Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 18:56
Une pitite ritournelle pour remonter le moral à tous les déprimés, désenchantés, dépressurisés, déglingés... Histoire de bien rentrer dans l'hiver et son cortège de déprime... Courage quoi !
 
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 15:59

J’aime pas croiser quelqu’un la première demie-heure (et des fois plus) après mon réveil.

J’aime les marrons glacés parce que c'est écoeurant à force.

J’aime pas l’odeur de la cire pour les meubles.

J’aime le champagne Laurent Perrier rosé mais ça me donne des aigreurs d'estomac.

J’aime pas les matchs France-Italie du tournoi des VI nations.

J’aime les yaourts nature au bifidus.

J’aime pas les souvenirs d’école mais alors pas du tout.

J’aime les ballades nocturnes dans Bruxelles, dans Ixelles.

J’aime pas utiliser les toilettes en plastique dans les festivals.

J’aime glisser ma main sous les vêtements d’une fille.

J’aime pas sentir qu’elle retienne ma main avec un détestable regard sombre.

J’aime me réveiller tard après m’être coucher tôt.

J’aime pas les rendez-vous dans une administration.

J’aime préparer la tartiflette

J’aime pas Charles Villeneuve.

J’aime la chanson Smile de Lilly Allen.

J’aime pas les films de Tarantino.

J’aime les groupes de rock belge.

J’aime pas avoir la barbe qui me démange.

J’aime sentir que je commence à être ivre.

J’aime pas quand on me fait remarquer que je le suis de trop.

J’aime croire que je plais à une fille.

J’aime pas quand les filles ne répondent pas.

J’aime la rue Montorgueil, près des Halles à Paris.

J’aime pas le sifflement de la cocote-minute.

J’aime le bruit des cascades et des torrents.

J’aime pas les réflexions des autres sur ma conduite de vie.

J’aime faire des pique-nique dans les ferme-auberges.

J’aime pas les boîtes de nuit.

J’aime manger une demie douzaine d’huîtres mais pas plus.

J’aime pas les longues distances en voiture.

J’aime la voix de Billie Holiday les matins embrumés.

J’aime pas épouster la poussière avec un chiffon miteux.

J’aime les tomates-mozzarella avec du gingembre dessus.

J’aime pas les westerns.

J’aime écrire des longues lettres idiotes à des amies.

J’aime pas ne pas recevoir de carte postale de Kem quand je sais qu’il est en Islande.

J’aime les films asiatiques chiants.

J’aime pas me faire réveiller par une tondeuse à gazon pendant la sieste.

J’aime apercevoir un faon, une biche ou un renard lors d’une ballade.

J’aime pas les dessins animés.

J’aime ses mains sur mon corps.

J’aime pas l’interdiction de fumer dans les bars et les restaurants.

J’aime prendre le train.

J’aime pas me brûler la langue avec une soupe de merde.

J’aime le Puligny-Montrachet blanc de plus de dix ans.

J’aime pas Serge Gainsbourg et encore moins Jane Birkin.

J’aime presque tous les films d’Alfred Hitchcock.

J’aime pas regarder le foot à la télé, disons que ça m’est passé.

J’aime le matin ne pas savoir forcément ce que je vais faire de ma journée.

J’aime pas ne plus avoir d’argent le 20 du mois.

J’aime envisager l’avenir sans prudence mais avec optimisme.

J’aime pas quand je déprime pendant quinze jours d’affilée.

J’aime les émissions Tracks, Groland et Striptease à la télévision.

J’aime pas parler au téléphone de choses sérieuses.

J’aime les souvenirs de Bruxelles avec Christelle.

J’aime pas les soirées à cinquante dans un appart où l’on ne rencontre personne.

J’aime les mojitos préparés par une serveuse peu vêtue au sourire éclatant.

J’aime pas les accidents de voiture dans lesquels j’ai été impliqué.

J’aime redécouvrir les vieux disques de Katerine.

J’aime pas Peau de Cochon.

J’aime avoir envie.

J’aime pas donner une pièce aux ouvreuses du cinéma Action à Paris.

J’aime les gros petits-déjeuners ou les brunchs magnifiques.

J’aime pas voir toujours les mêmes personnes, aller aux mêmes endroits.

J’aime l’odeur au dessous de ses bras, oui je suis comme ça.

J’aime pas les fêtes foraines, ses bruits, ses néons.

J’aime le frisson procuré par Antony & the Johnsons.

J’aime pas Maître Copi, huissier de justice à Mulhouse.

J’aime la sauce andalouse sur les frites belges.

