bras passé sous ta tête,

C'est un rêve que sur le pont

Tu es étendu, froid et sans vie.

 

Mon Capitaine ne répond pas, ses lèvres sont livides et immobiles;

Mon père ne sent pas mon bras, il n'a plus pouls ni volonté.

Le navire est ancré sain et sauf, son périple clos et conclu.

De l'effrayante traversée le navire rentre victorieux avec son trophée.

 

Ô rives, exultez, et sonnez, ô cloches !

Mais moi d'un pas lugubre,

J'arpente le pont où gît mon capitaine,

Étendu, froid et sans vie.

 

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 09:17
J'ai une vie de retraité, de vieux con, de sale schnock, de gros naze. Je ne sors plus le soir, je ne vois plus personne, je ne goûte plus aux parfums de la nuit. Je ne vais plus aux apéritifs mondains, aux avant-premières, aux before, aux after. Je ne vais plus danser, manger des petits fours ou vider des coupettes devant des oeuvres d'art contemporain. Je ne participe plus à des apéros à la con, à des happy hour pas drôles, à des rassemblements de pochtrons, à des concerts à la con. Je ne flirtouille plus, je ne dragouille plus, je ne me tire sur la nouille même plus. Que fais-je de mes nuits ? Je regarde Jimmy avec un ou deux whisky, je ne ris plus, plus de guili, plus de cuicui, c'est pas une vie. Putain, ce soir je vais en boîte de nuit...
[Ces quelques lignes à la con, juste pour faire pouvoir vous passer un 'tit titre énorme des Big Cheese, les fromages d'abeille, si c'est pas malheureux ou malhonnête...]

 

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 17:21

Anna Calvi fut l’une des premières artistes programmées pour cette édition 2010 du festival des Inrocks. C’était au mois de mai : en direct d’une salle de concerts anglaise, au bout de trois chansons on suppliait par SMS son agent de réserver une date début novembre, à Paris. 

 

On s’était retrouvés là par hasard. Anna Calvi n’avait pas encore publié la moindre note de musique : sur un MySpace minimal, elle offrait juste une maquette brute et sensuelle : First We Kiss. Mais cette chanson et ce concert dont on sortit hébétés étaient suffisants pour nous transformer en fans, en militants même.

 

Dès son entrée sur scène, la jeune Anglaise en imposait : robe de tornade flamenco, cheveux impitoyablement tendus et regard hautain, elle resta quelques secondes à toiser le public. Ambiance solennelle, malaise. Ce sera la dernière seconde de silence, avant des envolées vocales d’une liberté et d’une puissance incroyables. Qu’elle murmure des torch-songs somptueuses comme The Devil ou rugisse des brûlots ivres comme Blackout, cette impression de force, de violence sourde, d’abandon, de transe même, sidère sur scène.

 

Si Anna Calvi peut évoquer PJ Harvey (“j’aime le côté brutal et sexuel de sa musique”), c’est surtout aux concerts vertigineux de Jeff Buckley que l’on pense alors (“il avait un tel courage…”). Tout n’était pas gagné pour cette frêle Anglaise, née timide. “A la base, je murmure : j’ai vocalisé des journées entières, cachée chez moi, rideaux tirés, sans rien dire à mes proches, sur des disques de Piaf ou Elvis… Mais je n’avais pas le choix : je DEVAIS chanter. Sans créativité, je sombrerais dans la folie.”

 

Sur scène, le dispositif d’Anna Calvi est aussi simple que diabolique : un trio constamment sur le qui-vive qui s’autorise toutes les digressions, toutes les envolées. Le batteur, Stan, vient forcément du jazz cosmique pour frapper ainsi, halluciné et soupe au lait. Avec son petit stand de brocante musicale, le multi-instrumentiste Mally offre à ces chansons brutales leurs arrangements soyeux à base de magie noire, d’harmonium à la Nico ou de percussions.

 

Une assise spectaculaire qui permet au chant possédé et à la guitare sans collier d’Anna Calvi de partir en vrilles, yeux révulsés et corps tendu, avec une intensité rarement croisée. Ça semble à la fois douloureux et orgasmique.

 

“Je sors parfois de scène en ne me souvenant de rien… Je me sens partir : à la fois calme et possédée. Je finis les concerts exsangue mais béate.” Tout ce qu’on avait vécu lors de ce premier concert, on voulait le dire à Anna Calvi lorsqu’elle est sortie de sa loge. Mais un homme nous avait précédés. Il lui a dit, lui aussi secoué, qu’il n’avait pas vécu un truc aussi fort depuis Patti Smith dans les années 1970. Cet homme, c’était Brian Eno qui, admiratif, s’est invité au chant et au piano sur le premier album d’Anna Calvi, dont la sortie est prévue en début d’année. D’ici là, en tournant avec Nick Cave et Grinderman ou sur la scène soudain bien petite de la Boule Noire, l’Anglaise aura continué de consolider et d’élargir son fan-club.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est beau une fille qui jouit...

