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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 12:28

Si il y a une chose que j'ai bien réussi dans ma vie, c'est de réussir à bien la rater.

 

Je ne me suis jamais marié. Je me disais qu'une expérience ratée en couple suffisait largement à ne pas vouloir recommencer. Avec quelle prétention, imagine-t-on que la suivante sera plus réussie?

 

Je n'ai pas fait d'enfant, enfin j'espère. A quoi bon? Pour se faire croire qu'on va mieux les élever que les autres? Vouloir élever correctement un môme est probablement l'acte le plus prétentieux qui soit! Ou l'élever à son image. Vous connaissez un phénomène plus égoïste, vous?

 

Je n'ai jamais eu de voiture. 1- parce que j'ai loosé mon permis de conduire une fois en 1987 2- parce que j'étais écologiste avant que ce soit à la mode 3- parce que je suis alcoolique 4- parce que les types que je connais qui ont une voiture, ben, c'est pas ceux qui bougent plus leur cul pour autant.

Je n'ai pas de diplômes. J'ai raté mon bac au premier tour mais je l'ai rattrapé au second. J'ai jamais fini mon DEUG de sociologie car j'ai pas repassé l'U.V. de « maths et probabilité » de première année quand j'étais en seconde année. J'ai jamais récupéré ma licence de gestion de projets culturels car je ne m'étais jamais acquitté des droits d'inscription. Et j'ai jamais achevé ma maîtrise en communication car c'était tellement pipo comme formation que j'avais peur de finir flutiste virtuose. [Comme quoi, on peut avoir une scolarité remplie de diplômes sans en posséder aucun].

Je n'ai jamais eu de maison car ça coûte cher, y faut payer des assurances et des taxes d'habitation, y faut couper les haies, tondre la pelouse, changer les gouttières tous les vingt ans et remettre l'électricité aux normes. Et moi, j'ai jamais rien compris à tout ça.

 

Je n'ai jamais eu de chien ou de chat. Moi, ce qui m'intéresse dans la vie, ce sont les chiennes et les chattes. [allez-y, hurlez les filles!!! :p]

Je n'ai jamais eu d'argent pourtant à une époque, le banqier m'appellait tout le temps. Au début, je pensais que c'était parce que j'étais quelqu'un d'important. Mais non, c'était juste pour me reprendre ma carte VISA et mes chéquiers qu'il regrettait fortement de m'avoir confier. Un jour, j'ai eu une brève discussion animée avec le directeur de la Caisse d'Epargne. Je me souviens que j'avais crié un peu fort et que tout le monde s'était tu dans l'agence. [Et si vous suivez un peu mes blogs, vous savez bien que j'adore ces instants uniques de silence].

 

Je n'ai jamais eu de travail sérieux, enfin c'est ce qu'on m'a dit. Je n'ai jamais voulu être quelqu'un de sérieux, d'ambitieux. J'ai eu beaucoup d'ambition pour les projets que j'ai mené mais jamais pour ma pomme, pas de plan de carrière, pas de prétention. J'ai jamais voulu les responsabilités, le pouvoir, la gloire. On voit à présent où ça m'a mené.

 

En 1999, je ne sais pas ce qui s'est passé. Probablement une insolation contractée au Québec a fait que j'ai créé ma S.A.R.L. Pff, comme c'était insupportable rien qu'en paperasse! Je vous conseille tous de remplir un dossier "Accre" un jour. C'est l'expérience la plus chiante que j'ai jamais vécu sur Terre! Je vous promets. Et puis, à cette époque, j'ai aussi beaucoup rigolé avec nos amis les banquiers... Finalement, j'ai décidé qu'être patron d'une boîte à cons, c'était pas pour moi donc en 2001, alors que je sifflais des stouts tout seul dans le Connemara, j'ai décidé qu'on ne m'y reprendrait pas.

Je n'ai jamais eu envie de m'installer. Mais pour cela, il paraît qu'il faut trouver la fille qui va avec. Ah bon? Y faut une fille pour s'installer? Hors de question. C'est moi qui fait le marché. C'est moi le maître du frigidaire. C'est moi qui fait la popote et la vaisselle. A partir de là, je vois pas très bien pourquoi on aurait besoin d'une fille... [Si vous avez une idée...]