J’aime pas quand on m’interpelle par un « Hey, toi », par un sifflement, par un klaxon.

J’aime la ville de Montréal, Québec, Canada.

J’aime pas attendre à un feu rouge à un passage pour piétons quand je suis piéton.

J’aime le Paléo Festival de Nyon en Suisse chaque mois de juillet.

J’aime pas les cris des bébés.

J’aime passer une soirée en tête-à-tête avec une fille que je découvre.

J’aime pas quand on m’appelle pour me demander : « T’es où? ».

J’aime la Duvel, la Triple Karmeliet, la Ciney, la Bourgogne des Flandres.

J’aime pas le rire des otaries qui claquent leur nageoires en attendant leur sardine.

J’aime Amélie Poulain, je lui casserai bien les reins. (signé le poète pouet)

J’aime pas attendre à un guichet de la poste ou à la caisse d’Intermarché.

J’aime écouter L’Imprudence de Bashung lorsque les feuilles tombent.

J’aime pas me justifier à une fille sur mes abus de la veille.

J’aime prendre des photos, regarder les photos des autres, faire de ma vie une photo.

J’aime pas attendre quand mes photos sont en développement.

J’aime le restaurant Le D’Antan Sancerrois, rue Bourbonnoux à Bourges.

J’aime pas l’Atomium et le Manneken Pis.

J’aime La Science des Rêves de Michel Gondry.

J’aime pas les gens qui prennent la parole et qui parlent beaucoup et fort.

J’aime boire trois litres de thé par jour. (Après on s’étonne de ne pas dormir…)

J’aime pas les gens, de manière générale.

J’aime me promener dans les rues de Freiburg et y manger des saucisses.

J’aime pas les jeux télévisés que mes parents regardent chaque jour depuis vingt ans.

J’aime boire un capuccino à la Brasserie le Cirio à Bruxelles.

J’aime pas lire le journal L’Alsace, d’ailleurs je ne le lis plus.

J’aime lire les blogs de Maud, surtout ceux qu’elle ne fait lire qu’à moi.

J’aime pas les journées sans voiture où il y a des voitures quand même.

J’aime les baskets Converse en cuir, en toile, de toutes les couleurs.

J’aime pas les présentateurs tv, je pourrais leur bomber la gueule, tous.

J’aime avoir de la musique dans les oreilles quand je me promène seul.

J’aime pas avoir quelqu’un dans mon dos quand je suis en train d’écrire.

J’aime les soirées électorales à la télé.

J’aime pas les t.o.c. de mon père qui fait des bruits de bouche en continu.

J’aime le gâteau au chocolat de maman.

J’aime pas me faire prendre pour un jambon par la Fnac.

J’aime aller faire mes courses au marché avec un panier de grand mère.

J’aime pas l’Histoire. On y apprend trop de choses honteuses.

J’aime dire des bêtises sur My Space à des gens que je connais à peine.

J’aime pas les compétitions de patinage artistique, j’exècre.

J’aime dire du mal, ça fait du bien.

J’aime pas qu’on en dise de moi. Et ouais, je suis comme toi.

J’aime Crève-cœur, l’album de Daniel Darc.

J’aime pas les séries américaines dont tout le monde parle et que je ne connais pas.

J’aime passer du temps avec moi-même.

J’aime pas devoir me raser aujourd’hui et n’en avoir absolument pas envie.

J’aime avoir des relations sexuelles avec ma main.

J’aime pas les retours entre la gare de Mulhouse et la maison de mes parents.

J’aime écouter des concerts de rock à la radio en buvant des Cuba Libre.

J’aime pas croiser des anciens potes à qui je n’ai plus rien à dire.

J’aime la calligraphie japonaise mais j’y connais que dalle.

J’aime pas les films de science-fiction, ça m’emmerde plus que tout.

J’aime couper du saucisson au Troc Café en attendant la prochaine bouteille.

J’aime pas les filles qui ne mangent pas de saucisson à cause de leur ligne.

J’aime convaincre quelqu’un qu’il s’est trompé.

J’aime pas réécouter les mêmes histoires chaque année à Noël, j’ai d’ailleurs arrêté.

J’aime savoir qu’une personne lointaine pense à moi.

J’aime pas les miaulements intempestifs et systématiques du chat le plus con du monde.

J’aime me faire caresser mais est-ce bien la peine de le dire.

J’aime pas l’hystérie chez la femme, encore moins chez l’homme.

J’aime Virginie Ledoyen, Elodie Bouchez, Eva Green, Anna Mouglalis, Mélanie Doutey

J’aime pas Fabrice Lucchini, Vincent Delerm, Jean-Luc Lahaye, Fabien Barthez.

