J’aime pas croiser quelqu’un la première demie-heure (et des fois plus) après mon réveil.
J’aime les marrons glacés parce que c'est écoeurant à force.
J’aime pas l’odeur de la cire pour les meubles.
J’aime le champagne Laurent Perrier rosé mais ça me donne des aigreurs d'estomac.
J’aime pas les matchs France-Italie du tournoi des VI nations.
J’aime les yaourts nature au bifidus.
J’aime pas les souvenirs d’école mais alors pas du tout.
J’aime les ballades nocturnes dans Bruxelles, dans Ixelles.
J’aime pas utiliser les toilettes en plastique dans les festivals.
J’aime glisser ma main sous les vêtements d’une fille.
J’aime pas sentir qu’elle retienne ma main avec un détestable regard sombre.
J’aime me réveiller tard après m’être coucher tôt.
J’aime pas les rendez-vous dans une administration.
J’aime préparer la tartiflette
J’aime pas Charles Villeneuve.
J’aime la chanson Smile de Lilly Allen.
J’aime pas les films de Tarantino.
J’aime les groupes de rock belge.
J’aime pas avoir la barbe qui me démange.
J’aime sentir que je commence à être ivre.
J’aime pas quand on me fait remarquer que je le suis de trop.
J’aime croire que je plais à une fille.
J’aime pas quand les filles ne répondent pas.
J’aime la rue Montorgueil, près des Halles à Paris.
J’aime pas le sifflement de la cocote-minute.
J’aime le bruit des cascades et des torrents.
J’aime pas les réflexions des autres sur ma conduite de vie.
J’aime faire des pique-nique dans les ferme-auberges.
J’aime pas les boîtes de nuit.
J’aime manger une demie douzaine d’huîtres mais pas plus.
J’aime pas les longues distances en voiture.
J’aime la voix de Billie Holiday les matins embrumés.
J’aime pas épouster la poussière avec un chiffon miteux.
J’aime les tomates-mozzarella avec du gingembre dessus.
J’aime pas les westerns.
J’aime écrire des longues lettres idiotes à des amies.
J’aime pas ne pas recevoir de carte postale de Kem quand je sais qu’il est en Islande.
J’aime les films asiatiques chiants.
J’aime pas me faire réveiller par une tondeuse à gazon pendant la sieste.
J’aime apercevoir un faon, une biche ou un renard lors d’une ballade.
J’aime pas les dessins animés.
J’aime ses mains sur mon corps.
J’aime pas l’interdiction de fumer dans les bars et les restaurants.
J’aime prendre le train.
J’aime pas me brûler la langue avec une soupe de merde.
J’aime le Puligny-Montrachet blanc de plus de dix ans.
J’aime pas Serge Gainsbourg et encore moins Jane Birkin.
J’aime presque tous les films d’Alfred Hitchcock.
J’aime pas regarder le foot à la télé, disons que ça m’est passé.
J’aime le matin ne pas savoir forcément ce que je vais faire de ma journée.
J’aime pas ne plus avoir d’argent le 20 du mois.
J’aime envisager l’avenir sans prudence mais avec optimisme.
J’aime pas quand je déprime pendant quinze jours d’affilée.
J’aime les émissions Tracks, Groland et Striptease à la télévision.
J’aime pas parler au téléphone de choses sérieuses.
J’aime les souvenirs de Bruxelles avec Christelle.
J’aime pas les soirées à cinquante dans un appart où l’on ne rencontre personne.
J’aime les mojitos préparés par une serveuse peu vêtue au sourire éclatant.
J’aime pas les accidents de voiture dans lesquels j’ai été impliqué.
J’aime redécouvrir les vieux disques de Katerine.
J’aime pas Peau de Cochon.
J’aime avoir envie.
J’aime pas donner une pièce aux ouvreuses du cinéma Action à Paris.
J’aime les gros petits-déjeuners ou les brunchs magnifiques.
J’aime pas voir toujours les mêmes personnes, aller aux mêmes endroits.
J’aime l’odeur au dessous de ses bras, oui je suis comme ça.
J’aime pas les fêtes foraines, ses bruits, ses néons.
J’aime le frisson procuré par Antony & the Johnsons.
J’aime pas Maître Copi, huissier de justice à Mulhouse.
J’aime la sauce andalouse sur les frites belges.
J’aime pas quand on m’interpelle par un « Hey, toi », par un sifflement, par un klaxon.
