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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 09:20

Tu t'en vas à la dérive

Sur la rivière du souvenir

Et moi, courant sur la rive,

Je te crie de revenir

Mais, lentement, tu t'éloignes

Et dans ma course éperdue,

Peu à peu, je te regagne

Un peu de terrain perdu.

 

De temps en temps, tu t'enfonces

Dans le liquide mouvant

Ou bien, frôlant quelques ronces,

Tu hésites et tu m'attends

En te cachant la figure

Dans ta robe retroussée,

De peur que ne te défigurent

Et la honte et les regrets.

 

Tu n'es plus qu'une pauvre épave,

Chienne crevée au fil de l'eau

Mais je reste ton esclave

Et plonge dans le ruisseau

Quand le souvenir s'arrête

Et l'océan de l'oubli,

Brisant nos coeurs et nos têtes,

A jamais, nous réunit...

 

Pâle septembre,

comme il est loin,

le temps du ciel sans cendres

il serait temps de s'entendre

sur le nombre de jours qui

jonchent le sol

d'octobre

 

Mâle si tendre

au début de novembre

devint sourd aux avances de l'amour

mais quel mal me prit

de m'éprendre de lui ?

 

Sale décembre

comme il est lourd le ciel

sais-tu que les statues de sel

ont cessé de t'attendre ?

 

Pâle septembre

Entends-tu le glas que je sonne ?

 

Je t'aime toujours d'amour

je sème l'amour

 

Les saisons passent mais de grâce

faisons semblant qu'elles nous ressemblent

 

Mais qui est cet homme qui tombe de la tour ?

Mais qui est cet homme qui tombe des cieux ?

Mais qui est cet homme qui tombe amoureux ?

 

Pâle septembre,

comme il est loin,

le temps du ciel sans cendres

il serait temps de s'entendre

 

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  • : Sans blog !?!
  • : Une quintessence de futilité ambiante avec des reminiscences variables de secousses telluriques, atmosphériques, éthyliques...
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