J’aime voir une fille pleurer, pas comme un ami.

J’aime pas mes histoires d’amour à la con.

J’aime la Mer du Nord.

J’aime pas les gens qui insistent pour que tu ailles dans leur sens.

J’aime les moments de silence prolongé dans une discussion intime.

J’aime pas Pâques, Noël, Nouvel An, le 15 août, mon anniversaire, Carnaval.

J’aime acheter du papier à lettres qui coûte très cher.

J’aime pas la tequila, définitivement.

J’aime l’odeur de brassin du quartier Guinness à Dublin. Je la sens d’ici…

J’aime pas Dieu et ceux qui se déguisent en robe pour l’honorer.

J’aime quand une fille me montre ses seins sans devoir insister longtemps.

J’aime pas les baptêmes, les communions, les mariages, les funérailles.

J’aime disparaître dans la nature plusieurs semaines sans donner de nouvelles.

J’aime pas le ski alors Gounette, me fais plus chier avec ça, veux-tu!

J’aime pourtant la neige, le vin chaud, l’altitude, les chalets en bois, la fondue.

J’aime pas Zinedine Zidane, l’Abbé Pierre, David Douillet, Patrick Bruel.

J’aime bien faire des listes bidons comme ça, ça détend…

 

  

 tumblr lbbwj9a2Jb1qzoaedo1 500

 

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 13:47
Cette nuit, j'ai rêvé que des corbeaux me picoraient la cervelle. J'étais affalé sur le sol, conscient, les yeux ouverts, le crâne offert et sanguinolent, et les bestioles faisant leur repas avec mon cervelet. Je perdais des neurones au fil des coups de becs. Je me sentais devenir bête, à perdre mes facultés et ça me rendait heureux. Heureux d'imaginer qu'on puisse devenir un imbécile ; un nain bacille heureux.

Bien sûr quand je me suis réveillé, j'étais inquiet. Pas à cause de cette histoire de corbeau mais quand j'ai réalisé que Martin Campbell (réalisateur de film dont je me demande comment on peut appeler ça des films) allait mettre en boîte un remake de « The Birds » (les oies, sot!) avec Naomi Watts et George Clooney. Tippi Hedren, elle-même, aurait d'ores et déjà annoncé un désastre couru d'avance. Non, mais vous imaginez Clooney se faisait attaquer par une mouette, puis la regardant avec ahurissement et dignité qui lui rétorquerait : « Ouate else ? ». Ça m'a mis en rogne.

J'ai tenté alors de penser à autre chose : à une chaise qui attend dans la salle d'attente du docteur. Je pensais à elle la nuit quand il n'y a personne dessus. Il faut penser que c'est l'hiver et qu'il fait froid. On ne pense jamais assez à ces choses-là. Envoyez vos dons à : « Ne laissons pas nos culs tomber de nos chaises même quand on apprend un truc pas cool! BP 33 Villeneuve-la-Garenne».

Parfois je pense à ma grand-mère qui est tout là haut dans le ciel et qui m'offrait dans gâteaux tous les dimanches après-midi, avec une drôle d'odeur. En plus, c'est pas possible comme rêve! Les gâteaux de ma grand-mère était toujours impeccablement moelleux et sentait bon le sable chaud de sa pâte, la confiture de mûres et les amandes tout juste grillées.

J'ai rêvé ensuite que j'étais avec une fille que j'ai aimé et qu'on remplissait un caddie dans un supermarché juste en face de chez mes parents (alors qu'en face de mes parents, il y a un concessionnaire de voitures italiennes à la con. Ça m'énerve de faire des rêves pas crédibles). Bref, on arrive à la caisse, je paye. Et en voulant partir, je me rends compte que la fille a disparu. Je me suis mis à sa recherche dans les allées de la galerie marchande, sur le parking, dans des prés, sur des aires d'autoroutes, sur d'interminables passerelles piétonnes, mais je ne l'ai jamais retrouvé (et je sais plus du tout ce que j'avais fait de mes courses à la fin).

J'ai enfin rêvé que j'embrassais une fille, que j'avais envie que ce soit une certaine personne mais je n'arrivais jamais à voir son visage et je n'étais donc pas sûr d'embrasser la bonne personne. C'était très frustrant déjà que ça fait six mois que je n'ai plus embrassé personne. Ça fait vraiment chier les rêves à la fin!

