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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 09:01

Oui, vieux con ! Je l'ai baisée,

La pouffiasse arrosée

De ton sperme crapuleux,

Et qui laisse sur sa motte

Traîner ton nœud de marmotte,

Couvert de poils nébuleux.

 

J'ai, dans son vagin exsangue,

Fourré mon vit et ma langue ;

Je l'ai branlée, et j'ai mis

Ma pine chaude et robuste

Au fond d'un cul de Procuste, (1)

Qui ne te fut point permis !

 

Sur l'une et l'autre mamelle

De cette jeune chamelle,

Comme le tambour Legrand, (2)

J'ai souvent battu la charge,

Et mon vit à tête large

Prit sa bouche en conquérant.

 

Au retour des cons où j'erre,

J'ai mis pour ta ménagère,

Dans les poils de la putain,

Des morpions par centaines,

Vengeurs aux minces antennes,

Que tu cueillais au matin.

 

Où ta pine dérisoire,

Antique et lâche accessoire

De couilles qui sonnent creux,

Tirait un coup ridicule,

La mienne, fille d'Hercule,

Plantait, d'un bond vigoureux !

 

Oui, vieux paillard ! Vieille taupe !

Oui, j'ai rouscaillé (3) ta gaupe (4)

Dans les draps que tu payais,

Et tu me voyais, jeanfoutre !

La branler et passer outre,

Sous tes regards inquiets !

 

Je la baisais, non pour elle,

Ce gibier de maquerelle

N'avait rien qui me tentât,

Mais c'était pour que tu fusses,

O front garni de prépuces,

Cocu, selon ton état !

 

Au vieux que j'ai fait cocu - Albert Glatiny

 

(1) en grec ancien signifie littéralement « qui martèle pour allonger » - devenir un Procuste  =  avoir une érection 

(2) référence à une oeuvre de Henri Heine (poète et polémiste révoltionnaire allemand) parue en 1826

(3) ronchonner, rouspéter

(4) femme de mauvaise vie

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 08:28
Et si seulement, tu étais fol, affolée, affolante, affriolante, folle à lier, à délier, à attacher, folle comme on aime tous l'être, sans convention mais avec conviction, folle de moi, folle d'émoi, folle et belle à la fois, pas folle la guêpe en guepière qui va à la gay-pride avec l'abbé Pierre, folle comme les années, comme une vierge, comme un feu follet mal allumé...
 

Il faut faire des choses folles avec le maximum de prudence.

 
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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 08:15

Nature au coeur profond sur qui les cieux reposent,

Nul n'aura comme moi si chaudement aimé

La lumière des jours et la douceur des choses,

L'eau luisante et la terre où la vie a germé.

 

La forêt, les étangs et les plaines fécondes

Ont plus touché mes yeux que les regards humains,

Je me suis appuyée à la beauté du monde

Et j'ai tenu l'odeur des saisons dans mes mains.

 

J'ai porté vos soleils ainsi qu'une couronne

Sur mon front plein d'orgueil et de simplicité.

Mes jeux ont égalé les travaux de l'automne

Et j'ai pleuré d'amour aux bras de vos étés.

 

Je suis venue à vous sans peur et sans prudence,

Vous donnant ma raison pour le bien et le mal,

Ayant pour toute joie et toute connaissance

Votre âme impétueuse aux ruses d'animal.

 

Comme une fleur ouverte où logent des abeilles

Ma vie a répandu des parfums et des chants,

Et mon coeur matineux est comme une corbeille

Qui vous offre du lierre et des rameaux penchants.

 

Soumise ainsi que l'onde où l'arbre se reflète

J'ai connu les désirs qui brûlent dans vos soirs

Et qui font naître au coeur des hommes et des bêtes

La belle impatience et le divin vouloir.

 

Je vous tiens toute vive entre mes bras, Nature,

Ah ! faut-il que mes yeux s'emplissent d'ombre un jour

Et que j'aille au pays sans vent et sans verdure

Que ne visitent pas la lumière et l'amour...

 

L'offrande à la nature - Anna de NOAILLES (1876-1933)

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 11:11
dans mon grenier...
 
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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 10:34

J'ai rencontré un homme voilà deux ans que j'aime plus que tout, mais qui, par son comportement, me rend malheureuse. Le pire c'est que j'en suis consciente. Seulement, je n'arrive pas à me démordre de lui ! Je ne suis pas maso. Simplement amoureuse. Mon entourage tâche de m'ouvrir les yeux mais en vain. Pourquoi suis-je si malheureuse ? Parce qu'il ne communique pas, ou très peu, ne partage rien de ce que je fais, critique chacun de mes agissements… J'ai tenté à plusieurs reprises de le sortir de ce silence et de sa vilaine habitude de me critiquer, mais je n'ai rien vu venir.

 

Je me persuade qu'il m'aime, il ne me reste plus que ça... Vais-je continuer à subir cela ? Non. J'ai pris la grave décision de le quitter même si ce ne sera pas la première fois. Il m'a toujours retenue, mais cette fois-ci il ne pourra pas. Cet amour m'étouffe, m'empêche de vivre. C'est dur à dire, mais je ne veux pas gâcher ma vie à vingt-quatre ans pour une histoire branlante. Autant arrêter de suite. Moi qui croyais au prince charmant...

