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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 14:29

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Où déguster tout celà : http://afuegonegro.com/lang_francais/index.html

 

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 14:20

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Infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pintxo

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 07:37

A 32 ans, le meilleur chef du monde, est scandinave

 

Le restaurant danois "Noma", du jeune chef René Redzepi, a été désigné meilleure table de la planète par le prix S.Pellegrino de la revue britannique Restaurant Magazine. (c) Afp 

 

Rendez-vous dimanche à 11 h dans son QG, le Café Europa à Copenhague. Il arrive à vélo, habillé d'un sweat à capuche et d'un jean, comme n'importe quel trentenaire de cette ville écolo qui roule en deux roues et mange bio. Cheveu de jais en bataille, mal réveillé, il a les yeux rougis... A 33 ans, il est déjà la star des stars de la cuisine mondiale. Il fait une cuisine totalement inattendue, personnelle. Une cuisine goûteuse, simple et en même temps complexe, car rien n'est plus difficile que d'être limpide. Une cuisine où l'on a le sentiment de manger littéralement les paysages de Scandinavie, les arbres, la neige, les étangs, jusqu'au dessert en bonhomme de neige (meringue, baies danoises, biscuits et yaourt glacé)

 

La veille, c'était sa fièvre du samedi soir dans la cuisine de NOMA, son restaurant. En avril, il a supplanté l'espagnol El Bulli en décrochant le titre de  « meilleur restaurant du monde » , attribué par un jury international composé de 31 jurys nationaux1. "Un titre que j'aimerais détester", dit-il en soulignant la stupidité d'un tel classement," si ce n'est que depuis, les réservations se sont envolées, désormais nous sommes complets trois mois à l'avance ".

 

Il se commande un double express et raconte sa nuit presque blanche : "j'ai terminé à trois heures moins le quart ce matin. Tous les samedis, après le dernier service, on fait un essai de plat ensemble, en  équipe. On teste. On prend des photos. On est une toute petite équipe, soudée par l'amitié. Je ne conçois pas mon travail autrement et c'est vraiment intéressant de voir comment chacun a évolué au fil des années , vers sa vérité personnelle... Moi, mon chemin me conduit toujours à la nature. D'ailleurs, NOMA, j'aurais dû l'appeler « le restaurant des saisons ».  98% de ce que nous cuisinons est produit à moins de 100 kilomètres de NOMA ".

 

C'est à partir de cette idée maitresse qu'il a construit "sa" façon de cuisiner. Avant, il y avait eu l'apprentissage, chez Pierre André, « LE » restaurant français de Copenhague et en 98, une saison en Espagne chez Ferran Adria. "Contrairement à ce que rabâchent ses détracteurs, ce n'est pas de la chimie ni des mélanges invraisemblables. Là-bas, j'ai acquis une liberté d'esprit très inspirante»

 

 

René Redzepi raconte comment, de retour dans son Danemark natal, il a fait pendant six mois  « un tour de découverte »  en Norvège, en Suède, en Finlande, au Danemark.... « Nous sommes seulement 25 millions d'habitants sur ces  pays, sur un terroir extraordinaire. Quand j'ai commencé ce tour, j'ai découvert qu'on importait les oursins de France, les coquillages. Les pousse-pieds que nous avons ici, ils venaient de Bretagne ! Tout venait du Sud à part  les pommes, les racines, les oignons et les asperges. Alors qu'on a 59 sortes de baies différentes. Plus de mille champignons comestibles ! J'ai découvert que nous avions de grandes ressources: huîtres, moules, oursins, Saint-Jacques, couteaux de mer, bulots, crabe royal et langoustines des Îles Féroé, fletan et œufs de poisson de Norvège, sangliers, grives, pigeons, cerfs, biches, agneaux, bœufs musqués, escargots sans compter toutes sortes d'herbes, plantes, algues entre autres... sans oublier l'eau minérale du Groenland et toutes les bières nordiques. À partir de tous ces produits, j'ai créé mon style culinaire, une cuisine nordique innovante en utilisant les méthodes traditionnelles en fonction des produits de terroir et de saison en total respect avec les rythmes de la nature...J'ai découvert que tout ce qu'on importait, en fait, on pouvait l'exporter ! ».