En plus au réveil, c'est la sinistrose, on pense à sa cirrhose plutôt qu'à sa vie en rose, c'est un pré en bulles à toutes les hallucinoses! Bon, rêver, c'est souvent pourri, ça fait se poser plein de questions qui servent à rien, ça donne lieu à des interprétations aléatoires (et ne me parlez pas du bouquin de Sigmund) alors qu'on a autre chose à faire de notre vie surtout quand il fait un soleil comme aujourd'hui. Bonne journée les kids!
 
 Photobucket
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 13:42

D'avoir toujours envie, (oh oui!)
de retomber amoureux, (que voulez-vous!)
d'avoir soif, toujours soif, (soif d'envie surtout)
de bander de plus belle, (ouais enfin, plus aussi dur qu'avant...)
de s'imaginer qu'on est fou d'elle, (ça fait du bien)
de croire en l'avenir, (ça j'avoue, ça dure jamais très longtemps)
d'avoir envie d'aventure, (ben oui)
de s'exciter comme ça, (oh oui, encore)
de se faire des films en entier, (parce que des films sans la fin, ben ça me laisse un peu sur ma ...)
de se lever du bon pied, (pas tous les jours non plus)
de s'entendre dire « je t'aime », (c'est très agréable quoi qu'il en soit)
de défrayer la chronique, (parce que je le vaux bien)
de croire en l'Amérique, (j'y crois pas)
d'aller un jour à New York avec toi, (oui, oui, bientôt! enfin, si tu veux bien)
de commencer un nouveau puzzle, (pourtant je trouve ça d'un chiant)
de pas savoir où on va mais d'y aller tout de même, (oui, c'est un paradoxe parfois énervant même pour moi)
de s'affoler sans s'énerver, (ça, c'est difficile)
de s'enfuir en avant, (oui, de préférence)
de fuir sans prendre les devants, (oui toujours. Jamais trop réfléchir lorsqu'on est lâche)
de m'électriser sans s'électrocuter, (pour le jeu de mots, quoi)
de flirter avec les frontières et les fils du rasoir, (pour l'image)
de grimper sur les crêtes, (j'aime beaucoup ça)
de grignoter l'ennui, (va comprendre, Charles)
de kidnapper la fin de la fête, (absolument, kidnapper!)
de ne penser qu'à toi, (c'est pas très sain mais c'est ainsi...)
d'attendre que le jour viendra, (qu'il se dépêche tout de même!)
d'être à ce point immature, (c'est de ma faute ?)
d'être aussi borné, (ça, c'est dans les gènes)
d'être aussi adolescent dans la tête, (c'est bon d'avoir 15 ans, parfois)
de sentir que l'on dépérit, (ça, c'est tout de suite moins cool)
de croire qu'on ne va pas mourir, (me regardez pas comme ça, tout le monde fait comme ça)
d'être beau, beau et con à la fois, (mais alors vraiment très beau)
de croire au désespoir, (il faut de tout pour être heureux)
de s'immerger dans l'humour noir, (parce que l'humour n'a pas de couleur)
de m'inonder de tous tes fars, (truc qui ne veut rien dire, veuillez passer à la suite)
de se dire que c'est quand même chouette une vie, que c'est la nôtre qu'on vit, que ça passe vite, qu'on réfléchit de trop, qu'il faut la bouffer, y aller et qu'il est grand temps d'arrêter de croire tout ce qu'on l'on y a appris jusqu'ici...


Photobucket

 

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 13:39
Mon grand débat rien que pour moi sur mon identité à moi...

Je suis français. Y parait. Je suis né en France. J'ai une carte d'électeur. J'ai un passeport sur lequel il est indiqué ma nationalité. Pourtant, j'ai un nom britannique, du sang allemand, une identité alsacienne mais pas strasbourgeoise, une fibre européenne mais pas celle défendue par celle (monétaire, financière, économique) de Bruxelles. Suis-je un Français de souche ? Je n'ai pas honte de dire que oui : j'ai souvent été complètement souche, n'en déplaisent aux gens sobres! Je suis français depuis combien de générations ? Il paraît que j'ai des ancêtres gallois, allemands et même vosgiens ou welches! C'est d'ailleurs assez drôle car en anglais, "gallois" se dit « welsh ».

Je suis né à Mulhouse en France en 1968. Mon papa est aussi né à Mulhouse en 1942, sous l'Occupation donc français mais pas tout à fait puisque la région avait été ré-annexée par le Troisième Reich. Mon grand-père est né à Mulhouse (décidément) en 1900, c'est-à-dire en Allemagne, puisque l'Alsace ne redeviendra française qu'en 1918. Donc, on peut difficilement dire que je sois français depuis plusieurs générations. C'est vrai qu'elle est bizarre cette ville : faut savoir qu'au cours des 220 dernières années, elle a changé sept fois de nationalité, selon les bons vouloir de l'histoire. C'est pas bien grave me direz-vous puisque nos plus grands footballeurs (Kopa, Platini, Zidane) ont chacun été des premières générations de Français portant haut les couleurs du drapeau! Le drapeau : beurk! Les couleurs : beh! L'hymne : prout! La lettre de Mondial-Moquette : aaahhh! C'est ça ma France, mes valeurs? C'est en ça que je dois me reconnaître, m'identifier, défendre, honorer ? Bullshit.

