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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 16:04

Je n'ai jamais croisé de telles créatures dans le métro parisien. Faut dire que ça fait bien longtemps que je ne l'emprunte plus guère beaucoup vraiment non plus... Et pis, si je croisais vraiment une naïade dans un wagon désert un soir de dernière rame que j'aurai chopé ric-rac tout transpirant et reprenant ma respiration affaiblie, que ferais-je donc, hein ? Surtout si elle me lance ce regard froid et intense de Mona Lisa, je pense que je baisserai les yeux pour vérifier si je n'ai pas laisser ma braguette ouverte. Je relèverai les yeux, rassuré, et m'apercevrai alors (oui, je suis pas un rapide) que la nymphe possède des attributs mammaires proéminents et rebondis sous son voile de tulle. Je pense que je lui ferai un sourire de petit bourgeois coincé en lui demandant l'heure (ouais, je suis un sacré dragueur au cas où vous l'ignoreriez à ce jour). Ma tête ferait des tours à l'intérieur d'elle même et mon cervelet me proposerait multitudes de questions à ne pas se poser en pareille situation incongrue. [Tu penses qu'elle a tous ses sens ? Et si c'était une cochonne ? As-tu déjà entendu parler de la sirène de l'Odéon qui étrangle ses amants avec ses seins ? Et si elle était irrésistiblement attirer par moi, mon regard de boeuf, ma surcharge pondérale et mon look de rien ? Peut-être est-ce une réfugiée de l'Atlantide venue demander l'exil politique en Sarkozie ? Bon tu veux pas lui demander si elle veut venir prendre un dernier verre ? Dis lui que tu as un problème avec ton aquarium si elle voulait vite venir jeter un oeil... pfff, t'es vraiment un dégonflé alors!]. Ouais je sais, je suis une chiffe molle, je ne suis pas prêt à affronter dans la vraie des scènes qui, dans les films, me feraient fantasmer. Je suis trop ancré dans l'ordinaire et la science-fiction ne m'a jamais intéressé. J'aimerai quand tellement aller lui embrasser ses deux épaules...

 

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 14:04

«Ce ne sont pas les individus qui sont responsables de l'échec du mariage : c'est l'institution elle-même qui est originellement pervertie. » 

«Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps ; il se suffit, il réalise l’absolu.»

«Le mystère de l’incarnation se répète en chaque femme ; tout enfant qui naît est un Dieu qui se fait homme.»

«Il y a des femmes de talent : aucune n'a cette folie dans le talent qu'on appelle le génie.»

«Incapable de s'accomplir dans la solitude, l'homme dans ses rapports avec ses semblables est sans cesse en danger : sa vie est une entreprise difficile dont la réussite n'est jamais assurée.»

«On ne naît pas femme : on le devient.»

«C'est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c'est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète.»

«L’humanité préfère à la vie des raisons de vivre.»


«Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu'un homme inquiet pour sa virilité.

  

[ Simone de Beauvoir ] - Extrait de Le Deuxième Sexe

 
beauvoir nobs2008  

 "Il est très difficile à une femme d'agir en égale de l'homme tant que cette égalité n'est pas universellement reconnue et concrètement réalisée."

 

 
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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 13:51

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[The Birds by Peter Lindbergh, model : Sasha Pivarova]

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 13:23

... ou pour appuyer sur la détente si ça vous tente...