 

Je n'ai jamais eu de relations sexuelles avec quiconque. J'ai toujours trouvé ça compliqué ces histoires de drague, de braguette qui gonfle, de capote, de préliminaires, de sa langue dans une bouche inconnue. Pendant, les boums, je faisais le spot rouge, ça m'occupait et ça détournait l'attention des filles en chaleur. J'ai toujours été un branleur. [Que mes amantes m'excusent ce mensonge mais c'est pour rajouter de la consistance à ma louze].

 

Je n'ai jamais eu de mobylette. Vous savez, avoir une mobylette quand on avait quinze ans au milieu des années 80, c'était la classe absolue. Moi, j'ai jamais voulu, ça attirait trop les connes filles.

 

Je n'ai jamais eu de costume-cravate avec attaché-case alors que ça aurait été le fantasme absolu de maman. Un jour, elle m'avait acheté un costume pour aller à un mariage. Quand je revois les photos à présent, j'ai l'impression de voir un serveur d'une pizzeria à la Grande Motte.

 

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 11:51

Bonjour Monsieur. J'aime beaucoup ce que vous faites. Vous êtes beau. Vous sentez l'amour et une certaine idée du bonheur. Monsieur, je vous veux comme je vous vois, même si je ne vouvoie pas très bien. Vous êtes à moi, Monsieur, même si vous ne le savez pas encore. J'aime votre plume, je rêve de votre plumard et je vous volerai bien dans les plumes à la prochaine lune. Monsieur, écoutez moi, je serai votre muse amusante qui s'amuserait à vous amuser. Allez quoi, Monsieur, prenez-moi comme il vous plaira. Je serai votre amie d'ennui, votre amante litigieuse, votre aventurière aventureuse. Je serai me faire petite. Je serai docile et serviable. Je vous écouterai vomir sur le monde. Je répondrai à tous vos fantasmes. Je me donnerai du plaisir en lisant votre prose, votre pipeau, les glaviots de vos maux, les écorchures de votre coeur. Monsieur, je suis tremblante et nue sur le pas de votre porte, ne me laissez pas là. Je ne veux partager mes pudeurs qu'avec vous. Je me sens moins nue en votre compagnie. Mon grandissez mon âme, vous êtes mon chevalier fantastique, vous êtes le lampion de mon destin. Monsieur, je vous implore à genoux car je trouve beau de m'offrir ainsi à vous. Le ciel nous regarde, ne le laissez pas nous obscurcir. Je vous nourirai de rires, vous abreuverai de songes lumineux, nous ferons des voyages merveilleux. Je partagerai mes musiques avec vous. Mon corps sera le vôtre. Je vous aime tant, Monsieur, même si vous l'ignorez ou si vous ne voulez pas le savoir. Je vous aime avec mon sang, de tout mon long et vous savez très bien que c'est bon. Je vous observe depuis si longtemps, Monsieur, en cachette, dans le noir, sans faire de bruit, avec envie. Je ne veux pas vous déranger, vous bousculer, je veux juste être à vous, à vos côtés, vous tenir par la main, vous laisser vous reposer sur mes seins. Vous êtes si beau, tout en rondeurs, tout en frondeur avec vos mots qui me rendent folle, qui me font devenir molle. Vos mots, Monsieur! Ils réchauffent mon palpitant, délient mes maxillaires, me font mouiller souvent. Allez Monsieur, quoi! Je suis une grande fille mais je saurai me faire discrète. A vos côtés, je deviendrai pépite. Je vous raconterai toutes mes histoires, mes fantasmes, mes désespoirs. Accueillez moi, Monsieur, je vous attend...

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 11:43

Mais non, je n'emmerde personne, au contraire.

 

Moi, ce sont les gens qui m'emmerdent!

 
Plus je les vois, plus je les croise, les sens, les vis, les côtoie : ils m'emmerdent. Ils m'emmerdent tous dans leurs voitures dès que je sors au dehors. Ils m'emmerdent dans leur vie. Ils m'emmerdent au supermarché, dans les soirées, les bistrots, les transports en commun. Leurs discussions, leurs envies, leurs préoccupations. Avec leur façon de vous signifier ce qui est bon pour vous, comment il faut vivre votre vie, en vous conseillant, vous ordonnant, en insistant.