 

 

En 2004, l'heure est venue de donner corps à ses ambitions. Il crée son restaurant : Noma, pour Nourriture nordique. C'est un ancien hangar aux murs nus dans des tons gris : décor minimaliste et feutré, tout en demi-teinte.La carte s'inspire du « Manifeste pour la cuisine nordique » qu'il a initié en 2005 (2). Objectif : une cuisine excluant les produits importés et privilégiant les ressources régionales et les valeurs éthiques. Pas d'huile d'olive mais de l'huile de colza, produite depuis longtemps au Danemark. Pas de foie gras mais des baies, des champignons, des herbes, des produits de la mer qui nous font apareiller pour une véritable voyage culinaire où une langoustine tiède et fondante repose sur une poudre d'algue islandaise au goüt de réglisse, où une truffe de Suède accompagne un céleri-rave au lait de brebis.

Dans le vase de feurs champêtres posé sur la table, tout est à manger: les capucines poivrées, les fleurs sucrées de topinambour et de courgettes recèlent des escargots sauvages ! Le ton est donné, souvent ludique et surprenant, comme ce pot de radis, de pousses de navets et de carottes, de pointes d'asperges où là aussi, tout se mange, y compris « la terre », qui se révèle être un délicieux mélange noir, céréales, noisettes pilées et herbes, à aller chercher  au fond du pot avec les doigts. 

 

 

Le dessert nous transporte dans une prairie au petit matin : c'est une gelée de foin, avec une sauce à l'oseille. Un  exemple de son inventivité au plus près de sa terre : cette glace au topinambour et à la marjolaine, avec un biscuit aux graines de malt et un sirop de pomme fraîche... On est sur un petit nuage de légèreté et de subtilité ! On peut ainsi, pour une addition qui tourne autour des 200 euros par personne (splendide dégustation de vins comprise) déjeuner non loin de James Bond, alias Roger Moore, venu en famille goûter à la magie du restaurant de Copenhague...

 

Pour Bruno Verjus, l'un des meilleurs bloggeurs culinaires, c'est «  une cuisine de l'extrême audace, en mémoire d'avant, du temps ou dans le poisson tout était bon. Hommage à l'étrange texture, au mou, au visqueux, au fade. Provocation des sens, des interdits, des dogmes, voyage vers l'ailleurs. ». Et les clients qu'en pensent-ils ? Sur Tripadvisor un client d'Angoulême a laissé son appréciation : « une pure merveille, une découverte à chaque moment, chaque plat et chaque vin, un service incomparable et un cadre exceptionnel ... ce restaurant est hors pair. Le prix correspond au niveau de l'expérience. Un 'must' au moins une fois dans sa vie !!! »

 

« Le seul problème, se désole René Redzepi, c'est que la haute gastronomie, ce n'est pas social. Ça ne peut pas l'être. Un Picasso, tu ne peux pas l'acheter mais tu peux aller l'admirer dans un musée. » . Ce fils de femme de ménage danoise et d'un plongeur Albanais de Macédoine, se désole de cuisiner « de plus en plus pour des gens riches. Je travaille pour des gens avec lesquels je n'ai pas d'affinités». La cuisine c'est l'une des dernières activités qui ne pourront pas être remplacées par la machine. Dans d'autres métiers, parfois, le lundi par exemple, tu peux te mettre en pilote automatique au boulot. À Noma, ce n'est pas possible : chaque jour, on a deux « deadlines », à midi et à six heures. Et à chaque fois, il faut être à cent pour cent».

 

 

« On me propose tous les mois d'ouvrir à New York ou Hong Kong. Est-ce que je serai plus heureux ? Mes parents étaient pauvres mais j'ai eu une enfance heureuse. Ici, à Copenhague, je travaille 90 heures par semaine, je ne me souviens même pas de la dernière fois où  je suis parti en vacances... Mais ce n'est pas pour faire de l'argent.  La seule concession que j'ai faite à la loi du profit, ce sont les livres, comme celui somptueux de chez Phaïdon : Ca permet de partager et c'est une prolongation de mon travail en cuisine »....