 

 

 

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 11:35

... mais celles que j'ai connu étaient plutôt des tas... Elles ne donnaient pas envie de leur faire une visite d'Etat, et si cela arrivait, vu mon état, ça se transformait en chaos, en patatras... Les filles sont des tas à penser qu'elles ne le sont pas. Oooh! Baisse d'un ton avant qu'elles se rendent compte qu'elles sont des thons. Ca détonne de voir autant de thons à la télé, c'est le Téléthon toute l'année. Le Téléthon des tétons, des roustons et du plancton. On joue à cache-cache ? Où se planque-t-on ? Une brochette, une blanquette de thon. J'ai tout vomi sur la banquette, Tonton... Ah bon, c'était pourtant une recette de marmiton. "Donnes moi un coup de piston, fiston", me dit ce thon. "Si tu le prends sur ce ton, je vais te le bouffer ton croûton, mon chaton". Et voila comment, une fois de plus, la faiblesse masculine a été mise en boîte par un thon, suffisait d'y mettre un peu d'huile et d'exhiber son bouton. L'homme est faible, c'est un mouton dès qu'il a le bâton, et c'est finalement plus con que qu'être un thon, au fond, lorsqu'on est bêtement guidé par son python, ça fait même pitié...

 

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 10:54

En recherchant des musiques à mettre en illustration de ce bloginou, je suis retombé, une fois de plus, en adolescence avec Gamine (connu pour son hymne "Voila les anges"), un disque dont j'étais tombé amoureux pour sa fausse frénésie et sa vraie mélancolie. C'était la toute fin des années 80, j'avais vaguement vingt ans. Je faisais semblant d'être un étudiant de sociologie à la faculté des sciences humaines de Strasbourg, alors que la nuit, je trainais au Fossé des Treize voir des concerts de musique de jeunes en buvant des canettes. C'était d'ailleurs assez drôle (ou triste, au choix), je ne connaissais encore personne, donc je me rendais seul à ses soirées et je n'y rencontrais guère de monde à part la bière et les riffs d'artistes en devenir. En fait, ça n'était pas de ma faute si je ne rencontrais nobody, l'avenir me fera comprendre que la sociabilité des habitants de cette ville n'a rien à envier à des enclaves retranchées ouzbeks ou albanaises. (Je tiens à dire que je n'ai rien contre le peuple ouzbèque ou kosovar, contre les Strasbourgeois, oui!). Donc oui, Gamine, les anges, tout ça. Un disque que je dois avoir en vinyl dans un vieux sachet FNAC derrière un carton poussiéreux. Ce titre "Nos sentiments" m'a paru tristement désuet à son écoute ce matin alors qu'il me parlait tant à l'époque. Peut-être faudrait-il que je le réécoute à nouveau sérieusement en suçotant une Kro 75, en me rappelant que j'étais jeune, beau, maigre, culotté et que je m'en foutais pas mal des gonzesses à ce moment-là. Moi, ce qui m'intéressait, c'était pas les filles, c'était déjà et seulement les anges. Les mésanges dont on se méfie...

 

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 10:10

Je ne me marierai jamais, ça me fera un soucis en moins. Et si tu me le demandais ? Je me marierai peut-être, pour le jeu, pour le défi, pour le bluff, pour dire "tapis, banco, bingo, rapido!". Ca m'en fera des soucis car je sais bien que je suis invivable, et toi aussi. Toi aussi, tu le sais, et toi aussi, tu l'es aussi (invivable), tu me suis ? Et pourtant j'avais envie d'en vivre des trucs avec toi : aller sucer des cailloux sur les plages du Poitou, aller pêcher la truite tous les matins de sept à huit, prendre tes seins en photo dans une forêt pleine de hallos, te préparer une blanquette de veau, lire Gala ensemble en se foutant des dindes, faire des grosses bonnes soupes de légume les longues soirées d'hiver, faire l'amour sur une peau de bête au coin du feu en se l'imagineant car nous n'avons ni cheminée, ni peau de buffle ramenée de Tanzanie. J'aurais tant aimé avoir des soucis avec toi en fait. Aller te chercher tes médicaments à la pharmacie quand tes bronches sont noircies. Te surveiller la nuit que tu ne fasses pas de bêtises pendant tes crises de somnanbulie. Te serrer contre moi à chaque fois que tu aurais froid (donc très souvent). Réparer ton pneu de bagnole alors que j'y connais rien et que je m'étais juré de ne jamais le faire pour une fille. Partager tes doutes, tes pleurs, tes angoisses de nana, de maman, de travailleuse ordinaire. Te sortir de ton blues récurrent en écoutant le temps qui passe et en regardant au salon l'horloge qui dit oui, qui dit non et puis qui nous attend. Je crois que j'aurai aimé m'ennuyer avec toi, ça m'aurait amusé, surpris, occupé plus qu'il n'y paraît. Peur de la routine, peur de la grise mine mais la solitude me laisse trop loin de ta mimine... Que faire ? Que dire ? Se soucier ou bien s'enfuir ? Allez, je reste seul avec mes soucis et mon Jean-Louis...