 
Les gens m'emmerdent dans les concerts avec leurs appareils téléphoniques tendus à bout de bras pour prendre une photo de merde. Les gens m'emmerdent quand ils parlent trop forts, quand ils sentent trop forts, quand ils se taisent trop forts. Ceux avec leur sono trop forte dans leurs caisses à la con (et toujours avec de la musique dont y faudrait trouver un autre mot pour la qualifier).

 
Les p'tits branleurs m'emmerdent avec leur tête à claques. Les petites salopes m'emmerdent avec leur jupe trop courte et leurs lèvres glossifiées. Les Blacks bien sapés et gominés m'emmerdent. Les types en uniforme ou en costume m'emmerdent. Les mères qui hurlent après leur marmaille m'emmerdent.

 
Les gens ne savent plus communiquer depuis longtemps. Ils ne savent plus se parler. Ils n'ont plus rien à se dire. Ils n'ont pas appris à écouter.

 
Les gens qui commentent inlassablement les dernières infos ou la météo m'emmerdent. Les gens déguisés m'emmerdent. Ceux qui klaxonnent pour les mariages aussi. Les jolies filles qu'on croise au hasard et qui font tout pour fuir votre regard. Celles qu'on acoste sur internet et qui vous clique à la gueule. Les gens plein de promesses, toujours souriants et accueillants. Ceux pleins de fierté, d'orgueil ou de testostérone. Les agents administratifs, les caissières de supérette, les débitants de tabac, les reubeuhs qui font leur PMU, les gamins en scooter boosté, les passionnés de modélisme, les fans du Racing Club de Strasbourg, les gens sous-cultivés, les comédiennes sur MySpace, les absents, les journalistes de télévision. Ils m'emmerdent.

 
La bonne parole. Le politiquement-correct. La parité. La morale perdue. Le consensus mou. La médiatisation de la justice. Roselyne Bachelot. Les mecs qui disent qu'on ne les reprendra plus. Les institutrices, dessinatrices, puéricultrices. Les fans de chanteurs de variété. Les esthéticiennes. Les critiques littéraires. Les cyclistes du dimanche. Les bricoleurs du dimanche. Les tondeurs de pelouse pendant ma sieste. Les représentants de la loi. Les avocats. Les musiciens de rock. Les vendeurs de pub. Ils m'emmerdent.

 
Et puis il y a celles qu'on a envie de suivre, d'écouter, d'accompagner, de vivre. Celles qui vous attire avec leur regard, leur corps, leurs mots, leur esprit. Celles avec qui on a envie de se battre, de s'ébattre, d'exister, d 'avancer. Celles qui vous sourient, vous convient, vous oublient. Celles qu'on trouve plus touchantes, plus éclatantes, vivantes, plus étincelantes que la masse. Celles avec qui on a envie de souffler des mots fous, de dire des choses qu'on ne dit qu'à elles, celles avec qui on a envie de partir un instant ou pour des ans, celles avec qui on aimerait se saoûler sans aucun alcool. Celles dont on pourrait croire qu'elles sont différentes, singulières, extravagantes et particulières. Mais même celles-là, elles m'emmerdent...
 
 
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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 11:34