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 17:12

Kills logo

kills studio

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 13:51

Mais je suis belle d'être aimée,

Vous m'avez donné la beauté,

Jamais ma robe parfumée

Sur la feuille ainsi n'a chanté,

Jamais mon pas n'eut cette grâce

Et mes yeux ces tendres moiteurs

Qui laissent les hommes rêveurs

Et les fleurs même, quand je passe.

 

Cécile SAUVAGE   (1883-1927)

 
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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 11:17

La Grande Famine est le nom donné à une famine majeure en Irlande entre 1845 et 1849. C'est le résultat de 50 années d'interactions désastreuses entre la politique économique impériale britannique, des méthodes agricoles inappropriées et l'apparition du mildiou sur l'île, un champignon parasite qui a pratiquement anéanti d'un coup les cultures locales de pommes de terre, nourriture de base des paysans irlandais.

 

La révolte des catholiques irlandais contre Oliver Cromwell entraîna en 1649 une répression brutale et la mise en place des Penal laws destinées à les discriminer. Parmi cette série de mesures, le Property Act instituait que les terres des catholiques, au lieu d'être transmises au fils aîné, devaient être divisées entre tous les fils d'une même famille, ce qui entraîna une baisse importante de la taille des exploitations agricoles et une vulnérabilité croissante de leurs exploitants. Pour subsister, les Irlandais pratiquèrent surtout la culture de la pomme de terre, nourrissante et ne nécessitant que peu d'espace pour être cultivée. Par ailleurs, beaucoup de paysans n'étaient pas propriétaires de leur terre et devaient payer un loyer à un landlord protestant et britannique.

 

La venue d'Europe continentale du mildiou, un champignon appelé Phytophtora infestans, alliée à l'humidité du climat, provoqua une forte chute, de l'ordre de 40 %, de la production de pomme de terre en 1845 et entraîna une famine de grande ampleur. Contrairement à ce qui s'est passé pendant la famine de 1780, les ports irlandais restèrent ouverts sous la pression des négociants protestants et l'Irlande continua à exporter de la nourriture. Alors que dans des régions de l'île des familles entières mouraient de faim, des convois de nourriture appartenant aux landlords, escortés par l'armée, partaient vers l'Angleterre. Certains propriétaires expulsèrent même leurs paysans, y compris s'ils étaient en mesure de payer leur loyer comme lors du Ballinglass Incident. Malgré tout, en 1845, la pénurie ne fut pas de plus grande ampleur que d'autres crises régionales précédentes qui ne sont pas restées dans les mémoires. Ce n'est que l'anéantissement de la récolte de pomme de terre au cours de trois des quatre années qui suivirent qui entraîna la famine et les épidémies auxquelles les institutions de secours, qu'elles soient gouvernementales ou privées, s'avérèrent incapables de faire face.

 

S'il n'existe pas de décompte officiel du nombre de décès entre 1846 et 1851, diverses estimations récentes évaluent à un million le nombre total de victimes, particulièrement dans les comtés les plus pauvres.

La famine perdura jusqu'en 1851, mais eut des répercussions pendant encore plus longtemps, en particulier sur la démographie de l'Irlande. Aux morts de la famine, il faut en effet ajouter près de deux millions de réfugiés, et autant d'émigrants, essentiellement à destination de la Grande-Bretagne, des États-Unis, du Canada et de l'Australie. Si les émigrants venaient de toutes les régions d'Irlande, ils étaient plus nombreux à venir des comtés et des classes sociales pauvres. L'émigration irlandaise se caractérise en outre par la plus grande part de femmes à s'exiler, contrairement à ce que l'on peut constater généralement dans les autres pays. En tout, la population irlandaise baissa de près d'un quart en dix ans, passant de huit à environ six millions de personnes.Les Irlandais accusèrent le Royaume-Uni de les avoir volontairement abandonnés. L'armée britannique possédait les plus grandes réserves alimentaires d'Europe, qu'elle refusa de partager.

Cette catastrophe est à l'origine d'un renouveau du nationalisme irlandais, se traduisant notamment par la naissance du mouvement Young Ireland.