 

Alors, quand on lui demande ses projets, il part d'un gand éclat de rire : « Je veux continuer à apprendre toute ma vie. L'an dernier, je suis allé en stage dans un trois étoiles à Kyoto, chez Kikunoi. Mon rêve, c'est de quitter Noma et de tout recommencer à zéro. Ailleurs. Ce n'est pas de gagner toujours plus, mais d'apprendre, comme un enfant, comme ma fille qui a deux ans, une nouvelle culture et d'essayer à nouveau. À 33 ans, je ne suis pas un homme fini ».

 

Cet article a paru dans le Nouvel Observateur de fin d'année 2010, N° 2409

 

Noma, Strandgade 93, 1401 Copenhagen  Danemark. Tél : 00 45 32 96 32 97. Ouvert le soir du lundi au samedi de 18h à 22h. Le midi du mardi au jeudi de midi à 13h30. Site Internet : http://www.noma.dk

 

N.B. Le magazine britannique « Restaurant » a dévoilé en avril dernier à Londres le classement 2010  des 50 meilleurs restaurants au monde. Après 4 ans en tête du classement, l'Espagnol El Bulli (Ferran Adrià), a été détrôné, passant en seconde position, derrière le jeune danois  René Redzepi et son restaurant Noma à Copenhague.  Le britannique The Fat Duck (Heston Blumenthal) recule également d'une place en 3ème position. J'ai fait partie l'an dernier de ce jury international où 800 personnes votent, chacun des 31 jurys nationaux étant composé de 9 journalistes, 9 cuisiniers, 9 restaurateurs et 3 amateurs passionnés de gastronomie.

 

Jean-Marcel Bouguereau pour le Nouvel Observateur (19 janvier 2012)

 

[source : http://tempsreel.nouvelobs.com/portraits/20120119.OBS9235/rene-redzepi.html ]

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 15:12

Ma fille, laisse là ton aiguille et ta laine ;
Le maître va rentrer ; sur la table de chêne
Avec la nappe neuve aux plis étincelants
Mets la faïence claire et les verres brillants.
Dans la coupe arrondie à l'anse en col de cygne
Pose les fruits choisis sur des feuilles de vigne :
Les pêches que recouvre un velours vierge encor,
Et les lourds raisins bleus mêlés aux raisins d'or.

Que le pain bien coupé remplisse les corbeilles,
Et puis ferme la porte et chasse les abeilles...
Dehors le soleil brûle, et la muraille cuit.
Rapprochons les volets, faisons presque la nuit,
Afin qu'ainsi la salle, aux ténèbres plongée,
S'embaume toute aux fruits dont la table est chargée.
Maintenant, va puiser l'eau fraîche dans la cour ;
Et veille que surtout la cruche, à ton retour,
Garde longtemps glacée et lentement fondue,
Une vapeur légère à ses flancs suspendue.

Le repas préparé - Albert SAMAIN (1858-1900)

 