Hier après-midi, je suis sorti me promener. Ca faisait longtemps que je n'avais plus eu envie de me promener. Il faisait délicieusement doux, presque chaud pour une fin septembre. J'ai marché le long du canal, face au soleil, laissant mon front transpirer les excès de la veille. J'étais seul, j'étais bien mais j'ai ressenti une gravité en moi dont je n'avais jamais fait l'expérience. Tout en avançant lentement, je laissais le paysage me lécher, l'activité de la ville me tournicoter autour. J'ai eu la sensation d'un coup que je vivais-là les derniers instants de mon existence comme si la fin était proche. Tout était paisible autour de moi, comme si le monde fonctionnait au ralenti, une légère moiteur m'envahissait et me traînait dans une volupté presque trop douce. Je me disais que ces derniers instants de vie étaient forts agréable et j'étais prêt à mourir là, j'aurai bien aimer d'ailleurs, qu'on en reste là. Je n'avais plus d'envie d'autrechose. Plus envie de ses amours, de ses espoirs, de ses voyages. Plus envie de construire, de croire, d'avoir envie de croire. Et puis alors que je rentrais par chez moi, je passais sous un arbre d'où une plume est tombée à mes pieds. Je l'ai ramassé et ai levé la tête pour voir d'où elle provenait. Une mésange m'a souri et m'a dit : « C'est une plume d'ange. Tu n'es pas obligé de me croire. Garde la précieusement avec toi ». J'ai remercié l'oiseau d'un geste et ai repris mon chemin, la plume au creu de la main. Je suis rentré et devant ce cadeau innatendu, j'ai pleuré, toute la soirée. J'ai pleuré à toute ma vie qui tourne en rond, dont je n'arrive pas à m'extraire. Et j'ai pleuré encore plus fort, en pensant à la vie nouvelle qui m'attendait, là juste devant moi, à deux pas. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pleuré. Je me suis endormi, tard, avec ma plume sous l'oreiller. J'ai volé toute la nuit, fait de ces rêves de cinq minutes qui vous réveillent. Vous vous rendormez et hop, vous refaîtes un rêve de cinq minutes. Si bien que le matin, vous avez l'impression d'avoir dormi pendant des jours. La plume d'ange n'était plus là à mon réveil, j'ai pourtant retourné tous les draps et mes taies d'oreiller. C'est alors que j'ai vu un merle à ma fenêtre, la plume dans le bec et un sourire narquois. Il s'est envolé avec elle et je l'ai regardé partir...

 

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 11:22
Oui, toi!
Fais moi bander.
Excite moi.
Rends moi doucement dur.
Raconte moi comment tu prépares le poulet de Bresse au vin jaune et aux morilles...
Explique moi ce qui t'excites dans tes nuits veloutées.
Aventure moi!
Parle moi de cet amant-là, mort de n'avoir pas pu te rencontrer.
Invite moi à tous tes voyages.
Lis moi tes poésies préférées sous un saule pleureur.
Invente moi des mots inventés.
Promène moi en laisse et en liberté dans ta vie.
Confesse moi tes histoires de fesses.
Chemine moi!
Fais moi léviter avec les descriptions de tes sens.
Proposes moi des galops dans ta pampa et des brunchs au dessus de la mer.
Viole moi avec tes mots, tes sourires et ton âme.
Emmène moi regarder danser les gens au bar du Louxor.
Glisse tes doigts dans mon dos.
Parle moi des exploits de Sochaux.
Cuisine moi!
Prépare moi des plats venus de pays où il ne pleut pas.
Redonne-moi la frite.
Electrise mes sens de toutes tes directions.
Souris moi bête, souris moi tendre, souris moi love.
Poste moi des lettres insensées que je comprendrais.
Poème moi!
Trace moi des sentiers à flan de collines, dans des vallées somptueuses, sur des rochers perdus.
Raconte moi les pluies de ton âme, tes flous, tes peines et tes drames.
Sois drôle même avec tes larmes.
Bouscule moi.
Sauve moi.
Apprends moi les odeurs de la vie, et celles d'après aussi.
Pousse moi dans tes orages.
Présente moi tes falaises, tes gouffres et tes précipices favoris.
Fais moi du feu.
Entretiens les braises.
Explique moi comment tu baises.
Parle moi de tes amours.
Emmène moi dans le désert, dans tes déserts, dans tes contrées désertées.
Remontre moi tes seins.
Concocte moi des pique-nique sur les crêtes.
Saoule toi pour moi, juste ce qu'il faut, que tu soit ivre et bel.
Euphorise moi.
Prends moi en bouche.
Baise moi. Bouffe moi. Goûte moi.
Fais moi écouter tes chansons préférées, même les plus honteuses.
Allume toutes les bougies que tu veux.
Fais moi sentir bon.
Fais moi l'amour au téléphone.
Redonne moi des ailes et des flammes.
Deviens ma capitaine! (Flam)
Déshabille toi pour moi.
Branle toi. Cambre toi. Jouis pour moi. Crie pour moi.
Prends toi en photo sous toutes les coutures.
Ne me laisse pas comme un avion sans elle.
Fais moi nager en toi pendant des nuits d'Orient.
Embarque moi pour Istanbul, Lisbonne, Glasgow ou Budapest.
Prépare moi tes bruschetta préférées ou ta blanquette de veau chérie.
Entraine moi dans des siestes coquines, câlines et crapuleuses.
Sois érotique, sois sensuelle, sois pornographique, soit sexuelle.
Embrase moi!
Enivre moi!
Ensuque moi!
Exalte moi!
Emoustille moi!
Taquine moi!
Fais moi bander, bordel aqueux...
 