Alors je vais vous dire ce que c'est pour moi d'être français :

C'est aimer et connaître les subtilités de son vignoble, savoir en parler, le partager et faire claquer des noms dans nos imaginaires : Pic-St-Loup, Côte-Rôtie, Puligny-Montrachet, Corton-Charlemagne, Haut-Brion, Pouilly-Fuissé, Bourgueuil, Zind-Humbrecht, Gigondas...

C'est avoir été au moins une fois dans vingt villes ou régions différentes car ceux qui se revendiquent français mais qui ont jamais quitté Marseille, Paris ou Dunkerque de leur vie, franchement...

C'est aimer, apprécier, partager nos centaines de fromages (oui, c'est important!!)

C'est être fier de savoir que le cinéma et la photographie ont été inventé ici, en France (et c'est important de le rappeler de temps en temps à des amis américains persuadés que le cinéma vient d'Hollywood comme le chewing-gum)

C'est de se retrouver au fins-fonds du Costa Rica et entendre dire un chauffeur de taxi vous dire : "You are French? Ah, Sébastien Loeb!"

C'est être en Irlande en 2002 pendant le Mondial de foot et que chacun vous pose des questions sur la déroute de l'Equipe de France comme si vous étiez le sélectionneur national.

C'est revenir d'Irlande après quinze jours, débarquer au port du Havre et foncer dans la première épicerie arabe pour se jeter sur un saussiflard Bâton de Berger et un camembert (même industriel).

C'est quand un touriste américain vous dit qu'il adore la France en vous parlant d'Amélie Poulain, de Pigalle ou de Brigitte Bardot et que vous vous dîtes : quel barbot!

C'est écouter discrètement une discussion de touristes français dans un pays lointain et éviter de leur dire que vous l'êtes aussi car si c'est pour se dire : « Bonjour, on vient de Rouen », « Ah, et nous d'Avignon ». « Bon, ben, c'est bien... »

C'est le pouvoir de pouvoir dire : « Quelle tête de con cet Eric Besson! », « Quelle tête de pneu, ce Brice Hortefeux! », « Quelle tête en bois, ce Charles Pasqua! », « Quelle tronche de zizi ce Nicolas Sarkozy! ».

C'est une certaine idée de la culture qui s'exporte dans le monde : David Guetta, Patricia Kaas, Jean Reno, Richard Clayderman, Chanel, Dior, Givenchy, Christian Audigier, Jean-Michel Jarre (:D)

C'est pouvoir manger chaque jour une spécialité culinaire différente (même si elle n'est pas française)

C'est aimer Christophe Dugarry car il marque un but au bon moment alors qu'on le sifflait il y trente secondes car c'est une chèvre (et en plus, c'en était une!)

C'est aimer Gainsbourg, Dutronc, Brassens, Ferré, Nougaro, Bashung, Brel, Darc, Murat, Biolay, Lantoine car ça au moins, on sait que les Chinois ne pourront pas les copier...

C'est détester ses contemporains et en particulier les autres Français...

C'est être alsacien, ou basque, ou breton, ou complètement con.

C'est habiter Evreux alors qu'on est né à Nouakchott.

C'est ne pas y pouvoir grand chose souvent.

C'est pas très marrant en fait de se sentir français. Au fond, je trouve ça carrément chiant!

 
La prochaine révolution culturelle se fera lorsque tous les citoyens du monde brûleront leur passeport et même ceux qui n'ont jamais eu la chance (?) d'en posséder un!

Photobucket
 
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 13:31
Je me réveille en pleine nuit. Il est tard ou tôt ou peut-être bien l'inverse. J'ai fait un rêve stressant qui m'a sorti de mon sommeil. J'ai la gorge sèche. Je me lève. Je vais me prendre un verre d'eau dans ma cuisine. En passant par le couloir, la porte de la chambre d'Elena est entrebaillée. Elena est ma colocataire polonaise. Habituellement elle se couche tôt car elle est éreintée par ses journées de formation à l'Ecole Nationale de Plomberie. Je pense alors qu'elle s'est endormie en oubliant de couper sa lumière et je me décide d'aller lui éteindre.