 

 

OK, I want to talk about Ireland

Specifically I want to talk about the "famine"

About the fact that there never really was one

There was no "famine"

See Irish people were only ALLOWED to eat potatoes

All of the other food

Meat fish vegetables

Were shipped out of the country under armed guard

To England while the Irish people starved

And then on the middle of all this

They gave us money not to teach our children Irish

And so we lost our history

And this is what I think is still hurting me

See we're like a child that's been battered

Has to drive itself out of it's head because it's fightened

Still feels all the painful feelings

But they lose contact with the memory

And this leads to massive self-destruction

ALCOHOLISM DRUG ADICTION

All desperate attempts at running

And in it's worst form

Becomes actual killing

And if there ever is gonna be healing

There has to be remembering

And then grieving

So that there then can be forgiving

There has to be knowledge and understanding

An American army regulation

Says you mustn't kill more than 10% of a nation

'Cos to do so causes permanent "psychological damage"

It's not permanent but they didn't know that

Anyway during the supposed "famine"

We lost a lot more than 10% of a nation

Through deaths on land or on ships of emigration

But what finally broke us was not starvation

BUT IT'S USE IN THE CONTROLLING OF OUR EDUCATION

School go on about "Black 47"

On and on about "The terrible "famine""

But what they don't say is in truth

There really never was one

So let's take a look shall we

The highest statistics of child abuse in the EEC

And we say we're a Christian country

But we've lost contact with our history

See we used to worship God as a mother

We're sufferin from POST TRAUMATIC STRESS DISORDER

Look at all our old men in the pubs

Look at all our young people on drugs

We used to worship God as a mother

Now look at what we're doing to each other

We've even made killers of ourselves

The most child-like trusting people in the Universe

And this is what's wrong with us

Our history books THE PARENT FIGURES lied to us

I see the Irish

As a race like a child

That got itself basned in the face

And if there ever is gonna be healing

There has to be remembering

And then grieving

So that there then can be FORGIVING

There has to be KNOWLEDGE and UNDERSTANDING

 

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 10:16
Coute que coute
Sourire pour ne pas flétrir
Sourire sans envie, pour le plaisir
Sourire sans désir, juste pour éviter le pire
Continuer à sourire pour ne pas mourir...

 


 

Je dédie à tes pleurs, à ton sourire,

Mes plus douces pensées,

Celles que je te dis, celles aussi

Qui demeurent imprécisées

Et trop profondes pour les dire.

 

Je dédie à tes pleurs, à ton sourire,

A toute ton âme, mon âme,

Avec ses pleurs et ses sourires

Et son baiser.

 

Vois-tu, l'aube blanchit le sol, couleur de lie ;

Des liens d'ombre semblent glisser

Et s'en aller, avec mélancolie ;

L'eau des étangs s'éclaire et tamise son bruit,

L'herbe rayonne et les corolles se déplient,

Et les bois d'or s'affranchissent de toute nuit.

 

Oh ! dis, pouvoir, un jour,

Entrer ainsi dans la pleine lumière ;

Oh ! dis, pouvoir, un jour,

Avec des cris vainqueurs et de hautes prières,

Sans plus aucun voile sur nous,

Sans plus aucun remords en nous,

Oh ! dis, pouvoir un jour

Entrer à deux dans le lucide amour !...

 

Émile VERHAEREN   (1855-1916)

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 09:50
Il a des filles qui veulent qu'on les attache, qui s'attachent à des cons et s'étonnent ensuite que ça fasse des tâches. Ca un fait un peu tâche de s'attacher quand on est une fille sans âge qui fume du hasch. Elles ne rechignent pas à la tâche, elles vont couper le bois avec leur hâche et sur cette croix, elles s'arnachent. Elles ne savent pas encore que leur vie sera une croix avec ce type plutôt vache. Je n'aime pas les filles qui s'attachent, qui s'enferment, qui offrent leur liberté à un Apache, pour finir par le regretter sans panache. Il n'y a pas de honte à vivre seule que je sache, pas de quoi se sacrifier, se cruficier et faire croire que c'est l'amour qui vous a guidé. Je trouve cette explication un peu lâche, ouais, c'est ma bile que je crache. Tout ça pour reprendre une bâche. Les filles qui se cruficient sont celles qui se cachent. Allez, je te détache, pis on va manger une glace, une glace à la pistache, t'auras une belle moustache. Allez quoi, viens! Promis ce soir, je te rattache...
 
 
 
 
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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 09:45

Comme des erreurs de sensation...

Des désirs qui s'enfuient, des fabulations...

Des contes mal fées, des histoires d'affabulation...

Des conneries sans nom, de jolies hallucinations...

Plus de  vérités, de la simulation sans émotion...

Je me méfie comme un con, principe de précaution...

Refaire attention, perdre de la tension...

Ou ne plus prêter attention, changer de destination...

 

 

 

 

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