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 09:38
Si vous vous égarez un jour dans le Sud-Alsace, prenez donc la vallée de Thann, enfoncez-vous-y bien profondément jusqu'à Kruth (oui comme une viande pas assez cuite qu'on nommera crute), prenez la direction du col d'Oderen (oder nett) et filez jusqu'au Frenz, soit le trou du cul du monde des Vosges. L'auberge isolée en question s'intitule Quatre Saisons car elle renouvelle sa carte à chaque trimestre et que Vivaldi n'a rien à voir dans ce propos. Habituellement, ce genre d'auberge de montagne (ici environ à 800m) propose des patates à foison, du cochon qu'il est bon et du munster pour les garçons (les filles aussi aiment bien le munster mais, pour leur image, préfèrent le manger en cachette). Le cadre est plein de poupoutres apparentes, de poupées en chiffon et d'assiettes de Hansi (célèbre petit personnage de la culture alsacienne même si on n'a jamais vraiment su qui était réellement ce gnôme). En amuse-bouche, tradition oblige, on nous sert une petite choucroute pleine de cumin et surmontée d'une onctueuse Chantilly toute gentille. La vue est toute joulie et on trempe nos lèvres dans un Pacherenc du Vic Bihl parce qu'on aime bien choisir des vins au nom compliqué, juste comme ça, pour se la jouer. En entrée, j'aurais des lasagnes d'escargots, ricotta et crème de persil. Mon collègue des joues de lotte en brochette de pin, crème aux arômes de truffes blanches. Comment dire ? C'était beau à voir, raffiné dans la présentation, fin et pétillant en bouche. Un vrai petit bonheur. Difficile de dire lequel des deux plats j'ai préféré (oui, comme d'hab, j'ai tout goûté dans l'assiette de mon compagnon d'Epicure). Pour nous rafraîchir la bouche, on nous apporte un sorbet de menthe fraîche et un sorbet du foin (oui, sois pas bête à manger du foin, un sorbet fait avec de la papaille de chez nous). Super étonnant et franchement à vous donner envie d'aller faire une sieste dans une grange avec Géraldine. Le plat de mon colocataire de tablée sera un risotto aux girolles et scampis poêlés. Onctuosité du riz, légèrement parfumé, croquant et fermeté des grosses crevettes au nom italien, belle quantité dans l'assiette. Je serai un peu moins satisfait de mon "Haché" d'agneau aux herbes façon hamburger chic. La viande est parfaite en cuisson, il y a des pignons à l'intérieur. Des petits bouts de foie gras poêlés sont ravissants, c'est juste que le petit pain brioché du hamburger chic était franchement sec et ne donnait pas envie qu'on le mange. Mon petit gratin dauphinois qui accompagnait trempait trop dans le lait (mais là je chipote). Nous commandons une assiette de fromages pour deux, hors menu, car oui, le fromage, c'est la vie. Les fromages sont un peu bofbofs en choix et en affinage mais on n'a bien compris que c'était pas la spécialité de la maison. Seule la tomme de montagne était digne de sa réputation. Les desserts, fort heureusement, seront plus convaincants. Un trio de sorbets aux parfums de fleurs (rose, violette, lavande) avec les tuiles qui vont avec pour mon compère. J'aurai droit à un macaron au citron absolument parfait, une belle maîtrise du conflit acidité-sucré dans la crème au citron et un croquant-fondant à se damner concernant le biscuit. Et dire, qu'il n'y en avait que deux...
Nous continuâmes notre après-midi en nous rendant au Ventron, histoire de goûter la mirabelle locale dans le bar du village, le Véternat, dont j'apprendrais plus tard que son nom désigne le nom de l'habitant de cette localité paumée...
 
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Une cholie assiette Hansi (en fait, c'était un dessinateur alsacien).
 
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Vue depuis notre table sur le bas de la vallée, sur Kruth et sur le linge avant qu'il ne soit décroché à la hâte par le patron craignant l'averse.
 
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Un amuse-bouche choucrouté, probablement un hommage à Amy Winehouse.
 
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Des lasagnes, des escargots, du jus de persil, c'était hyper bon !
 
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Brochettes de joues de lotte, petite purée de céleri, Chantilly à l'ail, aille-aille-aille.
 
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Un hamburger chic à la viande d'agneau, tomates cuites, courgettes, dés de foie gras et le pitit gratin Dauphinois pas assez cuicuit.
 
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Risotto aux girolles et aux scampis.
 
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Un blanc (le fameux Pacherenc, vous auriez pris quoi à la place?), un rouge (Santenay 1er cru 2006, chateau de la Charrière).
 
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Fromages avec quelques gouttes de miel au vinaigre.

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Le ciel lourd sur la Vallée qui nargue les transats.

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Assortiment de sorbets aux fleurs (désolé, on a pas pensé faire la photo avant d'avoir commencer).

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Maman et bébé macaron au citron.

Devise relevée sur la carte des menus...
La découverte d'un mets nouveau, fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d'une étoile. [Anthelme Brillat-Savarin]
  
Les Quatre Saisons - Le Frenz - 68820 Kruth - vendredi 29 juillet 2011, midi - 3 menus à 27,50 Euros pour vous rendre heureux
 
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