En arrivant à hauteur de la porte, je la devine, animée sur son lit. Je me fige. Elle n'est pas endormie. Elle est allongée sur le dos, les yeux clos, une main entre ses jambes qui s'active dans sa culotte. J'ai une sueur froide en même temps qu'un sentiment de ravissement. Je ne peux rester là. Mais en voulant faire un pas, le parquet craque sous mon pied. Je reste donc immobile en décidant de la regarder prendre le sien. Elena a la main droite sur son sexe et l'autre qui voyage de son ventre à la base de ses petits seins. C'est la première fois que je la vois nue. C'est à chaque fois un petit choc de découvrir une beautée cachée.

Quelques souffles légers parviennent à mes oreilles. Un son d'une douceur apasainte avec la satisfaction d'entendre ses soupirs dans le gosier d'une fille. Elle se pince le téton d'un sein en se mordant les lèvres. Elle resdescend en caressant l'intérieur de ses cuisses moelleuses alors que l'autre main fouille toujours le sexe. A un moment, elle sort ses doigts de son étau humide et les porte à sa bouche puis se délecte de son propre goût.  Soudain, Elena se redresse, s'assied sur le lit. Elle ne m'a pas vu. Elle fouille dans une trousse et en extrait une ogive argentée. Un joli godemichet tout en fuselage.

Elle se rallonge, retire sa culotte, replie ses jambes, les raprochant de ses fesses et referme les yeux. J'ai une vue imprenable sur son publis taillé en forme de point d'exclamation! Elle descend sa main gauche en effleurant ses poils puis vient exciter son clito. Le faisant rouler entre ses doigts. En appliquant la pulpe de la troisième phalange de son index sur le bonbon rouge, elle lâche quelques brâmes de satisfaction qui ne sont pas pour me déplaire. La vision renforce mon excitation. Je commence à bander dans mon caleçon.

Elle saisit alors son totem électrique, enclenche le vibreur et applique l'objet au même endroit, ce qui fait réagir son bassin. Elle se masse le clitoris avec ce vibromasseur qui émet le même son régulier que ma tondeuse à cheveux. Après deux minutes d'un tel traitement et quelques soupirs plus appuyés que d'autres, elle écarte les lèvres de son sexe à l'aide de deux doigts et fait pénétrer le gode en elle, accompagnant le geste d'un soubresaut de son bassin et d'un petit cri plus fort que les autres. Je bande carrément à présent.

Elle enfonce l'objet en accompagnement chaque poussée d'ondulations de son petit cul et de ses hanches. Elle souffle de manière rapide. Elle halète, elle gémit. "A quoi peut penser une fille dans ces moments-là?". L'objet, à présent, a pris possession de son sexe et y circule librement et largement, allant et venant, sous les tréssautements de la belle. Elle pousse des gémissements longs et saccadés. Son autre main a repris position sur son bouton rosé tandis que l'instrument la fait vibrer de partout. Ses cris emplissent l'espace sonore.

Elle meugle, elle miaule par instants, elle rugit aussi. Tout son bassin est en mouvement et accompagne le geste pour aller à la rencontre de l'objet à chacune de ses pénétrations. Elle braille, elle tonne, elle beugle. Puis pendant un bref instant, le silence se fait, elle a levé son bassin, contracté ses cuisses et lâche un gémissement puissant, comme si elle se relachait entièrement, avec pertes et fracas. L'explosion est belle à voir. Elle pousse des cris en cascade, se déchaîne une dernière sur le sexe puis arrête son geste. Elle souffle, fait des bruits avec sa gorge. Son visage aux yeux toujours fermés exprime la sérénité, le soulagement, l'apaisement.

Dans un dernier soubresaut, elle vocifère une dernière fois, laissant l'objet en elle et faisant retomber ses mains le long du corps. Elle semble éteinte à présent, assoupie, presque morte. Seuls quelques sons, signe de son essouflement, nous rassurent sur son statut de vivante. Je peux voir des gouttes de sueur perler sur son front et sur son ventre. Les petits poils de son bras sont hérissés. Elle a tourné la tête sur le côté, la mettant de profil sur son oreiller... Je décide alors de m'en aller comme un voyou, la queue entre les jambes. Oui, mais la queue au garde à vous...