J’aime la ville de Montréal, Québec, Canada.
J’aime pas attendre à un feu rouge à un passage pour piétons quand je suis piéton.
J’aime le Paléo Festival de Nyon en Suisse chaque mois de juillet.
J’aime pas les cris des bébés.
J’aime passer une soirée en tête-à-tête avec une fille que je découvre.
J’aime pas quand on m’appelle pour me demander : « T’es où? ».
J’aime la Duvel, la Triple Karmeliet, la Ciney, la Bourgogne des Flandres.
J’aime pas le rire des otaries qui claquent leur nageoires en attendant leur sardine.
J’aime Amélie Poulain, je lui casserai bien les reins. (signé le poète pouet)
J’aime pas attendre à un guichet de la poste ou à la caisse d’Intermarché.
J’aime écouter L’Imprudence de Bashung lorsque les feuilles tombent.
J’aime pas me justifier à une fille sur mes abus de la veille.
J’aime prendre des photos, regarder les photos des autres, faire de ma vie une photo.
J’aime pas attendre quand mes photos sont en développement.
J’aime le restaurant Le D’Antan Sancerrois, rue Bourbonnoux à Bourges.
J’aime pas l’Atomium et le Manneken Pis.
J’aime La Science des Rêves de Michel Gondry.
J’aime pas les gens qui prennent la parole et qui parlent beaucoup et fort.
J’aime boire trois litres de thé par jour. (Après on s’étonne de ne pas dormir…)
J’aime pas les gens, de manière générale.
J’aime me promener dans les rues de Freiburg et y manger des saucisses.
J’aime pas les jeux télévisés que mes parents regardent chaque jour depuis vingt ans.
J’aime boire un capuccino à la Brasserie le Cirio à Bruxelles.
J’aime pas lire le journal L’Alsace, d’ailleurs je ne le lis plus.
J’aime lire les blogs de Maud, surtout ceux qu’elle ne fait lire qu’à moi.
J’aime pas les journées sans voiture où il y a des voitures quand même.
J’aime les baskets Converse en cuir, en toile, de toutes les couleurs.
J’aime pas les présentateurs tv, je pourrais leur bomber la gueule, tous.
J’aime avoir de la musique dans les oreilles quand je me promène seul.
J’aime pas avoir quelqu’un dans mon dos quand je suis en train d’écrire.
J’aime les soirées électorales à la télé.
J’aime pas les t.o.c. de mon père qui fait des bruits de bouche en continu.
J’aime le gâteau au chocolat de maman.
J’aime pas me faire prendre pour un jambon par la Fnac.
J’aime aller faire mes courses au marché avec un panier de grand mère.
J’aime pas l’Histoire. On y apprend trop de choses honteuses.
J’aime dire des bêtises sur My Space à des gens que je connais à peine.
J’aime pas les compétitions de patinage artistique, j’exècre.
J’aime dire du mal, ça fait du bien.
J’aime pas qu’on en dise de moi. Et ouais, je suis comme toi.
J’aime Crève-cœur, l’album de Daniel Darc.
J’aime pas les séries américaines dont tout le monde parle et que je ne connais pas.
J’aime passer du temps avec moi-même.
J’aime pas devoir me raser aujourd’hui et n’en avoir absolument pas envie.
J’aime avoir des relations sexuelles avec ma main.
J’aime pas les retours entre la gare de Mulhouse et la maison de mes parents.
J’aime écouter des concerts de rock à la radio en buvant des Cuba Libre.
J’aime pas croiser des anciens potes à qui je n’ai plus rien à dire.
J’aime la calligraphie japonaise mais j’y connais que dalle.
J’aime pas les films de science-fiction, ça m’emmerde plus que tout.
J’aime couper du saucisson au Troc Café en attendant la prochaine bouteille.
J’aime pas les filles qui ne mangent pas de saucisson à cause de leur ligne.
J’aime convaincre quelqu’un qu’il s’est trompé.
J’aime pas réécouter les mêmes histoires chaque année à Noël, j’ai d’ailleurs arrêté.
J’aime savoir qu’une personne lointaine pense à moi.
J’aime pas les miaulements intempestifs et systématiques du chat le plus con du monde.
J’aime me faire caresser mais est-ce bien la peine de le dire.
J’aime pas l’hystérie chez la femme, encore moins chez l’homme.