 

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 08:39

Pourquoi les anges de ma vie se transforment-ils en démons ? En disparitions spontanées, en combustions carbonisées, en souvenirs lointains, en fantômes du passé, en esprits malsains, en revenants qui ne reviendront plus, en cheminées qui s'éteignent, en braises plus du tout incandescentes ? Pourquoi suis-je à ce point fui, rejeté, réfuté, oublié, mis au placard ? Je suis sans doute un vieux con, un bougon, un aigri, un "qui a tout vu depuis longtemps", un vieux schnock, un gros naze, un relou, un ours, un konnard. Mais voilà, j'aime trop les anges pour ne pas les laisser fuir, les regarder s'envoler depuis ma fenêtre et les voir partir au loin, trop loin de moi, suscitant mon émoi...

  

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 16:12

Il me recontacte, me dit qu'il a envie d'être avec moi, qu'il est pense à moi, qu'il a hâte de se retrouver avec moi.... puis là il fait carrément le mort.
Il m'a fait croire que j'étais la seule qu'il espèrait depuis toujours, il m'a enlevé toute logique dans ma tête, je me suis laisser aller, j'ai cru qu'il avait changé, j'ai cru qu'il était sincère pour une fois... comme j'ai été bête de le croire, bête de croire qu'il suffisait d'une année pour qu'une personne change, j'ai été bête de croire qu'entre nous ça pouvait encore fonctionner, bête de lui avoir parler tout court!
Je m'en veux!....
Je m'en veux surtout de m'être encore faite avoir une nouvelle fois par lui.
Je regrète chaque mot que j'ai pu lui dire...
J'ai une boule dans la gorge.
J'ai l'impression que je vais exploser!
Ces derniers temps, ma vie était belle, j'avais réussi à l'oublier, je ne pensais plus à lui...
J'avais moins mal, et là j'ai l'impression que ma plaie a été réouverte et ça fait encore plus mal..
Je n'arrive pas à pleurer, pourtant je sais que ça me fera un grand bien, mais mes larmes réfusent de sortir...
Je me dis que je dois détester cet homme qui me rend si mal, mais il y'a que l'amour que j'éprouve pour lui..
J'ai mal au coeur, comment peut-on être aussi si méchant?

J'ai l'impression qu'il attendait que j'aille mieux pour réapparaître dans ma vie et disparaître à nouveau!

 

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 15:54

C'est le jour ou on s'est rencontré, t'étais en bas au bord de l'eau, je t'ai aperçu au loin. Je me souviens que j'étais déjà attiré par toi. Je me disais Wow ! Bizarre je suis attiré par quelqu'un qui est de dos. Tu portais ce sweat orange que j'allais finir par connaître si bien... et même détester, à l'occasion...

 

- C'est fini Joel, ça va bientôt s'arrêter.
- Je sais.
- Qu'est ce qu'on fait ?
- On savoure...

 

- C'était une gentille soirée hier, j'ai apprécié
- Gentille ?
- J'ai passé une putain de soirée d'enfer hier, la meilleure de toute ma chienne de vie, sans déc !
- C'est mieux !

 

Je peux mourir maintenant Clem. Je connais... le bonheur. Je n’avais encore jamais éprouvé ça. Je suis tout à fait... là où j’ai envie d’être.

 

 

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