Photobucket


Photobucket

Photobucket

Photobucket
 
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 13:27

Des fois, je ne me souviens pas avoir dormi. Je me réveille pourtant mais pas de mon sommeil. J'ouvre les yeux et je me sens neuf, ailleurs, dans une nouvelle dimension. Je ne souviens pas m'être couché. Probablement, c'est parce que je dors debout, tout le temps. Je n'ai pas besoin de m'assoupir pour rêver, je suis en état de songe permanent. En fait, je ne dors jamais car je ne me suis jamais réveillé. Ma vie est un état de léthargie permanent. C'est pas désagréable, c'est juste que rien n'a vraiment l'air réel. Tous les instants que je vis ont comme un goût de roman-feuilleton dans je serai l'acteur. L'ennui, c'est qu'il m'est difficile de dire si c'est bien moi qui ait embrassé cette fille ou si je l'ai rêvé. Si le montant de mon compte en banque est bien celui j'ai imaginé ou vais-je avoir une surprise en le découvrant. Et cette femme qui dit qu'elle m'aime, je la veux, je la désire! Et si je l'avais fantasmé? Mon éveil n'a pas de repos, c'est bien le problème. Ca me rend blème et quand je me regarde dans un miroir il n'y aucun reflet. Pas que je sois invible, mais simplement transparent. Pendant mes sommeils, je fais des siestes. Ce sont des moments où je rêve que je dors alors que je me rends compte que je suis bien éveillé. Mon médecin m'a dit que j'étais un somnanbule sous une hypnose en suspens. Je l'ai fixé quand il m'a dit ça comme pour lui dire : « Toi, mon loulou, tu veux m'endormir avec tes théories en somme ». Cette déclaration m'a mis dans un état de torpeur plus prononcée. Et dans ses moments-là, je fais des songes-creux. Je vois des choses que je ne devrais pas voir sur les autres, sur ma vie et la leur. Ca me met dans des états de stress profond, alors je somnole. Je fait des hallucinoses, des hallucinations conscientes. Des choses hallucinantes qui ont l'air vraies mais tellement hallucinantes que tu ne peux pas y croire, donc tu te rends compte que tu hallucines mais tu en est conscient. C'est ça une hallucinose contrairement à une hallucination où tu ne te rends compte de rien sur le moment. Pour me remettre, j'essaie de faire dodo mais je ne m'assoupis jamais. J'ai beau compter les moutons mais j'ai fini par arrêter. Je peux plus les voir en peinture les moutons! J'en suis à présent allergique. Ne comptez pas m'offrir un pullover en laine à Noël, vous repartiriez avec. C'est quoi d'abord cette histoire de compter les moutons pour trouver le sommeil? Qui c'est qui a inventé cette connerie? Le service marketing de l'éditeur du Petit Prince? Le problème d'une vie sans sommeil, c'est qu'elle n'est régit par aucun rythme. Habituellement la fatigue venant à bout de vous, vous vous reposez. Moi, je ne suis jamais fatigué, c'est fatiguant. Bon, je sens que je vous fatigue aussi avec mes histoires à dormir debout. Mais c'était justement de ça que je voulais vous parler, tant pis...

Upload images

 

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 13:22

J'ai rêvé que tu réapparaissais d'entre les nuages

J'ai crevé l'oreiller, j'ai du rêvé trop fort

Je t'ai sué, transpiré, reniflé

J'ai rêvé qu'on partirait ensemble

Qu'on irait pleurer en Irlande

J'ai rêvé qu'on deviendrait amants

C'est pourtant pas compliqué

Mes circuits sont niqués

J'ai rêvé à des nuits d'Orient

A tous nos poids qu'on écosse

J'aurai pas du ouvrir

J'ai cru te redonner des sourires

Te raconter des secrets d'indien

Y'a du y avoir des fuites

J'ai voulu y croire tant de nuits

J'ai espéré, j'ai désespéré

Y'a un truc qui fait masse

J'ai pensé à toi avec mes doigts

Ceux, qui sur ta peau, seraient à toi

Le courant peut plus passer

Tu n'es plus qu'un fantôme

Une illusion de mes souvenirs passés

Je veux le feuilleton à la place

J'en ai assez d'attendre une suite sans fin

Si ça continue je vais me découper

Je vais reprendre la route

Suivants les points, les pointillés

Je t'ai vu t'engloutir dans les flots

J'ai des secousses plein les synapses

J'ai crevé l'oreiller

J'ai du rêver trop fort

Et j'en ai un peu marre...

 
hostingpics.net
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 13:17

Hé, toi!

Oui, toi!