J’aime Virginie Ledoyen, Elodie Bouchez, Eva Green, Anna Mouglalis, Mélanie Doutey
J’aime pas Fabrice Lucchini, Vincent Delerm, Jean-Luc Lahaye, Fabien Barthez.
J’aime voir une fille pleurer, pas comme un ami.
J’aime pas mes histoires d’amour à la con.
J’aime la Mer du Nord.
J’aime pas les gens qui insistent pour que tu ailles dans leur sens.
J’aime les moments de silence prolongé dans une discussion intime.
J’aime pas Pâques, Noël, Nouvel An, le 15 août, mon anniversaire, Carnaval.
J’aime acheter du papier à lettres qui coûte très cher.
J’aime pas la tequila, définitivement.
J’aime l’odeur de brassin du quartier Guinness à Dublin. Je la sens d’ici…
J’aime pas Dieu et ceux qui se déguisent en robe pour l’honorer.
J’aime quand une fille me montre ses seins sans devoir insister longtemps.
J’aime pas les baptêmes, les communions, les mariages, les funérailles.
J’aime disparaître dans la nature plusieurs semaines sans donner de nouvelles.
J’aime pas le ski alors Gounette, me fais plus chier avec ça, veux-tu!
J’aime pourtant la neige, le vin chaud, l’altitude, les chalets en bois, la fondue.
J’aime pas Zinedine Zidane, l’Abbé Pierre, David Douillet, Patrick Bruel.
J’aime bien faire des listes bidons comme ça, ça détend…
D'avoir toujours envie, (oh oui!)
de retomber amoureux, (que voulez-vous!)
d'avoir soif, toujours soif, (soif d'envie surtout)
de bander de plus belle, (ouais enfin, plus aussi dur qu'avant...)
de s'imaginer qu'on est fou d'elle, (ça fait du bien)
de croire en l'avenir, (ça j'avoue, ça dure jamais très longtemps)
d'avoir envie d'aventure, (ben oui)
de s'exciter comme ça, (oh oui, encore)
de se faire des films en entier, (parce que des films sans la fin, ben ça me laisse un peu sur ma ...)
de se lever du bon pied, (pas tous les jours non plus)
de s'entendre dire « je t'aime », (c'est très agréable quoi qu'il en soit)
de défrayer la chronique, (parce que je le vaux bien)
de croire en l'Amérique, (j'y crois pas)
d'aller un jour à New York avec toi, (oui, oui, bientôt! enfin, si tu veux bien)
de commencer un nouveau puzzle, (pourtant je trouve ça d'un chiant)
de pas savoir où on va mais d'y aller tout de même, (oui, c'est un paradoxe parfois énervant même pour moi)
de s'affoler sans s'énerver, (ça, c'est difficile)
de s'enfuir en avant, (oui, de préférence)
de fuir sans prendre les devants, (oui toujours. Jamais trop réfléchir lorsqu'on est lâche)
de m'électriser sans s'électrocuter, (pour le jeu de mots, quoi)
de flirter avec les frontières et les fils du rasoir, (pour l'image)
de grimper sur les crêtes, (j'aime beaucoup ça)
de grignoter l'ennui, (va comprendre, Charles)
de kidnapper la fin de la fête, (absolument, kidnapper!)
de ne penser qu'à toi, (c'est pas très sain mais c'est ainsi...)
d'attendre que le jour viendra, (qu'il se dépêche tout de même!)
d'être à ce point immature, (c'est de ma faute ?)
d'être aussi borné, (ça, c'est dans les gènes)
d'être aussi adolescent dans la tête, (c'est bon d'avoir 15 ans, parfois)
de sentir que l'on dépérit, (ça, c'est tout de suite moins cool)
de croire qu'on ne va pas mourir, (me regardez pas comme ça, tout le monde fait comme ça)
d'être beau, beau et con à la fois, (mais alors vraiment très beau)
de croire au désespoir, (il faut de tout pour être heureux)
de s'immerger dans l'humour noir, (parce que l'humour n'a pas de couleur)
de m'inonder de tous tes fars, (truc qui ne veut rien dire, veuillez passer à la suite)
de se dire que c'est quand même chouette une vie, que c'est la nôtre qu'on vit, que ça passe vite, qu'on réfléchit de trop, qu'il faut la bouffer, y aller et qu'il est grand temps d'arrêter de croire tout ce qu'on l'on y a appris jusqu'ici...