 

Je n'en demandais pas tant, bien sûr, mais je ne pensais pas tomber aussi bas en amour. C'est grave ! Je ne dois pas avoir de chance, c'est tout. Je préfère me dire que c'est un mal pour un bien puisque je vais enfin m'occuper de moi, pouvoir faire ce que j'ai envie… M'épanouir ! L'amour, ça peut être beau comme ça peut être destructeur... C'est cela le danger. Alors au lieu de s'enfoncer dans une spirale où règne le mal-être, le mépris pour l'autre, il faut avant tout s'occuper de soi-même. Ce n'est pas être égoïste : c'est juste éviter d'être esclave d'un amour qui peut vous réduire à néant.

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 08:45

... c'est pas facile de tout foutre en l'air, ça coûte, ça goûte très chair.

  

Il y a des rayons dans ma caboche, j'ai une tête de gondole sous l'essor vénitien.

Je fugue en prenant le bac, par delà les abysses, par dessus les vergers.

Je te sens au bout du rouleau, patissière, deviens ma boulange, erre.

Il faut que je me calme...

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 08:10

Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge !

Sinon là-bas, vers le milieu

De l'étang clair et radieux,

Pareils à des langues de feu,

Des poissons rouges.

 

Ce sont nos souvenirs jouant en nos pensées

Calmes et apaisées

Et lucides - comme cette eau

De confiance et de repos.

 

Et l'eau s'éclaire et les poissons sautillent

Au brusque et merveilleux soleil,

Non loin des iris verts et des blanches coquilles

Et des pierres, immobiles

Autour des bords vermeils.

 

Et c'est doux de les voir aller, venir ainsi,

Dans la fraîcheur et la splendeur

Qui les effleure,

Sans crainte aucune et sans souci,

Qu'ils ramènent, du fond à la surface,

D'autres regrets que des regrets fugaces.

 

Ô le calme jardin d'été où rien ne bouge - Émile VERHAEREN (1855-1916)

 

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 08:51
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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 08:33

Dans cette mascarade immense des vivants

Nul ne parle à son gré ni ne marche à sa guise ;

Faite pour révéler, la parole déguise,

Et la face n'est plus qu'un masque aux traits savants.

 

Mais vient l'heure où le corps, infidèle ministre,

Ne prête plus son geste à l'âme éparse au loin,

Et, tombant tout à coup dans un repos sinistre,

Cesse d'être complice et demeure témoin.

 

Alors l'obscur essaim des arrière-pensées,

Qu'avait su refouler la force du vouloir,

Se lève et plane au front comme un nuage noir

Où gît le vrai motif des oeuvres commencées ;

 

Le coeur monte au visage, où les plis anxieux

Ne se confondent plus aux lignes du sourire ;

Le regard ne peut plus faire mentir les yeux,

Et ce qu'on n'a pas dit vient aux lèvres s'écrire.

 

C'est l'heure des aveux. Le cadavre ingénu

Garde du souffle absent une empreinte suprême,

Et l'homme, malgré lui redevenant lui-même,

Devient un étranger pour ceux qui l'ont connu.

 

Le rire des plus gais se détend et s'attriste,

Les plus graves parfois prennent des traits riants ;

Chacun meurt comme il est, sincère à l'improviste :

C'est la candeur des morts qui les rend effrayants.

 

Dernière solitude - René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

 

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 07:39

J'aime le souvenir de ces époques nues,

Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues.

Alors l'homme et la femme en leur agilité

Jouissaient sans mensonge et sans anxiété,

Et, le ciel amoureux leur caressant l'échine,

Exerçaient la santé de leur noble machine.

Cybèle alors, fertile en produits généreux,

Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux,

Mais, louve au coeur gonflé de tendresses communes,

Abreuvait l'univers à ses tétines brunes.

L'homme, élégant, robuste et fort, avait le droit

D'être fier des beautés qui le nommaient leur roi ;

Fruits purs de tout outrage et vierges de gerçures,

Dont la chair lisse et ferme appelait les morsures !

 

Le Poète aujourd'hui, quand il veut concevoir

Ces natives grandeurs, aux lieux où se font voir

La nudité de l'homme et celle de la femme,

Sent un froid ténébreux envelopper son âme

Devant ce noir tableau plein d'épouvantement.

Ô monstruosités pleurant leur vêtement !

Ô ridicules troncs ! torses dignes des masques !

Ô pauvres corps tordus, maigres, ventrus ou flasques,

Que le dieu de l'Utile, implacable et serein,

Enfants, emmaillota dans ses langes d'airain !

Et vous, femmes, hélas ! pâles comme des cierges,

Que ronge et que nourrit la débauche, et vous, vierges,

Du vice maternel traînant l'hérédité

Et toutes les hideurs de la fécondité !

 

Nous avons, il est vrai, nations corrompues,

Aux peuples anciens des beautés inconnues :

Des visages rongés par les chancres du coeur,

Et comme qui dirait des beautés de langueur ;

Mais ces inventions de nos muses tardives

N'empêcheront jamais les races maladives

De rendre à la jeunesse un hommage profonde,

- A la sainte jeunesse, à l'air simple, au doux front,

A l'oeil limpide et clair ainsi qu'une eau courante,

Et qui va répandant sur tout, insouciante

Comme l'azur du ciel, les oiseaux et les fleurs,

Ses parfums, ses chansons et ses douces chaleurs !

 

J'aime le souvenir de ces époques nues - Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

 

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