Upload images

Tu n'as pas envie de t'enfuir avec moi?
Pour quelques heures ou quelques mois.
Allez viens, emmenons nous!
Il faut que je respire, et ça c'est rien de le dire.
Et bien si, on va mourir de rire! On va se gêner.
J'ai envie d'espace, de chemins, de calme, de paysages.
Pas obligé d'aller loin, juste ailleurs.
J'ai envie d'Auvergne, de Pays Basque ou de Bretagne.
Envie de chataignes, d'Osau Iraty et de galette-saucisse.
J'ai envie de routes à pied, de villages dans la brume.
J'ai envie d'Ecosse et de troupeaux de moutons peu dociles.
J'ai envie de parler avec les mains et le sourire.
J'ai envies d'odeurs qui vont font dire qu'on est bien là.
Destination nulle part, au hasard, sans cafard.
Trouver sa route sans la chercher.
La suivre tout simplement.
Bon, tu viens?
On se rejoint. Tu me prends par la main.
On part demain ou après-demain.
Je n'ai plus d'aujourd'hui depuis longtemps.
J'aimerai bien que ce soit toi qui vienne avec moi.
Me demande pas pourquoi, c'est comme ça.
On a de la route à faire ensemble.
Retrouver la paix avec notre intérieur.
Reconstruire des rires face à nos souffrances.
Avoir un but sans le connaître.
Le découvrir en route.
Envie de disparaître.
Partir où personne ne part...

 
Upload images
 

 
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.

Upload images
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 13:13
J'ai un bâton dans le caleçon
Je t'invite à mon vît
J'ai une turgescence en progression
Je bande comme un âne turc
J'ai un gonflement inexpliqué des cavités caverneuses
J'ai la trique, Annick
J'ai une rigidité notoire qui déforme ma braguette
J'ai un redressement du gland
J'ai un pénis plein de vices
J'ai le feu à la bite
J'ai Popaul qui cogne à la porte
J'ai une tumescence au niveau de l'entre-jambes
J'ai la gaule, Charles
J'ai le bâton qui attend son oignon
J'ai un priapisme naissant
J'ai le chibre qui se déroule
J'ai la bite gonflée à bloc
J'ai le poireau qui a envie d'un potager
J'ai mon septre qui attend de son diadème
J'ai une grosseur au niveau du tube
J'ai la glissière qui me fait mal
J'ai une surprise pour toi chérie
J'ai le sexe en érection
J'ai le tuyau d'arrosage qui est sous pression
J'ai le Mont Ventoux en éruption
J'ai la tige en fleur
J'ai la queue qui gonfle
J'ai le haricot qui enfle
J'ai la banane
J'ai peur, ma chère, d'avoir à vous avouer ce qui m'arrive
J'ai le braquemard qui veut sortir en ville
J'ai le Transsibérien qui arrive en gare
J'ai le cigare qui fume
J'ai le baobab qui bourgeonne
J'ai la trompe qui ne trompe pas
J'ai le télescope qui a envie de voir Venus
J'ai l'antenne satellite qui est prête pour la diffusion
J'ai le bâton de berger qui envie de faire son Cochonou
J'ai mis ma panoplie de Rocco
J'ai la batte qui voudrait jouer au baseball
J'ai le gland qui se déchaîne
J'ai le marteau-pilon qui déborde du pantalon
J'ai l'asperge qui sort de terre
J'ai le périscope qui émerge
J'ai le pilône EDF plein d'électricité
J'ai le mas de cocagne qui veut décrocher le jambon
J'ai le zizi tout dur
J'ai la quéquette en fête
J'ai le muscle qui s'active
J'ai le skeud prêt à attaquer
J'ai le pénis qui prend son envol
J'ai la verge pleine de sève
J'ai le gourdin qui bat son plein
J'ai le manche qui veut passer la cinquième
J'ai la matraque qui casse la baraque
J'ai ma pine qui est divine
J'ai la poutre qui voudrait faire de la perche
J'ai le kiki qui cherche des amies
J'ai la zigounette prête pour la vinaigrette
J'ai le dard qui a envie de butiner
J'ai le cigare à moustache qui se consume
J'ai le grand chauve qui attend sa shampouineuse
J'ai le zob qui veut faire de l'alpinisme
J'ai la saucisse qui frétille
J'ai le phallus qui explose
J'ai l'anaconda qui attend sa proie
J'ai le passage à niveau qui sonne
J'ai la fléchette qui sort de son carquois
J'ai le tuba qui est plein d'oxygène
J'ai le monstre qui se réveille
J'ai la frite qui est chaude comme une baraque
J'ai le printemps qui sonne à ma porte
J'ai le concombre qui fait péter les coutures...

image 3f

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Sans blog !?!
  • : Une quintessence de futilité ambiante avec des reminiscences variables de secousses telluriques, atmosphériques, éthyliques...
  • Contact

Recherche

Liens