Des fois, je ne me souviens pas avoir dormi. Je me réveille pourtant mais pas de mon sommeil. J'ouvre les yeux et je me sens neuf, ailleurs, dans une nouvelle dimension. Je ne souviens pas m'être couché. Probablement, c'est parce que je dors debout, tout le temps. Je n'ai pas besoin de m'assoupir pour rêver, je suis en état de songe permanent. En fait, je ne dors jamais car je ne me suis jamais réveillé. Ma vie est un état de léthargie permanent. C'est pas désagréable, c'est juste que rien n'a vraiment l'air réel. Tous les instants que je vis ont comme un goût de roman-feuilleton dans je serai l'acteur. L'ennui, c'est qu'il m'est difficile de dire si c'est bien moi qui ait embrassé cette fille ou si je l'ai rêvé. Si le montant de mon compte en banque est bien celui j'ai imaginé ou vais-je avoir une surprise en le découvrant. Et cette femme qui dit qu'elle m'aime, je la veux, je la désire! Et si je l'avais fantasmé? Mon éveil n'a pas de repos, c'est bien le problème. Ca me rend blème et quand je me regarde dans un miroir il n'y aucun reflet. Pas que je sois invible, mais simplement transparent. Pendant mes sommeils, je fais des siestes. Ce sont des moments où je rêve que je dors alors que je me rends compte que je suis bien éveillé. Mon médecin m'a dit que j'étais un somnanbule sous une hypnose en suspens. Je l'ai fixé quand il m'a dit ça comme pour lui dire : « Toi, mon loulou, tu veux m'endormir avec tes théories en somme ». Cette déclaration m'a mis dans un état de torpeur plus prononcée. Et dans ses moments-là, je fais des songes-creux. Je vois des choses que je ne devrais pas voir sur les autres, sur ma vie et la leur. Ca me met dans des états de stress profond, alors je somnole. Je fait des hallucinoses, des hallucinations conscientes. Des choses hallucinantes qui ont l'air vraies mais tellement hallucinantes que tu ne peux pas y croire, donc tu te rends compte que tu hallucines mais tu en est conscient. C'est ça une hallucinose contrairement à une hallucination où tu ne te rends compte de rien sur le moment. Pour me remettre, j'essaie de faire dodo mais je ne m'assoupis jamais. J'ai beau compter les moutons mais j'ai fini par arrêter. Je peux plus les voir en peinture les moutons! J'en suis à présent allergique. Ne comptez pas m'offrir un pullover en laine à Noël, vous repartiriez avec. C'est quoi d'abord cette histoire de compter les moutons pour trouver le sommeil? Qui c'est qui a inventé cette connerie? Le service marketing de l'éditeur du Petit Prince? Le problème d'une vie sans sommeil, c'est qu'elle n'est régit par aucun rythme. Habituellement la fatigue venant à bout de vous, vous vous reposez. Moi, je ne suis jamais fatigué, c'est fatiguant. Bon, je sens que je vous fatigue aussi avec mes histoires à dormir debout. Mais c'était justement de ça que je voulais vous parler, tant pis...
J'ai rêvé que tu réapparaissais d'entre les nuages
J'ai crevé l'oreiller, j'ai du rêvé trop fort
Je t'ai sué, transpiré, reniflé
J'ai rêvé qu'on partirait ensemble
Qu'on irait pleurer en Irlande
J'ai rêvé qu'on deviendrait amants
C'est pourtant pas compliqué
Mes circuits sont niqués
J'ai rêvé à des nuits d'Orient
A tous nos poids qu'on écosse
J'aurai pas du ouvrir
J'ai cru te redonner des sourires
Te raconter des secrets d'indien
Y'a du y avoir des fuites
J'ai voulu y croire tant de nuits
J'ai espéré, j'ai désespéré
Y'a un truc qui fait masse
J'ai pensé à toi avec mes doigts
Ceux, qui sur ta peau, seraient à toi
Le courant peut plus passer
Tu n'es plus qu'un fantôme
Une illusion de mes souvenirs passés
Je veux le feuilleton à la place
J'en ai assez d'attendre une suite sans fin
Si ça continue je vais me découper
Je vais reprendre la route
Suivants les points, les pointillés
Je t'ai vu t'engloutir dans les flots
J'ai des secousses plein les synapses
J'ai crevé l'oreiller
J'ai du rêver trop fort
Et j'en ai un peu marre...
Hé, toi!