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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 10:12

L'alcool, ça me permet d'oublier les pignoufs comme vous.

L'alcool permet de rendre la vie potable.

L'alcool, ça fait passer le temps plus vite. L'alcool, ça fait oublier la connerie, la bêtise, les rendez-vous pôle-emploi, les bruits au dehors et le silence dans ma tête. L'alcool, c'est ma seule amie fidèle depuis vingt ans.

L'alcool est une fille, une garce, salope et vicieuse, mais fidèle, à l'écoute, toujours de connivence. Elle m'aide à avoir envie de me coucher les nuits où je ne dors pas. Elle joue des musiques dans ma tête lorsqu'il n'y en a plus. Elle me fait palpiter, me rend vivant quelques instants. J'ai toujours envie d'elle, qu'elle me tienne la main et m'embrasse partout. Elle met le feu en moi et même parfois, de la joie. L'alcool m'emmène souvent en voyage juste au-dessus de chez moi, dans les méandres de mon âme.

L'alcool me fait avaler les pilules et les couleuvres de la vie. Elle me fait oublier les espoirs déçus, les promesses non tenues, les fantasmes révolus, les histoires d'amour déchu, les rendez-vous qu'on attend plus, les envies qu'on a perdu. Elle me permet de pouvoir vivre seul et d'aimer ça. Je ne supporte qu'elle de toute façon à moyen terme.

L'alcool qui est en train de me tuer me rend vivant, c'est le paradoxe. Parfois, j'arrête l'alcool pendant des semaines. Je dors mieux mais je suis envahi d'idées noires, tout m'emmerde, mon regard sur la vie et les autres devient encore plus détestable, je ne m'aime plus dans ses moments là mais je ne suis pas certain de le décider. J'ai besoin d'alcool pour ne pas être un zombie. J'ai besoin d'eau de vie. Quand je bois, je redeviens animal et naturel, je perd toute ma putain d'humanité malsaine. J'ai du naître du mauvais côté de l'humanité.

L'alcool me remet à ma place. L'alcool me rend libre et moins lâche, moins homme en fin de compte. On se dit tous que l'alcool rend plus con, moins lucide, plus euphorique, moins terre-à-terre. Et bien, je ne suis pas loin de penser le contraire. Tout du moins en ce qui concerne l'alcool solitaire. Je ne parle bien évidemment pas de mes rodéos abreuvés en compagnie de mes compagnons de comptoirs, ces chevaliers du bistrot, ces seigneurs de la cuite...

L'alcool est ma concubine. Elle me fait l'amour pendant que je la suce. Je l'aspire et elle me pénètre. Je la bois et elle me tourbillonne. L'alcool, c'est mon espoir, mon Amérique à moi. C'est mon choix, ma liberté, mon étincelle. Et tout le reste n'est que litres et ratures...

 

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 10:10
Tu me frissonnes.
Je te tétonne.
Tu me gouttes.
Je te sueur.
Tu m'aspirateures.
Je t'épouste.
Tu me timbre-postes.
Je te collectionne.
Tu me lectures.
Je te poème.
Tu me charcuteries.
Je te fromage de pays.
Tu me gingembres.
Je te lavande.
Tu me soleil.
Je t'aurore boréale.
Tu m'océanes.
Je te rivière.
Tu me tartines.
Je te biscotte.
Tu me chattes.
Je te canari.
Tu me courant d'air.
Je te vent du Sud.
Tu me figures.
Je te visage.
Tu me friandises.
Je te sucre d'orge.
Tu me fleur d'oranger.
Je te cardamone.
Tu me préambules.
Je t'épilogue.
Tu me couloir du métro.
Je t'autobus.
Tu me falaises.
Je te fjorde.
Tu me langues.
Je te mamelonne.
Tu me bergamotes.
Je te lapine.
Tu me sucettes.
Je te minette.
Tu me quatre heures.
Je te petit-déjeune.
Tu m'épi de maïs.
Je te pot de miel.
Tu me turlupines.
Je te visite guidée.
Tu m'étincelles.
Je te bulle de savons.
Tu me bisous partout.
Je te main dans les cheveux...

