27 novembre 2010
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13:47
Cette nuit, j'ai rêvé que des corbeaux me picoraient la cervelle. J'étais affalé sur le sol, conscient, les yeux ouverts, le crâne offert et sanguinolent, et les bestioles faisant leur repas avec mon cervelet. Je perdais des neurones au fil des coups de becs. Je me sentais devenir bête, à perdre mes facultés et ça me rendait heureux. Heureux d'imaginer qu'on puisse devenir un imbécile ; un nain bacille heureux.
Bien sûr quand je me suis réveillé, j'étais inquiet. Pas à cause de cette histoire de corbeau mais quand j'ai réalisé que Martin Campbell (réalisateur de film dont je me demande comment on peut appeler ça des films) allait mettre en boîte un remake de « The Birds » (les oies, sot!) avec Naomi Watts et George Clooney. Tippi Hedren, elle-même, aurait d'ores et déjà annoncé un désastre couru d'avance. Non, mais vous imaginez Clooney se faisait attaquer par une mouette, puis la regardant avec ahurissement et dignité qui lui rétorquerait : « Ouate else ? ». Ça m'a mis en rogne.
Bien sûr quand je me suis réveillé, j'étais inquiet. Pas à cause de cette histoire de corbeau mais quand j'ai réalisé que Martin Campbell (réalisateur de film dont je me demande comment on peut appeler ça des films) allait mettre en boîte un remake de « The Birds » (les oies, sot!) avec Naomi Watts et George Clooney. Tippi Hedren, elle-même, aurait d'ores et déjà annoncé un désastre couru d'avance. Non, mais vous imaginez Clooney se faisait attaquer par une mouette, puis la regardant avec ahurissement et dignité qui lui rétorquerait : « Ouate else ? ». Ça m'a mis en rogne.
J'ai tenté alors de penser à autre chose : à une chaise qui attend dans la salle d'attente du docteur. Je pensais à elle la nuit quand il n'y a personne dessus. Il faut penser que c'est l'hiver et qu'il fait froid. On ne pense jamais assez à ces choses-là. Envoyez vos dons à : « Ne laissons pas nos culs tomber de nos chaises même quand on apprend un truc pas cool! BP 33 Villeneuve-la-Garenne».
Parfois je pense à ma grand-mère qui est tout là haut dans le ciel et qui m'offrait dans gâteaux tous les dimanches après-midi, avec une drôle d'odeur. En plus, c'est pas possible comme rêve! Les gâteaux de ma grand-mère était toujours impeccablement moelleux et sentait bon le sable chaud de sa pâte, la confiture de mûres et les amandes tout juste grillées.
J'ai rêvé ensuite que j'étais avec une fille que j'ai aimé et qu'on remplissait un caddie dans un supermarché juste en face de chez mes parents (alors qu'en face de mes parents, il y a un concessionnaire de voitures italiennes à la con. Ça m'énerve de faire des rêves pas crédibles). Bref, on arrive à la caisse, je paye. Et en voulant partir, je me rends compte que la fille a disparu. Je me suis mis à sa recherche dans les allées de la galerie marchande, sur le parking, dans des prés, sur des aires d'autoroutes, sur d'interminables passerelles piétonnes, mais je ne l'ai jamais retrouvé (et je sais plus du tout ce que j'avais fait de mes courses à la fin).
J'ai enfin rêvé que j'embrassais une fille, que j'avais envie que ce soit une certaine personne mais je n'arrivais jamais à voir son visage et je n'étais donc pas sûr d'embrasser la bonne personne. C'était très frustrant déjà que ça fait six mois que je n'ai plus embrassé personne. Ça fait vraiment chier les rêves à la fin!
En plus au réveil, c'est la sinistrose, on pense à sa cirrhose plutôt qu'à sa vie en rose, c'est un pré en bulles à toutes les hallucinoses! Bon, rêver, c'est souvent pourri, ça fait se poser plein de questions qui servent à rien, ça donne lieu à des interprétations aléatoires (et ne me parlez pas du bouquin de Sigmund) alors qu'on a autre chose à faire de notre vie surtout quand il fait un soleil comme aujourd'hui. Bonne journée les kids!