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 09:53
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Alors dans l'ordre :
- Beyonce
- Fergie de Black Eyed Peas
- Johnny Cash
- Michael Stipe de R.E.M.
- Debbie Harrie de Blondie
- Gwen Stephani
- James Hetfield de Metallica
- Kurt Cobain de Nirvana
- Brian Warner (Marylin Manson)
- Jim Morrison
- Iggy Pop
- Prince
- Bruce Springsteen
- Antony Kiedis de Red Hot Chili Peppers
- Madonna
- Eminem
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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 09:51

Les gens qui sourient tout le temps, ça me fait flipper. Je trouve ça pas normal, louche, faux, fabriqué, à la limite inquiétant et complètement anormal. Ces mecs qui sourient, ou pire, rigolent en permanence sur les plateaux-télé, les homme-politiques avec leur sourire de complaisance, les commerçants, les hôtesses d'accueil, etc... Moi j'aime bien quand la boulangère fait la gueule : « Ouais, c'est pourquoi? ». So chic, so parisian. J'aurai du me méfier de ce type qui souriait tout le temps bêtement et qui est devenu mon associé, parce que forcément, je le trouvais sympa, bêtement. On le surnommait Garcimore par ailleurs, mais ça, ça le faisait plus sourire justement. Mon ex-belle-soeur qui se gaussait sans arrêt façon Diabolo dans les Fous du Volant pour ceux qui connaissent. Ma petite cousine black et ma frangine qui, disent une phrase, lancent un p'tit rire, disent une phrase, lancent un p'tit rire. Et je peux vous dire qu'il n'y a absolument rien de risible dans les sujets abordés. Moi forcément, à côté, je passe pour le vilain petit canard de la famille à jamais sourire à leur vide. « Qu'est ce qui se passe? Tu souris pas. Ca va pas? - Ca irait mieux si je t'entendais pas rire bêtement ». Pourtant j'adore découvrir un sourire nouveau, pas fabriqué, à votre attention, voir un visage fermé qui s'illumine d'un sourire, seulement quand c'est un état permanent, ça perd de sa rareté, donc de sa richesse, et forcément, c'est sournois et faux-cul car il n'y a aucune raison valable de sourire tout le temps. Seuls les imbéciles heureux ont droit à ce privilège...


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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 09:31

Cette nuit, j'ai eu envie de moi tellement je me trouve craquant. J'ai d'ailleurs du mal à comprendre les gens qui ne me trouvent pas totalement bandant. Je suis une bombe atomique! J'ai un corps parfait, une musculature dessinée à la main par un peintre grec, un taux de graisse frôlant le néant, ma bite est d'acier, mes yeux caméléons et mon odeur corporelle a été mise au point dans des laboratoires chinois secrets. Mon parfum unique allie le jasmin, à l'ambre, la cannelle au curcuma. Quand je me réveille au milieu de la nuit, je ne pense qu'à moi. Je suis obligé de me masturber tellement j'ai envie de me faire l'amour et de m'entendre jouir. Je ne connais personne qui ait à la fois mon esprit d'un raffinement rare, une intelligence sans faille, un sens de la psychologie féminine poussé à son paroxysme et une certaine sobriété pour en parler. J'ai des biens immobiliers exceptionnels que je ne partagent qu'avec moi-même. Je déteste entendre le bruit du clapotis de l'eau provoqué par quelqu'un d'autre que moi dans ma piscine. J'ai invité des filles mais une fille dans une piscine, ça rit fort, ça crie, ça s'agite. Autant posséder des poules, au moins la nuit, elles dorment et vous font plus chier... Bon je vous laisse, je sens à nouveau que je vais avoir envie de moi. Ca tombe bien, je ne peux plus me passer de ma personne. Nous formons un couple unique...

 

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  • : Une quintessence de futilité ambiante avec des reminiscences variables de secousses telluriques, atmosphériques, éthyliques...
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